Stratégie référendaire: Péladeau ouvert à discuter avec les autres partis souverainistes

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Début des grandes manoeuvres de PKP





Pierre Karl Péladeau est prêt à discuter de stratégie référendaire avec les autres partis indépendantistes.


La convergence des forces souverainistes fait partie des priorités du chef péquiste. Il en a d’ailleurs confié le mandat à la députée de Joliette, Véronique Hivon.


«Nous allons engager des conversations, des discussions, des échanges avec les militants et les militantes des différents partis politiques qui prônent et qui sont d’accord avec ce que nous souhaitons voir se produire, c’est-à-dire la souveraineté et l’indépendance du Québec», a-t-il lancé, au terme d’un caucus de préparation à la rentrée parlementaire, prévue le 15 septembre.


QS est là pour rester


La députée solidaire Françoise David a salué le geste d’ouverture, mais prévenu du même souffle Pierre Karl Péladeau que les alliances électorales sont peu probables. «Québec solidaire est là pour rester. Quel mandat avons-nous de nos membres jusqu’à présent? Le seul: rester un parti et présenter des candidatures dans toutes les circonscriptions aux élections générales», a-t-elle précisé.


Le chef du PQ n’y voit pas de contradiction. «Nous respectons les allégeances politiques de chacun, mais ce que nous souhaitons, c’est de nous engager vers le rassemblement. Nous partageons un objectif commun, celui de la liberté, celui de la formation d’un pays, celui de l’indépendance et de la souveraineté, et le PQ n’a pas le monopole en cette matière.»


Il a évoqué l’exemple catalan pour appuyer ses dires, où les partis indépendantistes sont de concert pour la cause.


Militants péquistes


Pour contrer les campagnes de peur du clan fédéraliste, le leader souverainiste veut également mettre sur pied une école de formation pour les militants péquistes. «Oui, en 2018, nous avons l’intention d’être prêts. Nous allons avoir des réponses aux questions que les fédéralistes ont toujours posées», a fait valoir M. Péladeau.


En rebrassant les cartes de son caucus, le chef péquiste s’est gardé la responsabilité de la capitale nationale. Il estime que le PQ «a d’importants gains à faire» dans la région de Québec.




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