Qui décide de l'avenir d'une nation ?

Qui devrait avoir droit de vote lors d'un éventuel référendum ?

Est-ce le peuple fondateur qui désire s'émanciper ou les autres ?

Tribune libre 2010


Il me semble fort à propos de réfléchir sur la question cruciale de
qui doit voter lors d'un référendum sur la souveraineté. En effet, c'est
ce qui peut faire la différence entre la victoire et la défaite comme
l'histoire nous l'a montré de si cuisante façon. Avec vous je m'interroge.
Supposons que les Canadiens disent :

"C'est notre pays qui est en jeu, alors, ça nous concerne, et par
conséquent nous devons pouvoir voter pour déterminer le sort de notre
pays".
Supposons que les anglos du Québec disent :

"Nous refusons que le peuple québécois dont nous ne faisons pas partie ait
son propre pays, nous considérant comme Canadiens, donc vous devez nous
laisser voter, vous devez nous permettre de les en empêcher".
Supposons que les allophones disent :

"Nous sommes arrivés ici depuis peu de temps. Nous ne comprenons rien à ces
histoires d'être un état souverain, ça ne nous concerne pas. Nous n'avons
aucune espèce d'attachement pour ce que représente le Québec aux yeux des
Québécois, nous n'y adhérerons jamais, donc nous voulons pouvoir voter
contre".
À bien y penser, les Canadiens, les anglos du Québec, les allophones ne
font pas partie de la nation même qui est animée du désir d'émancipation,
alors pourquoi devraient-ils pouvoir voter contre ? Ça ne les regarde pas.
Ceux que cela contrarie n'ont rien à voir avec nous, le peuple fondateur ;
au nom de quoi devraient-ils pouvoir décider à notre place ?
Doit-on faire partie de la nation qui a en commun les 1 000
caractéristiques fondamentales du peuple pour se prononcer, car ce sont ses
membres au fond qui veulent se donner un pays. On ne devrait pas dépendre
d'autrui pour prendre nos décisions. S'ils ne veulent pas d'un Québec
souverain, ils n'ont qu'à aller se relocaliser en Ontario parmi le Rest Of
Canada.
Car à ce compte-là, il suffirait de faire déménager au Québec 2 millions de
Chinois de la Colombie-Britannique aux frais du fédéral pendant un an et de
les habiliter à voter contre l'indépendance. Après tout, c'est nous qui
décidons de notre avenir, pas ceux qui ne font que vivre ici comme des
étrangers en refusant de s'intégrer à la culture majoritaire. Certaines
diraient que ça ne les concerne tout simplement pas.
On a pu lire que dans certains pays de l'est je crois, on avait déjà
procédé de cette façon ou qu'on y songeait sérieusement.
Ce sont là des considérations qui méritent d'être débattues. Plusieurs
points de vue peuvent être avancés dans un sens comme dans l'autre. Mais à
mon humble avis, c'est à notre peuple que revient l'entière décision de son
glorieux avenir dans la souveraineté du pays que sera un jour le Québec.
Quelle est votre opinion là-dessus ?
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie822 articles

  • 1 424 388

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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20 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    20 juin 2010

    Notre collègue M. Jacques Noël vient d'écrire un texte fort éclairant sur les pays Baltes qui ont accédé à l'indépendance et qui montre comment ils s'y prennent pour préserver leur identité nationale.
    Titre de son article:
    Comment l’indépendance nationale permet de sauver un peuple
    http://www.vigile.net/L-exemple-balte

  • Claude G. Thompson Répondre

    16 juin 2010

    @ Jean-François le Québécois
    Le collectif du 5 mai est le regroupement d'internautes citoyennement et politiquement engagés intervenant sur Vigile, qui a préparé l'Appel citoyen du 20 mai.
    Vous pouvez en savoir plus sur ce regroupement en allant sur "l'Appel citoyen du 20 mai" où une clé permet d'en savoir davantage sur le collectif et les buts qu'il poursuit.
    Claude G. Thompson

