Réponse à M. RBDC

Renommer les Québécois...Canadiens-français

et le Québec...Canada Français

Tribune libre

M.RCdB, je ne sais pas pourquoi vous m’écrivez, dans vos commentaires, en réponse aux miens sur le texte de M. Labrie : «M. Bousquet pourquoi toujours faire l’enfant ? », vu que je suis assez sympathique avec votre théorie du retour de notre désignation de Québécois, depuis les années 60, à Canadiens-français. Je n’ai fait que l’exposer en tentant de mieux l’éclairer.
Je ne vois qu’un gros os pour nous ici, en retournant à la désignation de Canadiens-français, c’est qu'à part des Acadiens, les autres francophones du ROC, pas encore assimilés,sont aussi des Canadiens-français, ce qui pourrait mêler un peu nos cartes du genre : À un référendum sur l’avenir des Canadien-français du Québec, qui aurait le droit de voter en plus des Canadiens-français du Québec ? Nos Anglos du Québec et/ou nos compatriotes francophones du ROC ?
Ce qui précède ne me semble pas des questions enfantines mais une sérieuse réflexion sur ce qui serait réalisable et acceptable par la communauté internationale ou pas si le OUI l’emportait dans de telles circonstances.
Un drapeau unifolié, avec une feuille verte, avait déjà été choisi, comme symbole, par les Canadiens-français dès 1903. Les Canadians nous l’ont copié en colorant la feuille de la couleur royale, le rouge, qui signifie le sang versé par les soldats avec fond blanc, la neige en plus d’avoir adopté notre chant patriotique, le O Canada, comme hymne national.


Laissez un commentaire



34 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    28 décembre 2010

    «O Laurentie, mon pays, mes amours!»
    Quel beau projet de nommer mon nouveau pays auquel j'ai travaillé et lequel j'ai espéré, nouvelle naissance sortie de mes douleurs et de mes attentes, de mes erreurs et de mes espoirs, en toute liberté et amour.
    Je crie ton nom "p a y s" sans comprendre le coeur de pierre de John James qui est mon PM sur le siège de Québec en notre Assemblée Nationale.
    Comprendra-t-il de partir maintenant ou sera-t-il défenestré? Je hais la violence qu'il nourrit par son arrogance perpétuelle.
    Comment le peuple a-t-il pu errer en ce 8 décembre 2008? Ah oui, c'est vrai, nous avons trompé le peuple "crédule-de-bonne-foi" en cachant la perte insouciante de 40 milliards de grains de sable nommés dollars, bien engrangés dans notre Caisse de dépôt à tout le monde.
    Un jour, nous aurons dans les mains le dollar québécois, $ QC pour mieux gérer nos économies et notre économie.
    Oui pays de la République de Laurentie avec un nouveau drapeau où j'y vois tout le territoire du Québec, incluant le Labrador québécois.
    Et les autochtones qui sont nés comme moi en 1943 et tous les autres nés chaque année de notre siècle et du siècle dernier n'étaient pas là avant moi. Moi aussi, j'ai des ancêtres. Mais par solidarité humaine, j'en ai plein les bras de vivre le moment présent.
    Nous avons tous besoin des uns, des autres et c'est pour cela que le salaire minimum devrait être augmenté substantiellement de 1$ par semestre jusqu'à ce qu'il génère un salaire annuel décent. De toute évidence, ce salaire revient immédiatement dans l'économie locale pour plus de prospérité et plus de partage.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2010

    Si c’est la réalité qui l’emporte, vous n’êtes plus en effet qu’un Québécois, et vous avez ainsi accepté d’être ce en quoi l’Anglais puis Ottawa ont demandé à nos ancêtres de se transformer, et qu’ils ont toujours courageusement refusé. Vous n’êtes plus français, vous n’êtes plus Canadien-Français, vous êtes quelque chose d’autre, quelque chose de neutre, de pluraliste, de multilingue. Si c’est la réalité qui l’emporte, vous n’êtes rien d’autre que le citoyen d’une province, d’un État colonial comme n’importe quel étranger qui s’y est établi hier. Si c’est la réalité qui l’emporte, vous n’êtes plus que le fruit de la Conquête et c’en est donc fait de notre rêve d’indépendance nationale, que le Québec soit indépendant ou pas. Bien plus, si c’est la réalité seule qui importe, alors tout rêve, tout idéal, toute transcendance disparaît à jamais. Mais qu’importe «c'est ça qui est ça» et puis après tout, en bon Québécois, vous vous en sacrez comme tout le reste…
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2010

