Monsieur le député,
Je souhaitais vous écrire suite au débat actuel concernant la loi 14. Ce texte est une satire, une critique railleuse qui je l'espère vous amènera à reconsidérer votre position. Néanmoins les citations de René Lévesque sont pour la plupart d'entre elles véridiques.
René Lévesque, ressuscité à l'appel du député Eric Caire !
Juste avant les fêtes de Pâques, le député Eric Caire a lancé un vibrant plaidoyer pour sa propre assimilation.
La caricature est proche de cette réalité.
Petit retour en arrière :
Eric Caire : " La loi 14 avec son article de forcer nos enfants à aller à l'école française est scandaleuse [...]
René Lévesque n'accepterait pas cela.
S'il vous plaît, laissez-nous envoyer nos enfants et petits enfants à l'école anglaise, laissez-nous abandonner notre langue, notre culture, laissez-nous nous renier !"
René Lévesque se sentant calomnié est redescendu du ciel en ce jour de Pâques pour parler à ce député ainsi qu’à tous ceux partageant cette vision.
René Lévesque : « Monsieur Caire,
Le temps est venu de cesser ce débat de fou. Chaque nation envoie ses enfants dans les écoles de sa langue commune […]
Et le Québec, sur son territoire doit être aussi francophone que le reste du Canada est anglophone […]
Vous êtes atteint du syndrome du colonisé, du Québécois qui aurait préféré naître anglophone plutôt que francophone […]
Une séance auprès du Docteur Camille Laurin est devenue plus qu’urgente. »
Monsieur Caire,
Au-delà de la caricature, le Québec doit enfin devenir un pays normal, un Etat où il n’y a pas « de droit ambulatoire pour chaque individu » (citation de Monsieur Larose) mais bien un droit collectif, celui de vivre en français et de transmettre notre langue aux générations futures.
Oui à un Québec fort et fier qui fera rayonner sa culture à travers le monde !
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2013Ce qu'il faut comprendre c'est que plusieurs Québécois aiment être le traitement de 2 e classe et accepte très bien leur rôle de larbin. Même ils ne peuvent concevoir que les Québécois d'expression française peuvent diriger leur propre destinée.
En fait ils espèrent certainement être récompencés un jour par un bon emploi au gouvernement fédéral ou dans une belle entreprise anglosaxone. C'est cela qui manque au mouvement souverainiste: un réseau de contact et une propagande mené par un pro comme justement un homme comme Jean Garon, un des meilleurs communicateurs que le PQ n'a pas eu.