La visite de Marine Le Pen aura agi comme un révélateur

Retour de flamme

Nos ténors politiques pris les culottes baissées

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La population n'est plus dupe

L’auteur de ce billet est un journaliste indépendant qui surveille la scène politique des deux côtés de l’Atlantique.

Marine Le Pen, cheffe du Front National, s’en est retournée en France après avoir foulé la terre d’un Québec dépossédé de lui-même, véritable République de banane engoncée dans un provincialisme qui n’ose pas dire son nom. De facto, le court séjour de Mme Le Pen aura agit comme un révélateur déshabillant la classe politique québécoise au point qu’elle apparaisse dans son plus simple appareil. Les « représentants » du peuple québécois refusant d’adresser la parole au personnage politique français le plus influent de l’heure.
Les médias aux ordres ont tous colporté que cette visite fut un échec monumental dans un contexte où un véritable cordon sanitaire fut érigé autour de la « fascionista » française ! Un des mercenaires de la caste médiatique québécoise allant jusqu’à prétendre que la principale intéressée « manifestement vexée d’être boudée à l’unanimité par la classe politique», aurait distillé « un peu plus d’amertume et d’agressivité envers nos élus à chaque nouvelle entrevue ».
Mission accomplie
Il semblerait que les élites françaises aient préparé le terrain de cette visite controversée en transmettant à leurs subordonnés québécois les consignes de rigueur. Ainsi, dès son arrivée, Mme Le Pen aura été confrontée à une fin de non-recevoir de la part d’une classe politique autochtone incapable de penser et d’agir par elle-même. À peine avait-elle débarqué de son avion que le Maire de la Ville de Québec prenait ses distances de l’infortunée frontiste « pour des raisons de principe ». Qu’il nous soit permis de nous questionner à propos des « principes » qui animent la « vision politique » d’un Régis Labeaume qui se vante de compter parmi ses amis l’ineffable Alain Juppé. On comprendra que celui qui risque d’affronter Marine Le Pen au second tour des présidentielles françaises aura sommé notre Bonhomme carnaval de service de prendre ses distances face à l’indésirable « fascionista » …
Manifestement peu renseignée au sujet de la vie politique en terres « french-canadian », Madame Le Pen aurait aimé s’entretenir avec les dirigeants du Parti québécois, une formation qu’elle croyait proche du Front National. Manque de pot, les dirigeants de ce parti pratiquant un copinage de bon aloi avec le Parti socialiste français ne se seraient jamais aventurés à entamer un dialogue avec celle qui est l’ennemi mortelle d’une gauche-caviar qui est tombée en disgrâce depuis des lustres et des lucres …
Le chef du Parti québécois, Pierre-Karl Péladeau, a décliné toute possibilité de rencontre avec celle qui s’est entretenue avec quatre jeunes membres en règles du PQ et en aura profité pour faire la leçon aux jeunes téméraires à qui il fut reproché de ne « représenter qu’eux-mêmes » et de « n’occuper aucune fonction au parti ». En bref, les quatre brebis galeuses se seraient aventurées au-delà du cordon sanitaire érigé par une classe politique de petits bourgeois manifestement terrorisés par le risque d’être confrontée à elle-même. Car c’est de cela qu’il s’agit puisque cette malencontreuse tournée de la cheffe frontiste aura eu l’effet d’un puissant révélateur.
Un régime de terreur
La classe politique québécoise ayant érigé son cordon sanitaire, il ne restait plus qu’à mettre en place les dispositifs d’un comité d’accueil digne de ce nom. C’est ainsi que les incontournables « antifas » furent proprement mis-en-scène par nos oligarques afin de recevoir Marine Le Pen et sa délégation comme il se doit, c’est-à-dire selon les us et coutumes d’une République de banane qui distille ses diktats à travers un véritable régime de terreur. Ainsi, une bande de malfrats débarquait, manu militari, à la conférence de presse donnée par Mme Le Pen à Québec, le 19 mars dernier, histoire d’intimider les quelques téméraires ayant pris la courageuse décision de venir écouter ce qu’elle avait à nous dire. La principale intéressée, nullement intimidée par le déploiement de cette cohorte de trublions hystériques, leur conseilla de « rentrer à la maison et d’aller se doucher » !
La presse aux abois n’en demandait pas tant. Ainsi, nos perroquets de service ont poussé des cris d’orfraie face à la réaction réactionnaire de cette « française arrogante » osant malmener la joyeuse troupe d’« honnêtes citoyens venus manifester leur dégoût du fascisme » ! Il va de soi que tout l’appareillage conceptuelle de l’engeance médiatique soit à géométrie variable et que les inversions de sens soient une pratique courante dans le milieu « journalistique ». La Presse canadian (PC) allant jusqu’à accuser un des membres du service de sécurité de Marine Le Pen d’avoir « agressé » … les agresseurs en présence !
Manifestement renseignés par les plus hautes instances politiques, nos fiers à bras de la rectitude politique ont pourchassé Marine Le Pen jusqu’à Montréal pour organiser une manifestation devant sa chambre d’hôtel au point que la direction du Sheraton allait forcer sa cliente à aller crécher ailleurs ! De fil en aiguille, tout ce travail de sape aura pour effet de provoquer l’annulation du point de presse prévu à Montréal et permettra aux merdias d’inviter « la trouble-fête » à prestement retourner chez elle. Le très « sérieux » Le Monde se gaussant de la monumentale débandade de cette tournée avortée … on aura compris que la boucle était bouclée.
Cerise sur le gâteau, une visite d’entreprise au sein de l’avionneur Bombardier aurait été annulée à la dernière minute par les autorités fédérales. Il va de soi que Marine Le Pen, ainsi que tous les autres membres de la délégation du commerce international du Parlement européen, aurait pu contaminer les malheureux travailleurs de ce secteur industriel qui est sur le point d’être complètement délocalisé vers des pays où la main d’œuvre est moins « onéreuse ». Tout le reste est à l’avenant …
La population n’est plus dupe

