Après avoir été accusé de se traîner les pieds dans le dossier, le gouvernement Charest lance une commission d'enquête sur la délicate question des accommodements raisonnables.
Niant faire preuve d'opportunisme politique, le premier ministre Jean Charest affirme qu'il n'avait d'autres choix que d'intervenir parce que selon lui, le débat à ce sujet était bien mal engagé au Québec.
Il accuse ses adversaires politiques, particulièrement le chef adéquiste Mario Dumont, d'avoir exploité cette question délibérément à des fins politiques.
M. Charest soutient que des cas ont été présentés à tort comme étant des accommodements raisonnables, citant entre autres les vitres givrées d'un YMCÀ de Montréal pour éviter de froisser les juifs hassidiques.
Il affirme que le débat repose sur un malentendu d'origine et que cette importante question ne mérite pas un tel traitement.
Les travaux de la commission, coprésidés par l'historien et sociologue Gérard Bouchard et par le professeur Charles Taylor, débuteront en mars.
Après une tournée de consultation à travers le Québec, les deux hommes formuleront leurs recommandations dans un an.
ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES
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