Transat s’attaque à Mach, qui veut bloquer son rachat par Air Canada

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Une réaction populaire à la propagande immigrationniste


Transat déposera une plainte auprès d’un organisme de réglementation des valeurs mobilières contre le Groupe Mach, qui tente de bloquer la vente du voyagiste québécois à Air Canada, des allégations rejetées en bloc par Mach.




Le Groupe Mach veut acquérir 19,5 % des actions de Transat représentant 6,9 millions d’actions à droit de vote de catégorie B.


Mach veut ainsi utiliser les droits de vote rattachés à ces titres pour se prononcer contre l'offre d'Air Canada, qui doit recueillir l'appui d'au moins les deux tiers des actionnaires pour poursuivre le processus d’achat.


Dans un communiqué rendu public mardi, Transat qualifie cette offre d’achat de « hautement abusive, coercitive, trompeuse et conditionnelle ».



Le voyagiste indique que son conseil d’administration et le comité spécial du conseil « réitèrent unanimement que l’arrangement avec Air Canada est dans l'intérêt de Transat et de ses parties prenantes et est équitable envers ses actionnaires ».


Ne pas céder aux avances de Mach


Le conseil d’administration prévient que « Mach n’a pris aucun engagement d’acquérir et de payer les actions déposées dans le cadre de son stratagème ».


Les actionnaires ne sauront « qu'après l'assemblée extraordinaire si Mach prendra effectivement livraison des actions et les paiera » 14 $ par action comme proposé.


« Le stratagème de Mach vise à offrir une prime qui ne sera toutefois versée, le cas échéant, que sur un nombre limité d'actions et seulement sur un maximum de 19,9  % de toutes les actions de catégorie B en circulation », prévient Transat.


Il ajoute que le groupe immobilier tente « d'obtenir gratuitement des droits de vote » pour créer de l'incertitude.


Transat et Air Canada créent la panique et la peur, dit Mach


Répondant aux questions de La Presse canadienne, Alfred Buggé, premier vice-président aux fusions et acquisitions de Mach, rejette en bloc les critiques de Transat.


« On vient de mettre 100 millions de dollars sur la table, a dit M. Buggé. Nos intérêts sont alignés avec ceux des actionnaires. Ils [Transat et Air Canada] menacent les actionnaires [en disant] : "si vous n'approuvez pas l'arrangement, l'action peut fléchir, vous allez perdre de la valeur" ».



Qu'ils arrêtent de créer de la peur dans le marché.


Alfred Buggé, premier vice-président aux fusions et acquisitions de Mach


M. Buggé rappelle que des investisseurs institutionnels appuient la démarche de Mach et affirme qu'aucune offre d'achat ne sera déposée par le promoteur immobilier tant que le conseil d'administration actuel est en place chez Transat.


Si elle est approuvée par les actionnaires de Transat, l'offre d'Air Canada, évaluée à 520 millions de dollars, soit 13 $ pour chacune des actions en circulation, doit également être acceptée par le Bureau de la concurrence et Transports Canada.


La finalisation de la transaction se traduirait par le regroupement des activités de Transat et d'Air Canada à Montréal.


Mardi en mi-journée à la Bourse de Toronto, le titre de Transat se négociait à 11,77 $, en recul de 22 ¢, ou 1,83 %.




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