Un Québec sans Canadiens-français ne ferait jamais l'indépendance

Que restera-t-il du projet de pays?

Tous les autres sont contre, point final.

Tribune libre


Remplacez du jour au lendemain les 6 millions de Canadiens-français par 6 millions d'anglophones et d'allophones, croyez-vous qu'ils finiraient par faire du Québec un pays indépendant, enfin libéré du joug coercitif fédéral? Jamais en cent ans!

Le projet de souveraineté n'existe que parce que nous sommes un vrai peuple soudé, une vraie nation dont les membres se reconnaissent entre eux, dignes descendants des Canadiens-français d'antan, étant pour la plupart de la dixième génération en cette terre. Les 30 dernières années d'immigration croissante venue du tiers-monde démontrent que nous ne pouvons compter sur aucun autre que nous-mêmes pour mener à bien la réalisation de notre rêve souverainiste.

Les anglophones et les allophones opposent en bloc un non catégorique et buté à toute aspiration indépendantiste de notre peuple et chercheront toujours à nous empêcher de le faire. Ce sont des Canadiens d'appartenance qui ne veulent rien savoir du Québec en tant que nation et qui ne sont ici que pour nous imposer un Canada mur à mur qui va à l'encontre de nos aspirations les plus profondes. Et dire qu'on les laisse décider pour nous du sort d'une nation qui n'est pas la leur (s'ils votaient Oui dans la même proportion que nous, le Québec serait un état autonome depuis longtemps). Quelle absurdité!

On se souvient du Grand Dérangement, c'est-à-dire de la déportation des Acadiens qui s' échelonna de 1755 à 1762: ce que le conquérant a fait avec les Acadiens, s'il le faisait maintenant avec nous? Ce serait peut-être la meilleure façon d'empêcher notre peuple de vouloir s'émanciper, car tant que nous habiterons sur le territoire reçu en héritage par nos ancêtres les fondateurs du pays, nous ne l'abandonnerons jamais à d'autres que nous. Le pays qui croît et mûrit dans notre coeur fleurira un jour à la grandeur du Québec.

Autre analogie qui porte à réflexion: substituons du jour au lendemain la population entière de Toronto (le nadir du multiculturalisme éventreur d'identité) à l'ensemble des Canadiens-français: peut-on croire qu'ils adopteront peu à peu l'identité québécoise qui est la nôtre et qu'ils deviendront graduellement semblables à nous du simple fait qu'ils habiteront sur le territoire? Rendons-nous à l'évidence: le peuple que Nous sommes ne peut être remplacé par aucun autre, ni supposément "renouvelé" par les vagues tiers-mondistes qui affluent à nos frontières.


La petite flamme libératrice au fond de nos coeurs qui alimente le désir de souveraineté n'appartient qu'à Nous. Soyons-en fiers aujourd'hui plus que jamais.

Car Nous sommes irremplaçables sur la face de cette Terre.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Sur la déportation des Acadiens:
http://www.canadiana.ca/citm/specifique/deportation_f.pdf
Population de Toronto: 5,5 millions
http://www.toronto.ca/toronto_facts/diversity.htm

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Réjean Labrie889 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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25 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    13 décembre 2011

    Monsieur,
    Je vous recommande vivement la lecture de l'article de M. Jean-Jacques Nantel paru aujourd'hui même qui porte également sur la question de l'immigration incontrôlée et de ses conséquences néfastes.
    C'est un petit chef-d'oeuvre écrit de main de maître. Prenez le temps de bien y réfléchir. Joignez-vous au défenseurs de la nation, et libérez-vous des doctrines exterminatrices cachées dans un gant de velours.
    http://www.vigile.net/Le-sujet-de-l-immigration-permet
    Réjean Labrie