    Franchement, quelle perte de temps que cette question.
    Nous sommes aujourd'hui Québécois. C'est le principe de la réalité qui prévaut.
    Va-t-on investir nos énergies à de pareilles culbutes sémantiques ? Le Québécois moyen s'en sacre de Canadien-français, Français canadien, Canadien ou Laurentien.
    Pendant ce temps, à Ottawa...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2010

    M. Tremblay, si on doit renier notre francité, à quoi bon tout ceci? Ce qui pose précisément problème dans cette absurde québécitude adoptée il y a quarante ans à peine, c’est qu’elle nous définit chaque jour moins français (et moins catholiques aussi), qu'elle nous «acculture», qu’elle nous entraîne toujours plus vers le bilinguisme et le pluralisme identitaire. Je ne vous suis pas.
    Joyeux Noël!
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    "Il n’y a aucune erreur à parler de Canadiens-Français avant 1763. L’expression « Canadiens François » ou « François Canadiens » datant du tournant du XVIIIe siècle."(Chevalier de Beauchene)
    Ce sont les Français qui nous appelaient ainsi, pas nous-mêmes. Les Canadiens faisions bien la différence entre nous et les "maudits Français". :-)

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2010

    Ô Canada! mon pays, mes amours est une chanson patriotique canadienne-française écrite par George-Étienne Cartier au XIXe siècle. Elle ne doit pas être confondue avec le Ô Canada, qui est aujourd'hui l'hymne national du Canada.
    La chanson fut chantée pour la première fois le 24 juin 1834, lors d'un banquet organisé à Montréal par Ludger Duvernay pour la fête de la Saint-Jean-Baptiste (aujourd'hui la Fête nationale du Québec).
    Les paroles sont publiées pour la première fois dans l'édition du 29 juin 1835 du journal La Minerve, puis dans Le Chansonnier des collèges en 1850, cette fois-ci avec la musique, mais seulement quatre des six vers originaux. Elle fut plus tard reproduite dans Le Passe-Temps le 21 juin 1913.
    Ô Canada! mon pays, mes amours est enregistrée pour la première fois sur 78 tours par Victor Occellier et Joseph Saucier vers la fin du dix-neuvième, puis en 1925 ou 1926 par Rodolphe Plamondon. En 1976, Roger Doucet l'inclut dans son long jeu intitulé Chants glorieux.
    La musique que nous connaissons aujourd'hui est une composition de Jean-Baptiste Labelle. Sans toutefois que cela soit définitif, on croit que les paroles et la musique furent mises ensemble par Ernest Gagnon entre 1850 et 1868.
    O Canada ! mon pays ! mes amours.

    [Cette chanson fut composée et chantée par George-Étienne Cartier en 1835]

    Comme le dit un vieil adage :
    Rien n'est si beau que son pays;
    Et de le chanter, c'est l'usage
    Le mien je chante à mes amis.
    L'étranger voit d'un oil d'envie
    Du Saint Laurent le majestueux cours;
    A son aspect le Canadien s'écrie :
    O Canada ! mon pays ! mes amours.
    Le Canadien, comme ses pères
    Aime à chanter, à s'égayer
    Doux, aisé, vif en ses manières,
    Poli, galant, hospitalier.
    A son pays il ne fut jamais traître,
    A l'esclavage il résistera toujours,
    Et sa maxime est la paix, le bien-être
    Du Canada, son pays, ses amours.
    O mon pays! de la nature
    Vraiment, tu fus l'enfant chéri
    Mais l'étranger, souvent parjure
    En ton sein, le trouble a nourri.
    Puissent tous tes enfants enfin se rejoindre; Et, valeureux, voler à ton secours;
    Car le beau jour déjà commence à poindre,
    O Canada! mon pays! mes amours!
    Pour en faire l'écoute:
    http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/musique_78trs/mt987.htm
    Modernisons cette chanson, Québec mon pays mes amours et faisont chanter le Québec tout entier.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2010

    M. Jean-François-le-Québécois, je sais bien que nos Premières nations étaient ici bien avant les blancs.
    Avant la venue des blancs en Amérique, le territoire était sauvage "dans le sens de pas développé" en très grande partie ne s'appelait pas le Canada.
    Les Français ont été les premiers à "exploiter autrement le territoire" et à se prendre pour des Canadiens, des habitants dans le sens de cultivateurs sédentaires qui prenaient possession de la terre. Nos Indiens se sont fait alors tasser.
    Le mot habitant s'est retrouvé dans plusieurs de nos chansons de notre folklore "canadien".