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    16 juin 2010

    @ Claude Thompson:
    Excuses acceptées.
    Mais qu'est-ce que le Collectif du 5 mai?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2010

    M. Labrie demande "de qui doit voter lors d’un référendum sur la souveraineté. En effet, c’est ce qui peut faire la différence entre la victoire et la défaite."
    Cette question est demandé et répondu par mon livre "Why Canada must end" qui est disponible sur internet a http://www.WhyCanadaMustEnd.com .
    En 1980 et 1995, c'etait le vote non-francophone qui est responsable pour la défaite de "oui". Mon solution -- s'appelle "le référendum à deux questions" -- va donner victoire au coté de "oui" par neutraliser le 20% bloc vote de "non" des non-francophones. En echange, les non-francophones gagneront leur propre province -- "Quebec West" -- dans un Quebec independent.
    Voir aussi http://tinyurl.com/l9dxpd

  • Claude G. Thompson Répondre

    15 juin 2010

    Monsieur Jean-François le Québécois
    Je comprends votre réaction après ma réponse à votre intervention. Comprenez la mienne et tout ira bien.
    J’ai déjà eu à faire des choix difficiles plus d’une fois dans ma vie, et qui ne plaisaient pas à plus d’un bien pensant. Ainsi, j’ai payé de ma personne en m’impliquant dans le collectif du 5 mai et je continuerai de le faire aussi longtemps qu’il sera nécessaire, qu’importe ce qu’on peut en penser. De la même façon, j’ai donné mon opinion sur le vote pour l’indépendance au nom de mes convictions sociales et citoyennes, qu’elles plaisent ou non à qui vous voudrez. Je ne vois absolument pas ce que cela peut avoir avec le fait d’être bien pensant. Ma hauteur ne dépasse pas celle du siège sur lequel je suis assis pour vous répondre et il n’y a pas davantage de tour d’ivoire dans laquelle je me réfugie pour porter des jugements.
    Votre réponse me plait beaucoup et m’a fait rire de bon cœur; aussi est-ce de bon cœur que je vous fais mes excuses pour mes propos un peu exagérés, étant donnés les bons échanges que nous avons déjà eus sur Vigile concernant d’autres sujets.

    Personne n’est infaillible, ni vous, ni moi et le reconnaître ne me pose aucun problème.
    Au plaisir,
    Claude G. Thompson

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 juin 2010

    @ C. Thompson:
    «Comme il vous arrive souvent de le faire, vous n’avez rien à dire et vous voulez qu’on le sache.»
    Si souvent, Claude? Au lieu de si facilement me lancer ça, de façon effrontée et gratuite, fournis-nous des exemples précis, tiens! Si tu veux ainsi me balancer un jugement, appuie-le sur quelque chose.
    Les gens qui ont «quelque chose à dire» (sic), ne sont que ceux qui partagent le point de vue de monsieur Claude Thompson, le détenteur de la Vérité, peut-être?
    Le langage est soigné, oui, mais l'attitude présomptueuse, et le discours fondé sur des idéaux qui passent difficilement les cadres de porte... Et la réalité, est que des Claude Thompson, soit des gens qui ne sont pas prêts à envisager, que quand l'on vise des objectifs, qu'il faut parfois faire des choix difficiles, qui ne plairont pas aux bien-pensants, aux idéalistes... il en pleut! Mais que ces gens-là, ne nous font pas avancer vers les résultats recherchés. Ils font des débats, point.
    Continue d'émettre des jugements du haut de ta tour d'ivoire, Claude. Et de lancer des attaques personnelles vers d'autres Vigiliens.Nos adversaires, eux, ne perdent pas leurs objectifs de vue. Jamais!