  • Réjean Labrie Répondre

    13 décembre 2011

    M. St-Jacques,
    Vous savez, monsieur, les anglophones de Montréal ont compris le message depuis le longtemps et quittent le Québec en nombre constant depuis 30 ans. Ils ne représentent plus de menace à l'anglicisation du Québec.
    Ceux qui anglicisent le Québec viennent d'ailleurs. Je vous invite à lire certains de mes 170 articles sur la question.
    Les 3 principaux thèmes nationalistes que j'aborde sont la préservation de l'identité québécoise, la sauvegarde de la culture québécoise et la menace à ces 2 éléments vitaux que représente une immigration de masse de candidats incompatibles avec peu de chances d'intégration.
    Je prépare justement un article sur le fait que les occidentaux en général offrent de meilleures chances d'intégration à notre société et correspondent mieux à ceux dont nous sommes les descendants. C'est là l'une de nos caractéristiques à préserver au même titre que la langue française et la tradition catholique.
    Cliquez ici pour lire les 170 articles sur ces questions:
    http://www.vigile.net/_Labrie-Rejean_
    Veuillez noter que j'ai pour politique de ne jamais réfuter aucun des commentaires à mes articles. Je préfère utiliser ce précieux temps pour écrire de nouveaux articles qui apportent toujours un angle nouveau sur le sujet choisi.
    Comme vous êtes étudiant en relations internationales et droit international à l’UQAM, je présume que vous adorez argumenter et appliquer les théories officielles apprises.
    Je vous souhaite de vous libérer l'esprit au fil des années de tout ce carcan théorique et de vous confronter au monde réel qui a bien peu de choses en commun avec tout cela.
    Le pays que vous voulez et que vous décrivez sans cesse existe déjà: il s'appelle le Canada. Et le Québec n'est pas le Canada avec le français à la place de l'anglais, comme vous semblez le croire.
    Vous avez tout le loisir d'écrire votre propre article sur votre conception d'un Québec souverain. Qu'attendez-vous pour le faire?
    Je suis un honnête homme qui exprime ses idées franchement, sans détours et sans langue de bois. La rectitude politique ne me sied pas. Et comme vous pouvez le constater, mes positions rejoignent un grand nombre de personnes qui ajoutent leur commentaire à cet effet (sans parler des messages personnels qui me sont adressés).
    Je défends le peuple dont je suis issu. Pouvez-vous en dire autant? Je vous souhaite de comprendre votre erreur et de revenir du bon bord, celui de la nation québécoise. Je me console en attendant en me disant que vous désirez au moins la souveraineté de notre nation. C'est déjà un bon début.
    Bonne chance dans vos études, jeune homme.
    Réjean Labrie

  • Yannick ST-Jacques Répondre

    12 décembre 2011

    Et tel que prévu, vous n'avez pas réfuté aucun de mes arguments, espérant que les autres trouvent les arguments qui vous manquent, tant vos réelles intentions envers vos "tiers-mondistes" sont difficiles à masquer. Vous ne m'avez pas contredit lorsque j'ai dit que ce dont vous avez réellement peur, c'est de voir des individus race blanche s'unir et se métisser avec des gens d'autres ethnies que vous haissez tant, peu importe la question de la langue et de notre indépendance. Pire, vous ne m'avez rien répondu concernant le fait que vous êtes bien le seul ici qui ne dit jamais rien contre les Canadiens-Anglais, alors que l'immense majorité des problèmes auxquels nous faisons face en tant que peuple du Québec sont des initiatives canadiennes ou américaines. Je vous laisse le privilège d'avoir le dernier mot sur ce fil de conversation mais au moins dites quelque chose sans laisser les autres parler pour vous, histoire de paraitre plus crédible.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    11 décembre 2011

