Radicalisation: enquête bidon

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Des universitaires londoniens accusent la société québécoise de racisme : rien de neuf sous le soleil

Selon le chercheur Amarnath Amarasingam, Canadien d’origine tamoule et membre de l’Institute for Strategic Dialogue de Londres, des jeunes musulmans éprouvent un malaise quant à leur place au Québec.


La Charte des valeurs du PQ aurait été un déclencheur de cette radicalisation, selon monsieur Amarasingam. L’idée d’interdire le port de symboles religieux ostentatoires dans les services publics aurait été reçue comme un rejet par ces jeunes, qui sont alors allés se jeter dans les bras consolateurs d’imams souvent autoproclamés qui, on l’imagine, leur auraient fait briller un avenir héroïque à travers l’action terroriste. Avec la clé du paradis en prime où 72 vierges les attendent.


Monsieur le chercheur cherche des explications multiples au fait que le Québec est un terreau si attirant pour la radicalisation de ces jeunes qui représentent un tiers de tous les radicalisés du Canada partis mener la guerre sainte en Syrie et en Iraq.


Arrière-pensées


Amarnath Amarasingam et ses collègues sont tentés de croire que la situation, loin de s’améliorer depuis 2016, se détériore. En effet, ces universitaires vivant hors du Québec estiment que les jeunes musulmans du Québec vont éprouver de plus en plus de malaise à cause de la montée des groupes identitaires, et c’est là que se révèlent les arrière-pensées de ces « spécialistes » à cause de l’importance accrue des partis politiques nationalistes.


Ces chercheurs — qui semblent ne chercher que ce qu’ils ont déjà trouvé — accusent les partis nationalistes du Québec, donc le PQ et la CAQ et les militants à la sensibilité nationaliste au sein de QS et du PLQ, de transformer des musulmans en fous de Dieu.


Quelle ignorance de l’histoire du Québec chez ces spécialistes et quelle condamnation de la culture québécoise ! Quelle vision québécophobe !


Ainsi le malaise des musulmans québécois reposerait-il essentiellement sur le fait qu’ils vivent non pas dans l’apothéose canadienne du multiculturalisme, mais dans un Québec réactionnaire. Les revendications au nom de la protection de la langue et de la culture de la majorité situeraient les Québécois à l’extrême droite du spectre politique, selon ces chercheurs.


Préjugés


Pour parler crûment, le nationalisme québécois dont ils ignorent l’histoire est donc une idéologie à combattre. L’indigence intellectuelle de ces spécialistes est choquante.


Ce sont des gens aliénés de la réalité historique du Canada. Que savent-ils du régime français, de la Conquête anglaise, de la révolte des patriotes et de la contribution du Québec à l’essor du Canada ? Ignorent-ils que la Révolution tranquille a été un des mouvements les plus progressistes au Canada ?


Que les gains démocratiques ont été portés par le nationalisme moderne ? Confondre le nationalisme québécois moderne avec le nationalisme fascisant qui sévit en Europe et avec les groupuscules identitaires qui s’agitent actuellement au Québec est au mieux une imbécillité et au pire un crétinisme intellectuel.


Ces chercheurs n’ont qu’un but : instrumentaliser la société québécoise pour en faire la cause du malheur des musulmans. Or, leur vrai malaise ne vient-il pas du djihadisme qui cherche à tuer au propre et au figuré la culture mécréante de l’Occident tout entier ?