  • Réjean Labrie Répondre

    13 juin 2010

    Notre collègue Monsieur Jacques Noël vient de publier un article très informatif qui explique comment les Pays Baltes s'y prennent pour faire face à la situation. Nos élus gagneraient à s'en inspirer.
    Réjean Labrie
    http://www.vigile.net/L-exemple-balte

  • Claude G. Thompson Répondre

    11 juin 2010

    Monsieur J.F. le Québécois
    Comme il vous arrive souvent de le faire, vous n'avez rien à dire et vous voulez qu'on le sache.
    Si vous saviez lire, vous auriez compris que j'ai écrit: “ De la même façon, tout individu qui vient s’y installer et participe à son développement y a droit de parole et de vote.”
    Claude G. Thompson

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    11 juin 2010

    @ M. Claude G. Thompson:
    Vous écrivez: "... tout individu qui vient s’y installer et participe à son développement y a droit de parole et de vote."
    Ah? Mais prenons par exemple, le cas hypothétique d'une famille immigrante du Tiers monde, qui arrive chez nous. Si les membres de cette même famille n'apprennent pas du tout le français, qu'ils ne trouvent pas d'emploi, et en outre, font des demandes répétées d'accomodements raisonnables, dans leur milieu de vie...
    Est-ce que de tels gens, font une contribution bien intéressante, au développement de notre nation québécoise?
    Mentionnons en passant, qu'avec la politique du gouvernement de John James Charest, il vient s'établir ici, 50000 nouveaux arrivants par année. Soit en moyenne, un peu moins d'un millier par semaine. Nombre d'entre eux, ne trouveront pas d'emploi chez nous, en cette période de récession; et trop d'entre eux, n'ont présentement pas accès à des cours de français dignes de ce nom.
    Charest et sa bande, ont adopté une politique d'immigration massive, pour une et une seule véritable raison: noyer le fait français en Amérique dans une mer multiculturelle, rendant éventuellement la victoire du OUI mathématiquement impossible.
    Nous devons prévoir et agir en conséquence.

  • Claude G. Thompson Répondre

    10 juin 2010

    Monsieur Labrie
    Des spéculations comme les vôtres ne peuvent que nous inquiéter. J’y vois une inquiétante tangente qui ne pourrait mener qu’à l’intolérance, à la xénophobie et à l’arbitraire.
    Aucun homme sensé en 2010 en occident ne saurait tenir un discours aussi rétrograde et étroit.
    J’ai hésité à répondre à votre envoi, quelques intervenants sur Vigile ayant la fâcheuse manie de tenir des propos frisant la subversion et pouvant donner flanc à la haine raciale. Pour moi, c’est intolérable et ça ne mérite pas d’être débattu.
    Je n’ai pas été éduqué ainsi et ne le tolérerai jamais. C’est une honte à l’intelligence. J’entends les cris au scandale de mes ancêtres normands, celtes, écossais, irlandais et amérindiens. Le Québec appartient aux Québécois parce qu’ils l’ont habité, défriché, y ont érigé leurs villes et leurs villages, y ont installé leurs industries, leurs centres de culture, et y ont gardé vivantes leurs valeurs.
    De la même façon, tout individu qui vient s’y installer et participe à son développement y a droit de parole et de vote. C’est en tant que participants au présent tout autant qu’a l’avenir de la nation Québécoise, que tous les citoyens qui habitent le Québec voteront pour la venue de l’État Québécois dans l’union de toutes ses forces citoyennes, seule suprême et démocratique autorité.
    Vive le peuple souverain du Québec !
    Vive l’État souverain du Québec !
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2010

    Il serait contre-productif de proposer que les seuls « de souche » puissent voter.
    Une telle proposition serait reçue avec joie par tous les ennemis de l’indépendance du Québec. Mais pas seulement les ennemis de l’indépendance, les ennemis de la souveraineté aussi, les ennemis du Québec, les ennemis du plus élémentaire fait français d’ici.
    Cela conforterait tous ces québécois qui se disent « aussi » québécois. Voilà ce que dirait notre minorité de braillards de la communauté anglo : « Mais nous sommes aussi québécois »
    Et tous ces « aussi québécois » seraient bien heureux de Nous intimer de s’agenouiller, en suite d’une pareille proposition, comme l’ont fait les canadiens-français dans le passé.
    Il n’est pas nécessaire de suspendre ce qui est devenu un droit à une minorité de braillards. Mais il est devenu nécessaire que les partis politiques—et tout particulièrement les partis qui se disent souverainistes—s’adressent à Nous autrement que comme quantité négligeable.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2010