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, Marine Le Pen a réussi à mettre en œuvre un véritable plan B médiatique au point de pouvoir prendre la parole sur les ondes radiophoniques à plusieurs reprises. Ses interventions ont suscité un indescriptible raz-de-marée en provenance de la classe des « sans-dents » québécois, pour parler comme le bien-aimé François Premier, toutes réactions qui venaient faire mentir la menterie pathologique de la caste politique et de ses chiens de garde merdiatiques. Le commun des mortels semble soutenir Marine Le Pen dans son combat pour que soit questionnés les quotas d’immigration, des notions aussi traficotées que la citoyenneté, le droit d’asile ou la laïcité et que la question des frontières soit remise au goût du jour dans les meilleurs délais.
Marine Le Pen, peu importe que l’on soit d’accord ou pas avec certaines de ses positions, nous fait penser à Donald Trump en cela qu’elle détonne sur le paysage politique actuel en agissant comme un puissant révélateur. Deux chalengeurs qui ferraillent des deux côtés de l’Atlantique contre de puissantes oligarchies poussées dans leurs derniers retranchements … dans un contexte où le citoyen lambda en a plus qu’assez des concepts éculés manipulés par les oligarques en poste. Populiste ? Marine Le Pen et sa formation politique le sont sans ambages, mais encore … osant défier les diktats de la rectitude politique, et faisant fi des oukases qui la visent, la cheffe frontiste est venue nous « brasser la cage ». Dans un contexte où les mondialistes ne font plus de quartier, il est urgent que les citoyens reprennent la main sur la joute politique. Parce que les derniers événements qui ont ensanglanté la Belgique viennent nous rappeler l’urgence de mettre de l’ordre dans nos maisons dévastées. La langue, les frontières, l’éducation de la jeunesse, l’importance de la famille, la transmission des valeurs et la mémoire collective ne sont plus des sujets tabous. Il ne reste plus qu’à botter en touche, à savoir dégommer la classe de parasites qui nous empêchent de penser par nous-mêmes et … d’exister !

Squared

Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2016

    En lien avec le commentaire de Michèle Clément:

