Souveraineté: Bureau-Blouin veut prendre exemple sur Option nationale

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Bonne idée

(Québec) L'idée de la souveraineté interpelle toujours les jeunes, croit Léo Bureau-Blouin. Ironiquement pour le Parti québécois (PQ), c'est Option nationale (ON), parti fondé par l'ex-péquiste Jean-Martin Aussant, qui l'aura prouvé, selon l'ex-député de Laval-des-Rapides.
Défait dans sa circonscription aux élections du 7 avril, Léo Bureau-Blouin doit être élu aujourd'hui le nouveau président du Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ).
Son défi, et il l'admet de taille, sera de remettre la souveraineté au goût du jour, de la rendre sexy et attrayante auprès des jeunes.
Il demeure confiant devant la tâche à accomplir et estime qu'il existe des preuves que la mobilisation de sa génération autour de la question souverainiste est possible.
Il cite en exemple ON, parti dont l'idée de faire l'indépendance du Québec est la raison d'être.
«Un discours assumé»
À l'été 2011, l'économiste Jean-Martin Aussant, qui était alors député dans Nicolet-Yamaska, a claqué la porte du PQ pour fonder ON. Il reprochait, tout comme plusieurs militants péquistes aujourd'hui, de ne pas avoir placé la souveraineté au coeur du discours du parti.
«[Tout est possible] quand je regarde ce que Jean-Martin Aussant a réussi à faire en relativement peu de temps, en ayant un discours assumé sur la question de la souveraineté qui était ancré, je pense, dans la réalité d'aujourd'hui. Il a réussi à attirer beaucoup de jeunes dans son mouvement», fait remarquer Léo Bureau-Blouin en entrevue au Soleil.
Le jeune politicien de 22 ans croit d'ailleurs que la base militante d'ON sera une cible à reconquérir pour le PQ.
«Le PQ doit tendre la main aux autres partis politiques, notamment Option nationale. Ils ont démontré que l'option souverainiste avait un potentiel auprès de notre génération.»
«Je [ne] serais pas surpris que beaucoup de gens d'ON reviennent au PQ, voyant qu'il y a des changements, en voyant qu'on est prêts à s'ouvrir à de nouvelles idées», a-t-il ajouté.
Aux dernières élections provinciales, le deuxième scrutin de l'histoire d'ON, la moyenne d'âge des 120 candidats était de 31 ans, la plus faible de toutes les formations politiques.
ON a cependant dû vivre avec le départ de son chef et fondateur. M. Aussant a en effet démissionné de son poste en juin 2013, laissant son successeur, Sol Zanetti, devant de grands souliers à chausser.
ON a d'ailleurs essuyé un recul important entre 2012 et 2014, passant de 1,89 % avec M. Aussant comme chef à 0,73 %.


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