L’histoire fourmille de peuples qui se sont attaqué à plus forts qu’eux et qui en ont mangé tout une à la fin. Voici quelques exemples :
Les Tchétchènes, les Tamouls et les habitants du Darfour, écrasés, affamés et assassinés.
Nos Patriotes de 1837/38 qui voulaient un gouvernement responsable et la souveraineté de l’Angleterre. Ils ont récolté des morts, des fermes et des récoltes brûlées, des pendaisons, des déportations et des veuves appauvries avec leurs jeunes enfants devenus orphelins comme la famille de De Lorimier. En plus, l’Église les a blâmés et a défendu qu’ils soient inhumés dans leurs cimetières, comme des parias.
Le FLQ de 1970 a voulu donner un grand coup pour réveiller les Québécois francophones qui stagnaient en bas de l’échelle sociale au Québec, malgré le fait qu’ils y étaient très majoritaires. Avec leurs revendications, ils ont réussi à avoir l’appui d’une bonne partie des Québécois jusqu’à la mort de Laporte qui a refroidit l'élan. Ils ont aussi été traités en parias et forcés de s’exiler et d’être emprisonnés en plus d’être blâmés par tous les partis politiques incluant le chef du PQ, M. Lévesque qui ne pouvait pas avoir l'air révolutionnaire, comme chef du PQ, et qui ne l'était pas non plus.
On peut aussi mentionner Louis Riel qui a voulu donner une terre aux Métis francophones mais qui a récolté la pendaison et l’anglicisation de sa province de l’Ouest. Sa mémoire a été restaurée avec statue et tout mais, un peu tard pour lui.
La morale de ces histoires : Avec plus fort que nous, vaut mieux négocier qu'attaquer ouvertement parce que le risque est bien trop grand que ça profite à l'adversaire.
Quelques minutes de silence
Pour nos Patriotes de 1837/38 et ceux de 1970 aussi
qui ont combattu plus forts qu’eux
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3 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
20 mai 2009Le Canada anglais ne négocie pas. Ou en les rares occasion où il le fait, ce n'est jamais de bonne foi. Jamais.
Il ne faut pas se leurrer: Ottawa ne négociera pas. Il nous faut un référendum gagné (et au diable la loi anti-démocratique créée de toute pièce par le politicologue Stéphane Dion). Et si le Rest of Canada ne veut pas respecter nos droits, nous porterons notre cause devant les Nations Unies.
Michel Laurence Répondre
18 mai 2009« La morale de ces histoires : Avec plus fort que nous, vaut mieux négocier qu’attaquer ouvertement parce que le risque est bien trop grand que ça profite à l’adversaire. »
Non. Avec plus fort que nous militairement, vaut mieux opposer la force du nombre, sans armes.
L'indépendance, ça ne se négocie pas. Ça se prend. Ça se fait. C'est après qu'on négocie s'il le faut vraiment ou si on le désire vraiment.
Marcel Haché Répondre
18 mai 2009Il y a souvent beaucoup de sagesse dans ce que vous écrivez. Et il n’est pas nécessaire sur Vigile de toujours être d’accords. Je resterai toujours, je le crois bien, un indépendantiste. Un séparatiss.
Mais que vous lisiez Bock Côté, K. Bergeron ou l’immense Laplante, concernant la question nationale québécoise, il vous faudra admettre que l’intelligence seule ne suffit pas, et ne suffira pas à sortir le peuple québécois de son enlisement. Notre société est bloquée, en même temps qu’assiégée par le multiculturalisme.
Ce sont les intelligences qui négocient. L’intelligence voit bien les contours de toutes les positions politiques, et est capable d’y trouver ses accommodements. Tel est le confédéralisme.
Les choses humaines sont bien relatives, en effet.
Mais concernant la question nationale, l’histoire récente du Québec devrait indiquer qu’outre l’intelligence, le caractère est devenu essentiel. Le Québec n’est pas en reste de « négociations » : il s’y essouffle depuis longtemps.
Le peuple québécois est plutôt en appétit de s’affirmer.
Les Patriotes ne nous enseignent pas les armes, ni la défaite, ni la victoire. De très loin, ils nous parlent de notre actualité. Ils nous parlent de détermination et de caractère.