    @ monsieur Bousquet
    Dans votre dernier commentaire, vous dites ceci à monsieur Noël: " nos Anglos et nos indiens (sans majuscule) veulent voter pour tenter de bloquer la souveraineté et, vous avez raison ils remueraient probablement ciel et terre et l'ONU pour contrer le résultat d'un vote gagnant pour le OUI à la souveraineté du Québec." fin. Pourquoi les dirigeants du PQ n'ont-ils pas remué ciel et terre et l'ONU après le référendum volé par le gouvernement fédéral en 1995? Nous sommes dirigés au Québec par des politiciens qui ont une mentalité de perdants ("loosers"). Pas surprenant que ça déteigne sur le peuple! Les victoires morales, je m'en cr...!
    André Gignac le 10 juin 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    10 juin 2010

    M. Noel écrit : «Les Anglos vont vouloir partionner l’ile de Montéal, les Indiens partir avec le Nord.
    Alors ça donne quoi les faire voter s’ils ne respectent pas le résultat ? »
    Vous oubliez les gens de la Beauce et ceux de l'Outaouais qui pourraient vouloir partitionner aussi.
    Nos Anglos et nos indiens vont veulent voter pour tenter de bloquer la souveraineté et, vous avez raison, ils remueraient probablement ciel et terre et l'ONU pour contrer le résultat d'un vote gagnant pour le OUI à la souveraineté du Québec. Ça devrait chauffer et si leurs efforts ne réussissaient pas, il y aurait plusieurs lots qui déménageraient en Ontario.
    Faudrait alors importer des Acadiens et des Canadiens-français du ROC pour boucher les trous laissés par ces fuyards de la francophonie québécoise souveraine.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    Les deux référendums passés ne valent strictement rien. De la poudre aux yeux.
    Faire voter quels citoyens ? Les citoyens de quoi ? Il y a des "résidents" au Québec mais il n'existe pas de "citoyen" autre que des Canadiens. Le Québec ne contrôle même pas sa culture ni sa langue. Il ne représente donc aucune nation.
    Au nom de quel peuple ces deux référendums ? Aucun.
    La nation québécoise a, depuis ce temps, été reconnue au Canada. Ce sont les descendants des Français qui sont venu s'établir, qui se sont appelés Canadiens, puis Canadiens français et enfin Québécois.
    C'est à dire les descendants de tous ceux qui étaient habitants du Québec avant 1759 et qui habitent toujours le Québec. Tous les noms sont enregistrés.
    Ce peut être du côté du père ou de la mère et il n'y a pas de limite au nombre de générations.
    Celà veux dire que la majorité des Amérindiens et Métis du Québec peuvent s'en réclâmer et voter. Beaucoup d'anglophones aussi, et même des allophones.
    La seule chose que nous possédons c'est notre statut de nation. C'est cette nation qui vote.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    Belle naiveté. Le lendemain d'un OUI les anglophones,allophones,amérindiens et inuits vont contester le résultat.
    Vont se servir de tous leurs contacts internationaux pour dire que la question n'était pas claire, que la majorité n'est pas assez forte, que leurs droits sont menacés. Les Anglos vont vouloir partionner l'ile de Montéal, les Indiens partir avec le Nord.
    Alors ca donne quoi les faire voter s'ils ne respectent pas le résultat?
    Ce qui nous manque c'est UN leader capable de faire la job en 3 mois comme Havel ou Kolh. J'en vois aucun. On est poigné avec Pauline. Et y'a pas de dauphin.