  • Michèle Clément Répondre

    15 avril 2016

    Anne-Marie Dussault a été le parfait reflet de ce qui se passe à l'Assemblée nationale depuis l'arrivée de Jean Charest, en 1998.
    Dès sa première rencontre avec ses députés comme chef du PLQ, il avait posé le mot d'ordre: "À partir de maintenant, il vous faudra apprendre à haïr ceux d'en face", tel que rapporté par Michel David dans l’une de ses chroniques.
    Comme on a pu le constater avec stupeur, il est parti à la retraite après avoir proféré le plus grand déni de démocratie de notre histoire récente lors de son discours à l’occasion du Printemps Érable :
    « Ou vous êtes avec nous ou vous êtes pour la violence ».
    Presque 20 ans, maintenant, d’éducation et d’entraînement à la haine ont intoxiqué l’esprit de notre classe politique. Ils ne sont plus des adversaires à convaincre mais des ennemis à abattre.
    Aucune tentative de débat d’idées ne trouve grâce aux yeux du PLQ. Toutes et chacune tourne à l’insulte personnelle, à la foire d’empoigne, à la médisance, à la calomnie, à la diffamation.
    L’intoxication a tellement profondément pénétré les esprits que la dernière campagne électorale s’est gagnée par le martèlement tonitruant des termes de la haine travestie en peur viscérale de l’identité.
    Tout comme en France avec le Front national, « du concept honorable d’identité, on a fait un brandon de discorde porteur de toutes les ambiguïtés……Il faut de plus en plus souvent entendre un réquisitoire de nos élites contre notre peuple. »
    Il n’est donc pas étonnant que madame Dussault nourrie quotidiennement à cette table ait agressé la personne de madame Le Pen plutôt que de la confronter à ses idées, ses principes, ses valeurs.
    Nous ne lui demandions pas d’être d’accord mais d’avoir la décence et l’habilité journalistique de laisser s’exprimer à sa façon, la Chef du Parti politique d’un pays ami, élue démocratiquement, dont tous les électeurs ne sont pas plus terroristes que ceux des nôtres qui ne cessent de regarder en silence s’étioler notre démocratie depuis 50 ans, au profit des lobbies de « ceux que l’on appelle « les investisseurs » et qui sont souvent de gentils spéculateurs » auprès desquels l’avenir du peuple ne trouve aucune résonance.
    Même nos politiciens les plus à gauche se sont portés malades, malades de peur du discours de haine que le PLQ dans toute la splendeur de son argumentaire de haine allait déverser sur eux pour les années à venir.
    Qui nous conduira en convalescence de ce mépris du peuple déguisé en détestation de l’autre?
    Le remède existe-t-il ou faut-il l’inventer? Y a-t-il un médecin dans la place?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2016

    Voilà une excellente synthèse. Il faut entendre Anne-Marie Dussault, au début de la quatrième minute de l'entrevue, reprocher à MLP d'avoir insulté...l'Oligarchie! On se pince tellement c'est surréaliste.
    Les journalistes sont les chiens de garde de la démocratie dit-on. Avec de pareils gardiens, l'élite n'a rien à craindre. Le troupeau docile dormira encore longtemps.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2016

    Ajout:
    Mais le plus curieux et ironique dans toute cette affaire, c’est que Marine Le Pen est venue précisément débattre d’idées. Ça a bien l’air que ça a fait peur à toute notre «oligarchie», et c’est à se demander, aussi, pourquoi Radio-Canada a fait faire cette entrevue par A-M Dussault, à être diffusée au 24/60… Imaginons si elle avait été présentée au jour prévu, le 22 mars, le jour même des attentats de Bruxelles… Mais on a jugé que ce serait, selon le mot même d’A-M Dussault, «inconvenant». – Ah! Oui? Et pourquoi donc? Ce seul mot serait susceptible d’une analyse plus en profondeur!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2016

    J’ai enfin réussi à visionner cette entrevue (ça a pris du temps avant qu’elle démarre à l’écran, au point que j’ai pensé qu’elle avait été supprimée).
    http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media-7464448/entrevue-danne-marie-dussault-avec-marine-le-pen-a-2460 .

    Si, comme le lui a d’ailleurs dit Le Pen à la fin de l’entrevue, Dussault l’avait plutôt interrogée sur ses idées politiques au lieu de lui envoyer dès le départ, et même tout au long de l’entrevue, des gros mots par la tête, on en serait sans doute sortis plutôt distants, et non sympathiques envers Marine Le Pen.
    Ayant reçu un courriel m’invitant à écouter l’entrevue suivante: http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media-7464448/entrevue-danne-marie-dussault-avec-marine-le-pen-a-2460m , j’ai cliqué, dans la liste des vidéos à droite, sur ce lien:
    https://www.youtube.com/watch?v=V5SCjWVmaZ8 . Une excellente analyse du "combat" Le Pen – Dussault en 8 rounds. Je n’aurais pu faire mieux!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2016

    Salut le jeune!
    Quel était le but de la vite de marine lepen et de la délégation européenne en terres québécoise? Le traité de libre-échange, négocié en secret, entre le Canada et l'UE, qu'elle comptait dénoncer, notamment chez Bombardier, comme tu le soulignait si bien, dans une entreprise "Québécoise" en passe d'être tout et n'importe quoi, sauf Québécoise.
    Il ne fallait surtout pas que ce sujet soit abordé et c'est cela chose réussit avec le feu nourrit des mondialistes en poste dans tout les partis politiques et cette gauche et ses jeunes et moins jeunes idiots utiles au service de la doctrine du capital apatride.
    Habitué à être assis sur ses mains à se faire donné la becquée, la populace et ses élites se sont laissé emporté, submerger, par leurs émotions, sans comprendre, encore une fois, à quel point ils s,en sont tous fait passé une petite vite.
    FR

