Syrie: le plan occidental enterré

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Un retournement spectaculaire


L’agence russe Sputnik publie un article intitulé « De Tal Afar au Qalamoun : cimetière du plan de Condoleezza Rice » qui lance le compte à rebours de la fin de la guerre contre le terrorisme et ses sponsors en Syrie.


Sur le terrain, les victoires successives des forces pro-gouvernementales et de leurs alliés, dont la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, ont sapé les espoirs de tous ceux qui, depuis sept ans, attendaient le renversement du président syrien Bachar al-Assad et le démembrement de la Syrie. De ce fait, le plan d’un « Nouveau Moyen-Orient », amorcé par la conseillère à la sécurité nationale de l’ex-président américain George W. Bush, tombe à l’eau.


Conquête du jurd d’Ersal : plan stratégique de l’opposition


La Résistance syrienne et ses alliés ont changé la donne mondiale : outre l’extermination des terroristes, ils ont sonné le glas de l’ère des coalitions militaires dans la région.


Le monde entier en est encore abasourdi. Résultat : les États-Unis se tournent vers la Russie afin que l’équilibre du pouvoir régional ne soit pas davantage perturbé et que les alliés du terrorisme trouvent une échappatoire sûre.


Les évolutions dans le jurd d’Ersal au Liban, le Qalamoun occidental et le jurd de Ras Baalbek témoignent de l’extrême coordination de l’armée syrienne avec l’armée libanaise et les combattants du Hezbollah. En parallèle, l’armée irakienne et les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont pratiquement réussi à libérer la ville de Tal Afar du joug des terroristes de Daech.


Grâce aux efforts du gouvernement d’Amman dans la lutte antiterrorisme, les frontières jordano-syriennes ont retrouvé leur sécurité et leur stabilité d’antan. Par ailleurs, la reprise des relations politiques entre les deux pays est en cours d’examen. Le voyage du Premier ministre israélien à Sotchi pour rencontrer Vladimir Poutine n’a pas suffi pour endiguer le processus de normalisation.


À la surprise générale, la réconciliation nationale est aussi en marche en Syrie et les réfugiés syriens sont peu à peu rapatriés. L’intelligente action stratégique du gouvernement syrien en a bouché un coin à plus d’un. Les pourparlers d’Astana ont été même reportés.


La Syrie retrouve donc peu à peu son calme et, sur le plan politique, les négociations avec les différentes parties de l’opposition syrienne vont bon train.


Malgré les vicissitudes et les aléas provoqués par la guerre, le peuple syrien reprend goût à la vie et résiste jusqu’à la victoire totale.    


La Résistance a triomphé du mal et les preuves en sont multiples. Des quatre coins du monde, des délégations affluent en Syrie pour exprimer leur solidarité avec le gouvernement contre le terrorisme ; certains pays arabes souhaitent une normalisation de leurs relations et des rumeurs circulent au sujet de la réouverture des ambassades à Damas ; la participation de plus d’une quarantaine de pays à la 59e édition de la Foire  internationale de Damas témoigne de la réussite du salon, qui avait été suspendu pendant six ans à cause de la crise en Syrie.


Le président Bachar al-Assad s’est rendu dans les zones ravagées par la guerre. Il est allé dernièrement dans le rif de Tartous, accompagné de membres de sa famille.


Nous assistons à l’émergence d’un monde nouveau. Le masque des forces alliées, qui promettaient à la Syrie « liberté et démocratie » sous couvert d’une coalition militaire internationale anti-Daech, est tombé. L’heure est au retour de la stabilité et de la sécurité pour lesquelles le sang des martyrs a été versé. L’heure est au règlement de compte avec les groupes rebelles. L’heure est à la victoire imminente sur le front à Raqqa et à Deir ez-Zor, qui déterminera le sort des terroristes et de leurs commanditaires américains.




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