  • Gilles Bousquet Répondre

    9 juin 2010

    M. Labrie écrit : «À bien y penser, les Canadiens, les Anglos du Québec, les allophones ne font pas partie de la nation même qui est animée du désir d’émancipation, alors pourquoi devraient-ils pouvoir voter contre ? »
    Si nous sommes des Canadiens-français, nos Anglos et nos allophones ne faisant pas partie du NOUS, ne devraient pas avoir le droit de voter pour la souveraineté d'un Québec ethnique mais les Canadiens-français des autres provinces devraient voter aussi puisqu'ils feraient partie du NOUS.
    Si, par contre, nous sommes des Québécois, ça veut dire que tous ceux qui habitent au Québec sont Québécois aussi incluant les Québécois anglophones et allophones. Dans ce cas, tous devraient voter pour une nation civique à la place d’ethnique mais le ROC et les États-Unis, les principaux clients de nos produits d’exportations, ne seraient pas du tout contents de refuser le droit de vote à leurs frères anglophones avec toutes les conséquences que nous pouvons envisager.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    Bonjour Monsieur Labrie,
    J'aime beaucoup votre approche de pensée. Mais je présume aussi que vous savez déjà qu'elle risque de soulever beaucoup de poussière. Elle demande en effet courage, honnêteté et raisonnement.
    On fait l'indépendance avec des séparatistes, ce que Monsieur Parizeau aime affirmer. Il faut se souvenir aussi que n'eut été des Landry, Bouchard, Larose, Marois, Beaudoin et Dumont de ce monde qui n'avaient cesse que de mettre le pied sur le frein avant le déclenchement officiel du second referendum, aujourd hui le Québec serait indépendant. Il n'y a pas place à l'hésitation dans ce genre de démarche.
    Monsieur Parizeau a connu une victoire incroyable en 1995, démontrant que oui, hors de tout doute, l'indépendance est possible. N'oublions pas qu'une majorité de Québecois francophones ont dit oui, les autres ayant dit non du à cette peur chronique chez nous, celle de l'éternel colonisé.
    Enfin la réalité est que de nouveaux immigrés, fraichement arrivés aux pays, ont décidé du sort du peuple fondateur du territoire.
    Soyons pragmatiques, cessons ce malhonnête projet de souverainneté par étapes, démêlons les cartes, comptons nous et allons y.
    Bien à vous,
    Stéphane Bélanger

    vis

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    Élection pour ou contre l'indépendance.
    Les ayant droit sont tous les citoyens québécois,francophones,anglophones,allophones,amérindiens et inuits,présents au Québec le jour du vote.
    Le gagnant est le groupe,indépendantiste ou fédéraliste, ayant le plus de votes pour.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    Monsieur Labrie
    Le Québec est indépendant depuis 1982 suite au rapatriement unilatéral de la constitution canadienne par Ottawa sans l'accord du Québec. Le gouvernement fédéral n'ayant pas demandé au Québec par voie référendaire son opinion sur ce sujet parce que ce référendum aurait été désavoué par les Québécois. Donc, ce que le Québec doit faire, expressément, c'est de se donner immédiatement une constitution et faire légitimer ou faire reconnaître le nouveau pays du Québec auprès des instances internationales. Le gouvernement fédéral n'a plus d'affaire au Québec et doit en sortir le vite possible! Affrontons la réalité et cessons de jouer à l'autruche! Proclamons la langue française la seule langue officielle au Québec et agissons comme un pays normal en prenant toutes nos décisions par nous-mêmes. Peuple québécois, réveille-toi, tu es libre! Vive la République du Québec! il m'a fait plaisir.
    André Gignac le 9 juin 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2010

    C'est une illusion de s'imaginer que la majorité des immigrants voteront pour et avec NOUS. Il n'y a aucun intérêt pour eux.
    Les seuls qui seraient habilités à voter lors d'un référendum ce sont les authentiques fondateurs de ce pays (de 1608 à 1763) et les immigrants de deuxième et troisième génération avec preuves à l'appui.
    Raciste ? Lors du dernier référendum les citoyens que j'ai rencontrés et les plus enragés pour le NON étaient des immigrants de première génération.
    Alors concluez. Et la situation n'ira pas en s'améliorant avec les 50 000 qui débarquent ici à chaque année.