    @ Yannick St-Jacques:
    «... d’où la facilité des mauvaises langues fédéralistes à nous traiter de racistes.».
    Oh, ça, ils le feront d'une manière ou d'une autre, vu que les souverainistes, bien sûr, n'adhèrent aucunement à l'utopie multiculturaliste de Pierre Elliot Trudeau, si chère à eux.
    Pour le reste, je me réserverais le droit de vérifier moi-même.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Le métro, c'est vrai qu'on y rencontre le peuple. Rencontrer, c'est beaucoup dire puisque les gens ne se parlent pas. C'est vrai qu'on peut entendre des groupes se parler leur langue. C'est une métropole, comme Paris, Madrid, Buenos Aires... faut laisser vivre.
    Cependant, le métro du peuple, en général c'est familial, c'est pas conquérant: offrez une place à une dame, excusez-vous pour sortir, faites un compliment à une beauté: vous pouvez être étonné des répliques en français.
    Et c'est pas toujours nécessaire de se tenir dans l'ouest! Quartier des spectacles: c'est chez-nous, c'est vivant affirmons-nous! Ce sera Nickel dans 5 ans! Pura Vida!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Monsieur St-Jacques,
    Si un Japonais était blanc ou noir, serait-ce encore un Japonais?
    Si un Québécois est un descendant des Français, n'est-il pas normal qu'il soit blanc? Pourquoi ne pourrait-on pas avoir une préférence pour les personnes de son ethnie? Cela ne veut pas dire qu'on veuille nuire aux personnes qui sont de d'autres origines ethniques.
    Le "Gestell", dispositif utilitaire qui régit le monde, ne veut ni nation, ni ethnie; il veut une humanité sans frontières et sans nations parce que ce Gestell veut des humains interchangeables, qui valent quelque chose que s'ils peuvent se rendre utiles au capital.
    Ce genre de société, basée sur l'utilitarisme, est beaucoup plus dangereuse qu'une société fière de ses origines et de ses racines.
    Le vrai problème n'est-il pas que bien des Québécois vivent sous le seuil de la pauvreté au Québec?
    Ce qui devrait advenir, c'est un revenu universel pour tous sans exception peu importe leur origine ethnique afin que tous aient un revenu suffisant pour une vie décente.

  • Réjean Labrie Répondre

    11 décembre 2011

    M. St-Jacques,
    Vous me faites un procès d'intention et multiplier les accusations non-fondées de toutes sortes (pour discréditer bien entendu les idées).
    Je publie des articles signés à la défense de mon peuple et de notre culture. D'autres sites les reprennent sans que j'y sois pour rien, incluant ceux qui ont des positions divergentes des miennes. C'est cela internet!
    Vous semblez faire le jeu de cette fameuse intelligiensia soit-disant émancipée, ouverte, inclusive et... destructrice des indentités nationales.
    Quittez un peu les doctrines de vos laveurs de cerveaux pour redevenir Québécois. Aidez à sauver votre peuple, pas à l'anéantir.
    Réjean Labrie

  • Yannick ST-Jacques Répondre

    11 décembre 2011

    Non, je ne tente aucunement pas de lui mettre des propos néo-nazis dans la bouche, le travail est déjà fait. Derrière ses textes paraissant à première vue défendre le caractère distinct du peuple québécois,on perçoit toujours les mêmes propos plus ou moins masqués: la haine des gens d'origine non occidentale (ceux n'étant pas de race blanche autrement dit), la déshumanisation de ceux-ci en les classant tous sous le terme "tiers-mondistes", l'argument que ces derniers anglicisent nécessairement le Québec sans étrangement jamais aucune critique envers les Canadiens-Anglais et finalement, la promotion d'un retour à un Québec de l'ère Maurice Duplessis, c'est-à-dire, isolé, replié sur lui-même et xénophobe, où un nationalisme de pacotille masquait notre état de soumission totale aux intérêts canadiens et surtout américains.
    L'idée que l'origine ethnique, l'apparence physique, est encore plus importante que la culture à défendre, est un signe que l'on est incertain de sa propre culture et se réfugier derrière le "physique identitaire" est le moyen le plus simple d'y remédier pour paraître "authentique".
    Je n'irai pas plus loin et sans les nommer, plusieurs textes de Monsieur Labrie sont publiés ailleurs qu'ici, et ce, non pas sur des sites souverainistes, mais sur des sites ouvertement racistes et d'extrême-droite.Notre plus grand obstacle après les fédéralistes de tout acabit dans notre lutte pour l'indépendance sont ceux nous discréditant continuellement en introduisant dans notre mouvement leur guerre personnelle contre les gens d'autres origines, d'où la facilité des mauvaises langues fédéralistes à nous traiter de racistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    @ monsieur St-Jacques,
    Comme beaucoup de vos contemporains, vous semblez être un pur produit du "Gestell", le dispositif utilitaire qui régit le monde. Le "Gestell" nie les racines de l'être humain ainsi que son être.
    Je ne peux que citer l'écrivain francais Yvan Blot:
    "L’errance est la loi de l’homme du Gestell, pas les racines. La masse est la loi de l’homme du Gestell, pas la libre personnalité qui pense par elle-même. L’homme matière première doit obéir au prêt-à-penser. L’égalité est la valeur suprême dans le Gestell. La conséquence en est la dispersion et l’isolement des hommes. Car comme le montre Heidegger, l’égal disperse, à la différence du même qui rassemble. L’identité rassemble, c’est elle qui définit les familles ou les peuples. Qu’est-ce qui doit avoir la priorité ? L’égalité ou l’identité ? Que faut-il préserver en priorité ? L’égalité entre l’homme et la femme, par exemple, ou l’identité de l’homme et de la femme ? La réponse est évidente du point de vue humain : l’identité (point de vue de l’être) est plus essentielle. Dans la société du Gestell, c’est l’égalité qui prime car les hommes doivent être interchangeables comme consommateurs ou producteurs."

