Plusieurs indépendantistes écrivent sur Vigile qu’ils ne veulent rien savoir d’une association ou d’un partenariat avec le ROC. Ils veulent, suite à élection ou à un référendum avec 50,5 % des voix, que le Québec proclame son indépendance pour que l’indépendance soit et que le ROC s’incline bien bas.
Erreur, grave erreur. M. Chrétien l’a écrit lisiblement dans ses récentes mémoires, le fédéral n’aurait pas accepté une courte victoire du OUI en 1995.
Si Ottawa refuse en prétextant des irrégularités ou n’importe quoi, on fait quoi avec les riches propriétaires d’entreprises québécoises, majoritairement fédéralistes, même les québécoises qui continueraient à payer leurs impôts à Ottawa ?
Et la reconnaissance des autres pays qui n’aiment pas ça, les séparatistes qui brisent les pays ? Qui nous reconnaîtrait ? La France de Sarkozy, les États-Unis anglophones, alliés du ROC ?
Les cow-boys de l’indépendance pensent qu’il serait plus facile de séparer le Québec du ROC, en coupant le Canada en 2 parties égales, que de négocier une confédération. C’est un peu comme affirmer que ça va faire moins mal de se faire couper les 2 jambes que de se les faire épiler.
Séparer le Québec du ROC
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10 commentaires
Marcel Haché Répondre
29 mai 2009Quelques multiculturalistes écrivent sur Vigile qu’ils ne veulent rien savoir d’une indépendance dure. Ils veulent, suite à une élection ou à un référendum perdu à 50,5%des voix, que le Québec négocie son adhésion au rapatriement de 1982.Ils veulent signer.
Erreur, grave erreur, M. Chrétien l’a écrit lisiblement dans ses récentes mémoires, le fédéral n’avait pas à accepter, et n’aurait pas accepté, une courte victoire du OUI en 1995, mais accepte maintenant la courte victoire du NON, qui le justifierait depuis de s’imposer, et l’autoriserait à aller de l’avant. Quant au Québec, qu’il se contente donc de la clause nonobstant, que Jean Chrétien a offert si généreusement.
Et la reconnaissance des autres pays qui n’aiment pas ça, la chicane et les séparatistes qui brisent les pays ? Qui nous reconnaîtrait ? La France de Sarkozy, les Etats-Unis anglophones, tous des alliés définitifs et pour l’éternité du ROC, cela est bien connu ?
Les inconditionnels soumis du fédéralisme pensent qu’il serait plus facile d’intégrer solidement le Québec dans le ROC, gommant ainsi les différences historiques des deux parties, par ailleurs égales. C’est un peu comme affirmer que ça va faire moins mal de perdre son âme que de perdre son droit.
Décidément M. Bousquet…
Je demeure quand même un de vos fans.
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009M. Payne écrit : «Il faudrait aussi se demander ce que le Québec a à perdre et à gagner d’une ennième séance de quémandage d’une autonomie dont le Canada n’a pas l’ombre du début du commencement d’une vague intention d’en accorder la plus infime parcelle».
Ça ne me semble pas la bonne question à se poser. Faudrait se demander, à la place, si le ROC, qui ne veut même pas donner une parcelle d’autonomie au Québec, va plus facilement laisser le Québec se séparer avec autour de 51 % de votes pour le OUI et ce qu’il pourrait faire et ne pas faire pour le retenir avec carottes et bâtons, selon les besoins.
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009Monsieur Bousquet, dont je salue la participation assidue aux discussions sur Vigile, analyse et extrapole ici à travers le prisme du pire.
Cette façon de voir les choses évoque un réflexe, une émotion essentielle et parfois salvatrice : La peur.
À ce réflexe, on a beau opposer la raison, il en subsistera toujours quelque chose.
Utile en soi, la peur peut devenir paralysante, et provoquer une inaction plus coûteuse que ce qu'on redoutait à priori.
Ce qui permet, dans ce texte dont je ne dis absolument pas qu'il est dénué de raison, d'accoler l'argumentaire de Monsieur Bousquet à la peur, c'est son caractère unidimentionnel.
En effet, je pense qu'on peut tempérer chacune des supputations en cause, sinon les neutraliser complètement, par une réflexion plus objective et exhaustive qui prendra en compte non seulement les avaries potentielles, mais aussi les retombées positives envisageables.
Une telle démarche demanderait plus d'espace qu'il convient d'en prendre ici, mais pensons seulement à ce qui se produit quand il s'ouvre quelque part de nouveaux canaux de pouvoir; Il se trouve ausitôt toute une faune qui désire y entrer, placer ses pions, y investir. Si jamais des gens d'affaires canadiens voulaient vraiment perdre un paquet d'argent juste pour le plaisir de malmener le Québec, on peut aisément penser que d'autres prendraient rapidement leur place. Nous ne sommes pas dans quelque région pauvre du tiers-monde.
Il faudrait aussi se demander ce que le Québec a à perdre et à gagner d'une ennième séance de quémandage d'une autonomie dont le Canada n'a pas l'ombre du début du commencement d'une vague intention d'en accorder la plus infime parcelle, et ce dans un contexte bloqué d'avance où le Québec n'a pas l'ombre du début du commencement de l'apparence d'une miette de rapport de force.