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    21 décembre 2010

    @ G. Bousquet:
    «... devrait nous demeurer puisque nous en avons été les premiers habitants...».
    J'ignorais sincèrement, que le terme avait déjà été utilisé. Je crois que le mot en question, mériterait d'être utilisé, dans le contexte d'un Québec souverain.
    Nos amis les autochtones, vous diront qu'ils étaient là avant nous, Français de souche, je le crains.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2010

    Il n'y a aucune erreur à parler de Canadiens-Français avant 1763. L'expression «Canadiens François» ou «François Canadiens» datant du tournant du XVIIIe siècle. C'est donc là, sans conteste, l'appellation la plus précise et la plus utilisée dans notre histoire pour nous mieux définir. Elle affirme notre enracinement sur cette terre que nous avons faite ainsi que notre francité fièrement conservée. Ceci dit, il est bien entendu que l'expression «Canadiens» est restée -entre nous- la plus usuelle parce que la plus simple, même si nous étions bien conscients depuis le début du XIXe siècle, qu'elle devenait de plus en plus équivoque, et aussi incidemment de plus en plus antinationaliste (comme se dire «Québécois» aujourd'hui...). Vous ne devriez pas donner trop d’importance à de petits travaux de vulgarisation émanant de la très fédéraliste Université Laval.
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2010

    Une des plus célèbres chansons de France . La version ci dessous daterait du 17e siècle et serait originaire de Normandie, probablement avec un autre air (il existe plusieur variantes y compris dans les paroles et le refrain) . Elle nous serait revenue ensuite sous cette forme via le Canada ou elle serait arrviée avec les colons du 17e siècle ou avec les soldats de Montcalm au milieu du 18e siècle (d'ou l'illustration) . Difficile à dire avec précision .
    En tous cas , la Claire fontaine servit de chansons de marche ou de bivouacs aux soldats français sur le nouveau continent puis d'hymne aux patriotes Franco-Canadiens lors de la révolte de 1837 contre les anglais et devint pratiquement le premier hymne national de la Nouvelle france.
    La chanson se chante en version féminine ou masculine en changeant quelques mots .
    interprétation : Quator Alouette (Québec)
    À la claire fontaine
    Men allant promener
    Jai trouvé leau si belle
    Que je my suis baigné
    Il y a longtemps que je taime,
    Jamais je ne toublierai.
    Sous les feuilles dun chêne,
    Je me suis fait sécher.
    Sur la plus haute branche,
    Un rossignol chantait.
    Il y a longtemps que je taime,
    Jamais je ne toublierai.
    Chante, rossignol, chante,
    Toi qui as le cœur gai.
    Tu as le cœur à rire...
    Moi je lai à pleurer.
    Il y a longtemps que je taime,
    Jamais je ne toublierai.
    J'ai perdu ma maîtresse
    Sans l'avoir mérité.
    Pour un bouton de roses
    Que je lui refusai,
    Il y a longtemps que je taime,
    Jamais je ne toublierai
    Je voudrais que la rose
    Fût encore au rosier,
    Et que ma douce maîtresse (et moi et ma maitresse)
    Fût encore à m'aimer (dans les mêmes amitiés)
    Il y a longtemps que je taime,
    Jamais je ne toublierai
    http://www.youtube.com/watch?v=Tiky5JvFb_E
    http://www.youtube.com/watch?v=0qKgN-JeMEQ

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2010

    @ Gébé Tremblay
    En effet, il n'y avait pas de Canadiens français avant 1763.
    Je n'avais pas vu cette erreur, lors de la publication sur le site.
    Je vais communiquer avec l'auteur de la présentation de cet essai.
    Merci !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2010