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2016

    Marine Le Pen a donné une véritable leçon de Gros Bon Sens à notre classe politique complètement déconnectée, inculte et illettrée. Elle nous en a mis plein la vue avec sa verve, sa passion pour son peuple et sa connaissance de son sujet.
    Dans son miroir, nous n'avons vu chez les cerbères du système comme A. M. Dussault que médiocrité et fadeur infinie.
    La leçon fera son chemin dans le peuple et je crois bien qu'elle sonne le glas de toute la classe politique actuelle, y compris le PQ et son chef Pierre Karl Péladeau qui n'a ni l'envergure, ni la culture, ni une connaissance suffisante de la langue française pour représenter et défendre adéquatement le peuple québécois.
    Nous avons affaire non seulement à des incompétents, mais aussi à des gens dont la préoccupation principale est le pouvoir et les avantages pécuniaires et sociaux qui lui sont associés. L'intérêt du peuple est absent.
    Nous avons besoin, et vite, d'une Marine Le Pen québécoise pour nous sortir de cette souricière et nous guider vers le salut.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2016

    Magnifique votre article....
    Quand-est-ce que les Québécois vont cesser de dormir et laisser passer ce qui les détruit à petite flamme? Quand-est-ce qu'ils vont commencer à réagir à la classe politique québécoise qui n'a pas de classe justement?
    Marine Le Pen nous a amené la transparence de ce qu'il ce passe au niveau européen, mondial et québécois.
    Les parallèles avec le Québec sont flagrantes. Le pire est que nos politiciens (l'opposition) le savent et ils ne réagissent pas. Dans le cas de Marine Le Pen ils s'unissent avec leur adversaires politiques contre elle. Ils participent à la dénigrer, la baffouer... Alors, font-ils front commun avec leurs adversaires? Et si oui, l'opposition ici au Québec n'existe pas. - N'est-ce pas?. Ils font donc tous partie de la même vague. Et nous, les gens, le peuple on est où dans ça?
    Vous acceptez-ça vous?...wow...Mais...d'accord, chacun est libre de choisir...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 mars 2016

    Un autre magnifique exposé qu'on voudrait avoir le talent d'écrire.
    Vous êtes magnanime, je reste petit: Les 2 séniors radiocanadiens Auger et Dussault ayant frappé leur Waterloo en essayant de causer français avec elle, ont tenté du damage control le lendemain chez Catherine la complaisante... mais les 3 ont fait figure de nullos!
    Les endimanchés d'un gala télévisé s'étaient auparavant laissé piéger par l'obligation d'ovationner un immigré jouant son rôle de parfait intégré à notre Société, "qui peut se défendre toute seule"... avec les résultats que l'on sait!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2016

    À M. James A. Wilkins
    voici un lien pour visionner la fameuse entrevue:
    http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media-7464448/entrevue-danne-marie-dussault-avec-marine-le-pen-a-2460
    À M. Gaston Carmichael
    J'ai visionner la vidéo du "Petit Journal". C'est vraiment déconcertant de voir à quel point les médias nous manipulent. Et surtout de voir le public de larbins qui s'exclame à chaque commentaire mesquin fait par l'animateur biaisé.

  • James A. Wilkins Répondre

    26 mars 2016

    Autre texte rafraichissant sur notre incapacité diplomatique. Est-ce mon ordinateur ou Radio-Cadenas, je ne retrouves plus l'entrevue d'Anne-Marie Dussault disponible comme par hazard?

  • Lise Reid Répondre

    25 mars 2016

    Le plus triste c'est notre démocratie qui en prend dans les dents. Très bon texte qui nous informe et nous stimule. Au Québec on aurait bien besoin d'une Marine Le Pen.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2016

    Et vlan dans les dents !
    Merci pour ce texte, vous êtes dans le mille.

  • Serge Jean Répondre

    25 mars 2016

    Magnifique, quatre Iris d'or!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2016

    Dans le contexte québécois/canadien, son discours est carrément subversif. Il fallait absolument protéger les chastes oreilles québécoises de tels propos.
    Nos multiculturalistes chevronnés ont donc fait tout en leur possible afin de nous boucher les oreilles.
    En France, "Le Petit Journal" a fait un montage de l'entrevue du 24/60, et a réussi à donner le beau rôle à A-M. Dussault.

    Visiblement, Mme Le Pen dérange beaucoup de monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2016

    merci, vous êtes une véritable bouée de secours... rassurant de voir de voir des jeunes oser s"exprimer ainsi avec une telle lucidité..ne lâchez surtout pas. Nos politiciens toutes couleurs confondues ne sont plus capables de faire leur job car ils sont tous corrompus pas le pouvoir et l'argent . Seule la jeunesse pourra continuer à se battre pour les vraies valeurs, redonner notre dignité et repartir l'argent de façon équitable avec un vrai projet de société pour le Quebec.