Et il faut aussi se demander quel prix le Québec paie-t-il, quotidiennement et indéfiniment, pour son statut réducteur actuel ? Ça, nous le savons; Le recul, le repli, l'assimilation. Ici, ce ne sont pas des suppositions, mais bien des faits.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
28 mai 2009J'appuie M. Bousquet: Mesures de guerre, suspension des droits, dissolution du parlement, remplacé par des Généraux... le 70% nous fera la belle jambe en exil au Gabon ou sur l'estrade d'honneur des Patriotes...
Il faut souhaiter que le moyen de réveiller les Québécois résignés et de les réunir soit cet exemple de la marche non partisane des jeunes du 24 mai (jour du drapeau québécois) qui entraînera dans la parade les 10,000 participants attendus à Québec le 24 juin. Ensuite rassemblés sur les Plaiens, les Québécois pourraient battre Sir Paul et ses 200,000 d'auditoire, comptant les spectateurs attendus pour le spectacle.
Quand ils auront tous scandé ensemble "Que voulons-nous? Nous voulons l'indépendance!" Alors nous serons prêts pour une élection référendaire gagnante qui sera protégée par l'opinion internationale...
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009M. Montmarquette écrit : «Je crois qu’une occupation militaire canadienne devrait bien faire monter l’Option à 70%...»
Il serait préférable que l'Option monte à 70 % avant une occupation militaire.
On risque de perdre, pas de gagner, en agissant en matamore pour montrer qu'on n'est pas peureux.
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009Monsieur Bousquet,
L'article de monsieur René-Marcel Sauvé, qui apparaît présentement sur Vigile, pourrait peut-être vous aider à surmonter les grandes peurs que vous avez sur les écrits de Jean Chrétien
Fernand Lachaine
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009Monsieur Bousquet,
vous êtes du genre de personne qui a peur d'avoir peur. Depuis le tout début de l'idée de libérer le Québec du carcan Canadian, on entend des gens comme vous qui passent leur temps à ralentir la marche par leurs peurs. Cette attitude doit être dépassée et remplacée comme l'a dit monsieur Obama par un gros OUI,NOUS POUVONS!. Alors, de grâce, gardez vos peurs pour vous. Pour aider une cause, il faut commencer par ne pas nuire.
Robert Bertrand Répondre
28 mai 2009Tout dépend toujours de la qualité des chefs qui sont des nôtres.
« Le quelque chose comme un grand peuple » sera derrière son option.
L'autre peuple va se trouver rapetisser. L'autre peuple prendra la mesure de ce qu'il est.
Et là, ça risque fort que cela devienne un « sauve qui peut » pour savoir lequel autre État se sortira de leur Canada.
L'unanimité ne règnera pas nécessairement de l'autre côté.
Ils ont juste peur de ce qui va leur arriver. Ce sont de grands enfants qui ont toujours eu besoin du Québec pour se défouler et les rentabiliser.
Le Québec « PAYS » deviendra leur égal avec lequel le reste du reste du Canada devra négocier.
Les craintes... les peurs... ce sont pour les craintifs, les peureux. Ceux qui ne voient que le noir. Ceux qui ne sont plus capable de voir le PAYS QUI EST NÔTRE.
Bien cordialement,
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009Ils seraient de bien mauvais hommes-femmes d'affaires.
Ils seraient désavantagés face aux entreprises qui ne payeraient plus cet impôt. Ils seraient non-compétitifs. De plus, le gouvernement priviligierait les entreprises "intégrées" dans leur choix de partenariat d'intermédiares import-export québécois avec le ROC, USA, et ailleurs.
Un Québec indépendant avec son St-Laurent (porte d'entrée) provoquerait un boom économique incroyable de par sa position d'intermédiaire.
Pour ce qui est des particuliers, des milliers d'entre eux transfèrent déjà des fortes sommes dans leurs pays d'origine. C'est rien de nouveau. Le Québec sera un pays comme les autres.
Mais le nôtre.
Archives de Vigile Répondre
28 mai 2009Bonjour Monsieur Bousquet,
Bien sûr je n'expliquerai pas les tonnes de raisons qui font que je ne pense pas comme vous. Mais je vous reconnais tout de même la liberté de penser comme bon vous semble.
Ainsi vous dites :
" Plusieurs indépendantistes écrivent sur Vigile qu’ils ne veulent rien savoir d’une association ou d’un partenariat avec le ROC. Ils veulent, suite à élection ou à un référendum avec 50,5 % des voix, que le Québec proclame son indépendance pour que l’indépendance soit et que le ROC s’incline bien bas.
Erreur, grave erreur. M. Chrétien l’a écrit lisiblement dans ses récentes mémoires, le fédéral n’aurait pas accepté une courte victoire du OUI "
Bien, i jamais l'indépendance était proclamée sans l'aval de L'État fédéral... Ils n'auront qu'à nous envoyer l'armée...
Si le Québec a été capable de monter aux barricades seulement pour s'être fait traité de "séparatsiss" par Harper..
Je crois qu'une occupation militaire canadienne devrait bien faire monter l'Option à 70%...