    Tous ces commentaires sont bien la preuve que la question identitaire n'est pas réglée au Québec. Certains lobbies souverainistes ??? ont imposé une nouvelle définition, sans doute afin de faire accepter l'immigration massive que nous connaissons présentement. Nous noyer dans une mer d'immigrants qui n'ont que faire de notre Histoire.
    Et si les NON francophones de 1980 et de 1995 en avaient pris conscience bien avant nous et qu'ils avaient appréhendé la situation actuelle... Qui sait ?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Merci M. Claude Jean pour ce chant patriotique et entraînant, en hommage à la Canadienne.
    Nous pouvons voir ici que les vêtements de ce quatuor Alouette sont agrémentés de ceintures fléchées, signes distinctifs patriotiques des Canadiens-français du temps qui pourraient être modernisés en fléchés pour aller avec les vêtements de maintenant.
    D’accord avec M. Tremblay que nous sommes un des peuples autochtones et fondateurs, défricheurs, et bâtisseurs de ce pays mais je crois que les mots et les symboles sont importants pour nous, francophones du Québec, nous tenir serrés pour mieux résister à l’envahissement et à l’anglicisation même s’il est préférable d’aller chercher une solide connaissance de l’anglais dans un Québec que nous voulons faire fonctionner solidement en français.
    Si nos fédéralistes étaient plus enclins à la souveraineté en nommant la Province de Québec, devenue pays : Canada français ou francophone ou nouveau ou autrement, faudrait le faire. Ça replacerait plusieurs chansons à la mode du genre : Un Canadien errant…Vive la Canadienne et Félix, le Canadien et toute notre histoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    @ Claude Jean
    Superbe chanson, dans un excellent français !
    Merci !

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Pour les nostalgiques.
    http://www.youtube.com/watch?v=l1rKP0mAt80&feature=related
    Cette chanson a été un chant identitaire des Canadiens Français.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Lachaine met le doigt sur un point.
    Nous sommes le même peuple, malgré toutes les dénominations que l'on donne au territoire (Canada, Laurentie, ou Québec).
    Nous sommes un des peuples autochtones et fondateurs, défricheurs, et bâtisseurs de ce pays.
    Nommez-le comme vous le voulez, son histoire et ses peuples sont les mêmes.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Fernand Lachaine est plié en deux. Tant mieux pour lui, ça lui fait toujours ça de pris, même si ne n'est pas très poli pour les commentaires précédents évalué au niveau de M. Elvis Gratton.
    Il aurait été plus intéressant que vous écriviez la ou les raisons qui vous font tant rire et ce que vous suggérez comme solution à notre situation dans la fausse confédération canadienne, même si ça demande plus de travail.

  • Fernand Lachaine Répondre

    20 décembre 2010

    Note à monsieur Frappier,
    Comme pour mettre encore plus d'humour sur les textes qui précèdent il serait sûrement opportun de faire jouer Elvis Gratton quand il parle des Canadiens Québécois Amaricains.
    Si Falardeau vivait encore il serait plier en deux car ce qui est écrit est en phase avec Elvis Gratton !!
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Dans mon texte sur la Laurentie, le «il» est André Dallemagne, évidemment.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Après tous ces commentaires et ces suggestions, je crois encore que le mot Canada avec ou sans qualificatif comme français, premier ou nouveau ou vrai ou autre chose pour le spécifier, devrait nous demeurer puisque nous en avons été les premiers habitants. Ça pourrait aussi être un dérivé comme Canayens, ce qui pourrait faire drôle : Les Canayens du Canada.
    Le nom « Québec » pourrait être conservé spécifiquement pour la Ville de Québec de M. Labeaume parce que Québec au Québec, ça fait pas mal Québec. Le mot Canada est bien plus connu à l’étranger que le mot Québec. Félix se présentait en France comme un Canadien sauf, peut-être en dernier, pour faire comme la tendance nouvelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Jean-François-le-Québécois suggère de nommer le Québec souverain, la Laurentie en écrivant: «Nous serions les Laurentiens, habitant le pays de la Laurentie, où coule le plus grand fleuve de notre continent !
    Cette suggestion est dans la ligne de mars 1958, quand la revue Laurentie de l'Alliance laurentienne publie une lettre qu'il transmet à la rédaction. Dans ce qui est peut-être son premier texte d'opinion politique en appui à l'indépendance du Québec, il affirme que la politique centralisatrice d'Ottawa depuis la Deuxième Guerre mondiale menace la survivance du Québec et que l'action autonomiste est globalement un échec en plus d'être insuffisante.
    Selon lui, l'État laurentien est non seulement possible, mais nécessaire et urgent. Il conclut son texte en invitant les partisans de l'indépendance à ne pas prendre position trop rapidement sur la forme du régime politique qu'adopterait « un Québec libre et rénové ».
    Qu'il soit socialiste, capitaliste ou corporatiste, cet État ne se fera pas si les indépendantistes échouent à réaliser leur unité au-delà de leurs opinions en matière d'organisation politique, de doctrine sociale et de croyances religieuses.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 décembre 2010

    Personnellement, j'ai déjà imaginé un autre terme, pour désigner notre nation, qui tiendrait compte de notre histoire et de notre réalité géographique, mais laisserait derrière nous les vocables amérindiens comme de «Québec» (voulant dire, rétrécissement du fleuve) et «Canada» (voulant simplement dire: chez nous)...
    Nous serions les Laurentiens, habitant le pays de la Laurentie, où coule le plus grand fleuve de notre continent!

