Résurrection?

Est-ce le début d’un miracle ou un leurre ?

Tribune libre

Résurrection !
Est-ce le début d’un miracle ou un leurre ? Je ne sais pas. Mme. Marois parle d’indépendance…wow, c’est nouveau ! Comme on dit, laissons la chance au coureur. Toutefois, à mon avis, ce n’est pas en parlant de référendum qu’on va attirer les indécis mais en expliquant les bienfaits et, honnêtement, aussi les difficultés probables d’avoir son pays à soi ainsi que la manière de les surmonter. Encore une fois laissons la chance au coureur. Cependant, il faudra, pour nous les indépendantistes, la surveiller de près pour voir si ce n’est pas une autre entourloupette pour aller chercher nos votes. Si ce n’est pas le cas, il faudra, tous ensemble, l’appuyer à 200%.
Le parti Québécois est le seul, pour l’instant, qui a une assise légale et une organisation capable de nous amener vers l’indépendance…en autant que les instances du parti veuillent bien ne pas mettre sous le tapis cette option qui est la seule façon de se sortir de cette mort lente que nous vivons présentement. Le gouvernement Charest, le croque-mort du Québec, est en voie de mettre en place tous ses pions, ces embaumeurs patentés experts des PPP néfastes, il a commencé, de diverses manières, à démanteler notre colonne vertébrale financière avec la Caisse de Dépôt. Il tente de nous faire passer les 40 MILLIARDS de pertes comme de la p’ite bière. Il ne veut pas d’enquëte sérieuse sur le sujet, pourquoi croyez-vous? Henri-Paul Rousseau après avoir sabordé son bateau, avant le naufrage, est allé recevoir ses récompenses chez le requin en chef et ennemi principal du Québec, Paul Desmarais.
Les scandales du gouvernement Charest font légion, il y en a tellement que c’est en train de devenir banal. Les Québécois, vous et moi, nous nous faisons voler avec une telle effronterie, une telle malhonnêteté que maintenant, nous n’avons plus le choix si nous voulons survivre. Il est bien évident que les fédéraux vont regimber, ils vont nous sortir encore les mêmes « chasse-moineaux », tenter de nous faire peur, tenter de nous rabaisser, de nous faire passer pour des racistes, des toutes sortes de choses mais c’est à nous d'être suffisamment solides et de mettre aux poubelles nos vieux complexes hérités de notre passé soumis aux conquérants. Les anglophones nous méprisent, c’est évident. Les anglo-saxons ont toujours méprisé leurs conquis, à ce sujet le Québec ne fait pas exception.
Le gouvernement Charest est en voie de détruire tous les acquis sociaux que nous avions, les uns à la suite des autres. Lors du dernier référendum, en ’95, Jacques Parizeau, en financier éclairé, avait tout préparé pour passer d’un pays soumis à un pays libre. Le temps faisant son œuvre, il serait je crois trop âgé maintenant pour diriger un tel mouvement, il nous faut de la relève forte. Cependant, je vois M. Parizeau comme notre grand-père national, notre sage à qui on peut demander conseil.
Ceux qui me lisent m’ont souvent fait le reproche de ne pas y aller avec le dos de la cuillère, d’être brutal dans mon choix de vocabulaire. C’est vrai, il faut que ce soit fait. Pourquoi ? Poser la question c’est y répondre. Dans les années 60, 70 et même un peu après, les Québécois étaient motivés, on en avait assez de se faire passer des sapins, et comme je disais hier soir au téléphone, toute la forêt. Ensuite, après un référendum entaché d’irrégularités illégales, (excusez le pléonasme) nous l’avons perdu de peu. Après cette victoire volée, la machine propagandiste fédérale y est allé à fond de train et nous avons continué à replier l’échine et à nous dire : ….oui mais si on déclare l’indépendance, Ottawa ne voudra pas… ! Il faut faire la part des choses!
Depuis quelques décennies, beaucoup de pays ont acquis leur indépendance, des plus grands et aussi des plus petits que le Québec, souvent avec peu de moyens, beaucoup moins que le Québec, comment se fait-il que nous n’ayons pas eu le courage de l’exiger?
Nous en sommes à la phase de prise de conscience. Le ministère de l’Éducation fait des pieds et des mains pour produire des cancres, pour décourager les jeunes d’étudier par diverses mesures qui démotivent aussi les professeurs. Les cours sur les religions en est un exemple probant. C'est très impopulaire et ces cours n'ont pour but que de noyer le poisson, de nous diluer dans la grande masse canadienne. La religion c'est une décision privée, ce n'est pas à un état laïc de l'enseigner. Tout est fait pour créer la zizanie. C'est voulu. Les écoles juives se foutent totalement de nous, du Québec. Elles font ce qu'elles veulent et la Courchesne n'a pas le courage de respecter sa propre loi. Imaginez l'image de nous qu'elle projette. La loi est faite pour tous, pourquoi devrait-il y avoir une exception juive?...ensuite ce sera quoi, une exception musulmane et quoi encore. Tout pour semer la zizanie vous dis-je, et ensuite ils veulent que nous, les "Québécois de souche francophones" nous respections la loi?! Aberration! Il faut prendre conscience qu'il est beaucoup plus facile de contrôler des cancres que des gens instruits. Les jeunes n’apprennent pas l’histoire. Le ministère de Charest a tronqué notre histoire pour faire prendre aux jeunes le chemin des faussetés approuvées par nos conquérants, rien pour les faire voir tels qu’ils sont. Qu’attendons-nous pour nous réveiller. On ne peut plus faire confiance aux autorités quelles qu’elles soient. Elles sont au service du grand capital anglophone. Même les divers services policiers sont maintenant suspects. Ces derniers sont au service du grand capital, non de la population. Lors de grands rassemblements, ils envoient des agitateurs pour provoquer des désordres leur donnant le prétexte idéal de faire des arrestations de masse et avec la complicité des médias, faire passer la démonstration publique pour désordonnée et marginale. On doit devenir extrêmement vigilant. C’est notre survie qui en dépend.
Ivan Parent


