Durant la course à la chefferie au Parti Québécois, et même avant, les puristes de la classe politique s’inquiétaient de la venue en politique de Pierre Karl Péladeau. On criait à tout vent qu’il était impensable que ce richissime et puissant personnage puisse un jour accéder à la direction du PQ et éventuellement devenir premier inistre du Québec. On s’inquiétait du contrôle de la presse médiatique qu’il détient dans l’empire Québécor. Selon ses opposants, la population va être mal informée si PKP prend le pouvoir.
Permettez-moi d’en rire et pour paraphraser Jésus s’adressant aux pharisiens en traitant tout ceux et celles qui s’inquiètent d’une telle finalité de « sépulcres blanchis » et d’hypocrites sans scrupules car ne sommes-nous pas dans une société où la libre expression est permise par la charte? Pourquoi dans le débat politique qui nous concerne ne pourrions-nous pas avoir droit à toutes les opinions? Actuellement dans les grands médias, nous n’entendons ou on ne diffuse que celle du clan fédéraliste. Vous n’avez qu’à lire ce qu’on publie dans les journaux de l’empire Desmarais, et à ce que l’on voit et entend dans les médias télévisuels tels Radio-Canada, CTV et ou radiophoniques sous l’emprise de Corus ou Bell Media et les radios poubelles de Québec. Dans le fond, ce que craignent ces fédéralistes, c’est de perdre leur pouvoir sur la pensée collective globale. Ce qui les titille au plus haut point c’est qu’ils savent très bien que Québecor est proche du peuple et cela représente une forte proportion de la population et c’est elle qui permettra au Québec de se prendre en main.
Il est curieux de réaliser que le public en général ne voit pas que les médias actuels sont sous contrôle de l’empire Desmarais et que même si Québecor diffusait que de la propagande souverainiste dans toute la gamme de ses produits, cela ne ferait qu’équilibrer les sources d’information médiatiques en place. De quoi s’inquiète-t-on?
Quand je vois TLMEP toujours en opposition à des cotes d’écoute plus élevées à TVA, on comprend un peu mieux la réaction enfantine et rancunière devant le refus de PKP de s’y présenter, celui-ci étant conscient de la manipulation faite des questions par Guy A. Lepage ne recherchant que du sensationnalisme plus que de la bonne information.
Quand on écoute les soi-disant analystes politiques dans nos journaux ou à la télévision faire de la couverture supposément objective, l’équilibre des forces est loin d’être au rendez-vous.
Tout le débat autour de la mise en fiducie sans droit de regard des actifs de PKP, ne vise qu’à discréditer Pierre-Karl Péladeau car son véritable pouvoir réside dans sa capacité de rejoindre une classe politique désireuse de se donner un pays, une classe politique dont les membres sont de plus en plus nombreux. Les coups bas n’ont pas fini de pleuvoir.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2015Ce qui me turlupine le plus c'est que Québecor tente de jouer franc jeu mais, que les journaux de Power Corporation, Radio-Canada et autres médias de désinformation s'en foutent éperdument, ils désinforment pleinement selon les diktats des financiers fédéraux. Celui qui me déçoit le plus est Le Devoir qui lui, faillit à sa tâche pleinement. Henri Bourassa doit se retourner dans sa tombe de voir ce que l'on a fait de son œuvre accompagnant en cela Alphonse Desjardins qui voit les caisses populaires vouées au service du peuple transformées par des dirigeant(es) goulûment serviles en banque à charte au service du grand capital. Pendant que Monique Leroux, la présidente de la fédération des caisses Desjardins se tape 3,500,000$ de salaire par année, on ferme les plus petites caisses dans des villages et de petites villes parce qu'elles ne sont pas assez rentables. Pas assez rentables pourquoi?...pour être achetées par des prédateurs insatiables comme les Desmarais de Power corp?
En fait, Québecor devrait justement faire de la promotion souverainiste dans le but justement, comme le disait M. Roger Kemp, de rétablir l'équilibre, ...pourquoi pas? C'est le temps de s'unir, vive PKP.
Marcel Haché Répondre
11 mai 2015P.K.P. n’a plus besoin de dire jour et nuit qu’il est indépendantiste. Il va devenir bientôt le vrai chef d’un grand parti indépendantiste.
Que ce chef-là soit banni de l’Assemblée Nationale ne changerait rien à la vigueur de notre Cause : René Lévesque lui-même ne fut jamais plus dangereux pour les fédéralistes que ce temps où il fut absent de l’Assemblée Nationale entre 1970-1976. Si les rouges-bâtards veulent se réessayer…qu’ils réessaient les pourris !
Le pouvoir, le véritable « Pouvoir » n’est pas situé à l’Assemblée Nationale. L’électorat s’intéresse assez peu à ce qui s’y passe, à la fameuse Assemblée Nationale, s’en remettant à tous les intermédiaires intéressés par la chose publique, dont les médias sont de loin les plus friands.
Que P.K.P. se tienne debout devant l’Assemblée Nationale, qu’il se tienne debout ensuite devant tous ceux et celles qui sont à genoux et qui en font profession, l’électorat le reconnaîtra pour ce qu’il est déjà pour beaucoup d’entre nous. Quoi qu’en dise la grande Assemblée, et quoi qu’en disent nos bourreaux de l’ « Information », l’Électorat se dira ceci qu’elle ne dira jamais-jamais-jamais- au grand jamais de Couillard : P.K.P. est avec Nous !
Même ceux qui votaient contre René Lévesque savaient qu’il était des nôtres. Le Pouvoir provient du consentement de l’Électorat, de nulle part ailleurs.