  • Gaston Boivin Répondre

    20 décembre 2010

    Reprenons notre butin, dites-vous, monsieur Bousquet. Et oui, pourquoi pas. Mais tant qu'à faire pourquoi le faire à moitié. Désignons plutôt le Québec du nom de ''Vrai Canada''. Ainsi nous ne deviendrons ni des Canadiens, ni des Canadiens-Français, ni de vrais Canadiens, mais nous redeviendrons plutôt ''Les vrais Canadiens''.

  • Réjean Labrie Répondre

    20 décembre 2010

    Bonjour M. Bousquet,
    L'intérêt soulevé par la question du retour à l'appellation Canadien-français pour désigner notre peuple révèle le besoin ressenti par plusieurs d'entre nous de se démarquer du conquérant qui exerce sa domination sur nous.
    En effet, quoi de plus paradoxal que le terme Québécois qui englobe les ennemis de la nation, actifs ou passifs, ceux-là même qui nous regarderaient couler à pic dans l'assimilation sans lever le petit doigt.
    M. Bousquet, vous vous interrogez également à juste titre sur l'épineuse question de qui devrait pouvoir se prononcer sur l'accession à l'indépendance. Mon interrogation sur la chose avait également créé des remous dans l'article: Qui devrait avoir droit de vote lors d’un éventuel référendum ? Est-ce le peuple fondateur qui désire s’émanciper ou les autres ? http://www.vigile.net/Qui-devrait-avoir-droit-de-vote
    Continuons tous ensemble notre réflexion pour le pays à venir, à l'image de ce que nous sommes.
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Il faudra donc compter au Québec, qu’outre les droits des Aborigènes et des Métis, il y a aussi les droits des Néo-Français et de leurs descendants, ces Canadiens français d’avant 1763, ces Québécois que l’on pourrait encore qualifier de « Québécois de souche ».
    http://notrehistoire.net/essai_droit.htm