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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2009

    La souveraineté sectorielle : Réalisme politique ou opportunisme électoral?
    À mon sens, la pression était devenue tellement forte, qu'il a bien fallût que Pauline nous lâche un petit quelque chose avant les vacances afin de ne pas faire littéralement éclater le parti !
    Mais, tout ceci sent la mise en scène et la manoeuvre à plein nez si vous voulez mon avis...
    Lorsqu'on cherche à faire l'indépendance, on ne vend pas de la culture, des communications, des rapports d'impôts ou du sirop d’érable made in Québec...
    On vend : «l'indépendance».
    De plus, il me semble que nombre des propositions de Madame Marois sont tributaires et vulnérables à la Cour suprême du Canada, exactement comme le port du Voile islamique dans les institutions publiques. Québec aura beau voter tous les règlements qu'il voudra, s'ils sont déclarés inconstitutionnels ou de ressort fédéral, ils seront inopérants.
    La chose à faire demain matin, n’est donc pas de gosser après des leurres et des détails, mais d’en appeler à la rédaction d’une constitution.
    Et cette dite constitution afin de protéger les droits des citoyens-nes devra être nécessairement être «de gauche» pour espérer recevoir l’appui populaire.
    Merci pour ton article cher Ivan,
    Tu es toujours aussi intéressant !
    Christian Montmarquette
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2009

    Cependant, il faudra, pour nous les indépendantistes, la surveiller de près pour voir si ce n’est pas une autre entourloupette pour aller chercher nos votes. Si ce n’est pas le cas, il faudra, tous ensemble, l’appuyer à 200%.(Ivan Parent)
    Nous n'allons certainement pas nous transformer en surveillant du PQ. Le PQ doit trouver l'humilité de se présenter comme un des wagons du mouvement indépendatiste. Ce wagon ne doit plus se considérer détaché du train.
    Nous n'avons rien à appuyer pour l'instant. Le plan est une ébauche dont les quatres actions de base (le trajet) doivent êtres déterminées par l'ensemble du mouvement (le train). Tant que le wagon principal n'aura pas mis en place ce système de communication entre les wagons, le train n'ira nulle-part.
    C'est le plan lui-même qui devra être appuyé à 200%. L'appui au PQ dépendra de son appui au plan. Notre loyauté sera envers le plan et non envers un des wagons.
    La présentation d'une étonnante étude-sondage par Jacques Parizeau donne la mesure du degré de "rupture" que les Québécois sont prêts à soutenir dans leur intérêt national et identitaire :
    http://www.tagtele.com/videos/voir/39184/
    Ce sondage est une affirmation claire par le peuple québécois qu'il se considère absolument distinct de la communauté anglophone du Québec et qu'il souhaite TOUTES les actions qui serviront ses intérêts exclusifs.
    Le peuple est de notre bord, mais ne croit pas que le PQ est de son bord. C'est clair. Ce sentiment a atteint les militants eux-mêmes ! Le PQ se retrouve seul dans son coin.
    Pauline Marois nous présente quatre voix d'actions dont les actions spécifiques (en fonction des intérêts exclusifs à ces Québécois de notre bord) restent à établir.
    Des actions strictement au service de cette distinction nationale identitaire, collective, évitant les considérations du spectre politique gauche-droite et du spectre souveraineté association-indépendance.
    Le peuple québécois, comme la communauté anglophone, votent pour un gouvernement qui servira leurs intérêts propres.
    Le sondage montre clairement que les Québécois vivent cette distinction. Ils n'ont pas besoin d'un parti qui sert les intérêts de la communauté anglophone. Il y a le PLQ pour çà.
    Le PQ doit choisir son bord. Il est au service des Québécois ou de la communauté anglophone. Il ne peut servir deux maîtres.
    Les quatre plans d'actions devront en être des symboles forts.