Trudeau en tête, mais...

Le dernier sondage Léger/Le Journal-Le Devoir démontre que 35% des électeurs peuvent toujours changer d'idée

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La bouteille d'encre





Si rien n'est encore joué, notamment en raison d’une lutte à quatre à prévoir au Québec, le chef libéral Justin Trudeau a le vent dans les voiles en ce dernier droit des élections fédérales.


À deux jours du scrutin, le Parti libéral du Canada trône en tête des intentions de vote avec 38% d'appuis, une hausse de quatre points en une semaine, révèle un sondage Léger/Le Journal-Le Devoir.








Le chef libéral apparaît aussi clairement comme le meilleur premier ministre du Canada aux yeux d'une majorité de répondants pour la première fois depuis le déclenchement de cette longue campagne électorale.





«L'effet Trudeau» se fait sentir au Québec et en Ontario, où les libéraux occupent désormais la pole position et profitent de la dégringolade des néo-démocrates de Thomas Mulcair.


Le tiers des gens sondés disent pouvoir encore changer d'idée d'ici le scrutin du 19 octobre, ce qui n'augure rien de bon pour le chef du NPD, dont près de la moitié des partisans sont volatiles.








À 30%, les conservateurs de Stephen Harper continuent toutefois de souffler dans le cou du PLC, même si leurs appuis stagnent.


Au Québec


Au Québec, les troupes de Justin Trudeau se trouvent favorites. Mais la lutte s'annonce serrée en raison d'une triple égalité en tête – PLC-Bloc-NPD – chez les francophones. «Tout peut arriver», analyse le vice-président de la firme Léger, Christian Bourque.








Les conservateurs font du surplace à 20%.


À 23%, les troupes de Gilles Duceppe obtiendraient le même score qu'aux dernières élections fédérales de 2011. Puisque le Bloc se mesure cette fois à plusieurs adversaires dans la majorité des comtés, ce résultat lui permettrait toutefois d'augmenter son nombre de sièges aux Communes, selon le sondeur.


Trois scénarios


Il y a actuellement une «tendance lourde» en faveur des libéraux, «mais les jeux ne sont pas encore faits», précise M. Bourque.


Si le scénario le plus probable est un gouvernement libéral minoritaire, deux autres hypothèses sont plausibles, insiste-t-il. «Le scénario d'un gouvernement conservateur minoritaire ne peut être exclu et le scénario (d'un gouvernement) libéral majoritaire ne peut pas être exclu parce qu'à 38%, on n'est pas si loin mathématiquement d'une majorité».


Près de la moitié (44%) des électeurs prédisent une victoire libérale. Bon nombre de Canadiens pourraient «vouloir embarquer dans le train qui passe», analyse le sondeur.





Difficile toutefois d'évaluer l'impact de la controverse qui a forcé mercredi le coprésident de la campagne libérale, Daniel Gagnier, à démissionner puisque le sondage a été effectué entre le 13 et le 16 octobre.


MÉTHODOLOGIE


La présente étude a été réalisée à l’aide d’un sondage internet dans toutes les régions canadiennes auprès de citoyens qui ont le droit de vote au Canada. Pour cette étude, 2086 répondants, dont 996 au Québec, âgés de 18 ans et plus ont été interrogés entre le 13 et le 16 octobre 2015. Léger a surreprésenté l’échantillon du Québec afin d’obtenir des résultats plus précis pour cette province. Par contre, lorsqu’on observe les chiffres nationaux, toutes les régions, incluant le Québec, ont été pondérées en fonction de leur poids réel dans la fédération. Pondération et marge d’erreur Les données finales du sondage ont été pondérées à l’aide des données du recensement de 2011 selon l’âge, le sexe, la langue maternelle, la région et le niveau de scolarité de façon à garantir un échantillon représentatif de la population. Aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2086 répondants aurait une marge d’erreur de +/- 2,1%, et ce, dans 19 cas sur 20.











 





 





 


 


 


 




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