    Il n'y avait pas de "Canadiens français" avant 1763. Nous étions alors des Canadiens. Nous sommes le seul, l'original, et unique peuple Canadien. Nous sommes les fondateurs, avec "des" nations amérindiennes, d'un pays appellé Canada (du territoire du chef (Sagamo) Donnacona; Kanata) situé sur les rives du Fleuve Saint-Laurent.
    Les écrits des jésuites parlent déjà dans leurs textes (1633-1672) des Canadiens pour nommer et distinguer les "habitans" des Français de passage. Même les Amérindiens adoptent "Canadiens" pour nommer ces Français qqui sont nés et habitent le territoire de Donnacona.
    Un peuple, une nation, s'est formée, naturellement. Sans aucune planification ou intention.
    Nous ne nous sommes pas faits Canadiens, c'est le pays qui nous fait Canadiens. C'est un épiphénomène. De même que ce fut un épiphénomène notre adoption du terme Québécois. il ne fut pas imposé ni décidé. Il s'est produit naturellement. Nous ne sommes pas devenu un nouveau peuple en se nommant Québécois. Nous sommes le même peuple sur le même territoire. Notre histoire est la même.
    De même, on ne peut pas renommer un peuple ou nommer un peuple. Ce n'est alors que du constructivisme artificiel. Du "nation building".
    Nous sommes un peuple, tout ce qu'il y a de plus naturel et vrai.
    C'est pourquoi nous sommes si haïs et opprimés en Amérique du Nord. Nous rappellons une histoire que d'autres veulent faire oublier car ils en ont honte.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Robert Chevalier de Beauchesne qui écrit : « vous vous amusez parfois beaucoup à nos dépens. »
    Je me suis contenté, jusqu’ici, de savoir comment vous vouliez procéder en retournant les Québécois à la désignation de Canadien-français. Je trouvais curieux que vous suggériez la souveraineté du Québec à un peuple qui se désignerait comme des Canadiens-français. Vous avez répondu dernièrement à ce problème en suggérant de changer le nom de Province de Québec à Canada Français, idée qui se tient.
    Pour ce qui est de désigner qui exactement déciderait du sort du Québec, j’ai encore un problème à m’imaginer que nos Anglophones feraient partie des décideurs et qu’il ne serait pas possible de les exclure du processus. Un genre de grosse difficulté, à première vue.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Robert Chevalier de Beauchesne qui écrit : « Le fleurdelisé actuel nait en 1902 ou 1903, en 1926, orné d’un Sacré-Coeur, il devient drapeau national des Canadiens-Français, et en 1948, dépouillé de ce même ornement, il devient drapeau de la province, cette question me semble réglée.»
    Très bien mais ce drapeau a été adopté pour la Province de Québec, dans le Canada. Si nous changeons le nom de Province de Québec, tel que vous le suggérez, en Canada Français, pourquoi ne pas revenir au drapeau suggéré en 1903, l’unifolié vert du Canada Français avec le O Canada, version française. Ils nous ont pris notre drapeau, notre hymne national et notre désignation de Canadiens, nous reprendrions notre butin comme le disait M. Duplessis qui a fait adopter le Fleurdelisé.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    M. Bousquet, désolé de vous avoir brusqué, mais vous vous amusez parfois beaucoup à nos dépens. Des projets de drapeau, il y en a eu des dizaines, celui auquel vous faites devrait être du 19e siècle, alors que le tricolore français avait la cote (on y apposait au centre une feuille d'érable ou un castor). Le fleudelysé actuel nait en 1902 ou 1903, en 1926, orné d'un Sacré-Coeur, il devient drapeau national des Canadiens-Français, et en 1948, dépouillé de ce même ornement, il devient drapeau de la province, cette question me semble réglée.
    Les Canadiens-Français hors Québec ont quitté la patrie, il forme une diaspora voilà tout, on y peut rien.
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Voici la page Internet qui confirme que le drapeau à feuille d'érable, fièrement présenté par Jean-Baptiste en 1903, comme symbole Canadien-français, annonce le drapeau qu'adoptera le Canada en 1965, sauf pour la couleur de la feuille.
    http://www.collectionscanada.gc.ca/…

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Il me semble que l'idée de donner le droit aux anglophones de voter aux référendums sur la souveraineté des francophones équivaut à laisser voter les loups sur le droit des moutons de ne pas être mangés crus, même si c'est très démocratique, en principe.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Un chant patriotique canadien-français
    La création du « Ô Canada » résulte d'une commande politique du Lieutenant-Gouverneur du Québec, l'Honorable Théodore Robitaille. Celui-ci souhaitait doter les Canadiens français d'un hymne national en prévision de la tenue à Québec, en juin 1880, du Congrès National des Canadiens français. L'événement devait culminer par une grande célébration de la fête de saint Jean-Baptiste, patron des Canadiens français, le 24 juin. C'est au juge Adolphe-Basile Routhier que fera appel le Lieutenant-Gouverneur pour rédiger le texte de ce chant. Bien qu'une incertitude plane encore sur la suite des événements, il semble que le texte de Routhier ait été remis au musicien Calixa Lavallée qui en composa ensuite la musique.
    Pour en savoir plus sur le sujet consulter le lien suivant:
    http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-513/Ô_Canada_:_du_chant_patriotique_canadien-français_à_l’hymne_national_du_Canada.html
    Bonnes discussions et débats.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Vous trouverez peut-être des réponses dans cet essai juridique publié à l'adresse suivante : http://notrehistoire.net/essai_droit.htm
    Dans cet essai, nous avions voulu justement proposer une autre alternative, afin de nous libérer du piège dans lequel nous nous retrouvons actuellement. Piège, qui, me semble-t-il, s'est refermé sur nous avec toutes les conséquences que vous connaissez aussi bien que moi.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    J’ai écrit que je répondais à RBDC, une erreur, c’est RCDB qui sont les véritables initiales de M. Chevalier de Beauchesne, un « pseudo» que nous pouvons consulter comme auteur sur ce site.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2010

    Pour en savoir un peu plus sur le sujet consulter les liens suivants:
    http://www.erudit.org/culture/qf1076656/qf1192584/55855ac.pdf
    « Dites-moi quels sont vos symboles et je vous dirai qui vous êtes… 2e partie : la fleur de lis »
    http://www.erudit.org/culture/qf1076656/qf1191933/55828ac.pdf
    Bonnes discussions et débats.