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    Toronto 1950
    Wasp: 80%
    Blancs: 95%
    Toronto années 70
    Les Wasp sont renversés et deviennent minoritaires
    Toronto années 2000
    Les Blancs sont renversés.
    En moins d'une vie humaine, l'immigration a renversé les deux majorités de Toronto, la métropole du Canada. C'est à peu près unique dans l'histoire de l'humanité. En tout cas ca n'arrivera jamais à Tokyo, Séoul, Pékin, Hanoi, Tehéran, Bangkok, Moscou, Varsovie, Alger et j'en passe. Just in Canada.
    Est-ce que c,est ce que vous souhaitez pour Montréal et notre peuple? Est-ce que votre rêve secret c'est la mort de notre peuple, juste pour en montrer son ouverture???
    Je vous souligne que les Québécois sont maintenant minoritaires sur l'Ile de Montréal! Ce n'est pas de la paranoia, c'est la froide réalité démographique. Prenez le métro, vous allez le voir et l'entendre dans chaque wagon.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2011

    @ O
    Le roi Louis XV, contrairement aux lois du Royaume qui étaient les lois internationales de l'époque, nous a cédés comme du bétail avec la connivence de l'Angleterre qui était sans doute très heureuse que la France renie son passé. Est-ce une erreur ? Nous ne le saurons jamais. Cependant, nous aurions dû être consultés via les États généraux, tel que démontré dans le mémoire de Me Néron par des exemples probants. Ce qui ne fut pas. Donc, nous pouvons obtenir une confirmation de notre nationalité française puisqu'il y a eu vice de forme et déni du droit international. Notre nationalité française est toujours inaliénable et imprescriptible. Si j'avais les sous nécessaires, je demanderais à mon procureur d'aller plaider ma cause au Tribunal de Grande Instance et je suis certaine que je gagnerais.
    @ Tous
    En passant, aimerez-vous voyager avec un passeport canadian, compte tenu de la nouvelle approche du gouvernement conservateur ???? Ce passeport canadien dont tout le monde se réclamait, il n'y a pas si longtemps. Cette feuille d'érable (qu'on nous a usurpé) qui était si rassurante...

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    10 décembre 2011

    @ Yannick St-Jacques:
    «Je ne sais pas si ce commentaire sera publié, même s’il ne contiendra rien de déplacé, mais même s’ils ne serait lu que par une seule personne, j’aurai fait mon travail.»
    Oui, je l'ai bien lu. Fait votre travail? Ça dépend; que devait être votre travail, en ce cas-ci?
    Vous tentez pour ainsi dire, de mettre dans la bouche de monsieur Labrie, de lui attribuer faussement, des propos dignes à peu près d'un extrémiste néo-nazi. Des propos qui ne sont pas les siens.
    La guerre raciale, monsieur St-Jacques? C'est vous qui l'avez écrit.
    Et puis non, ce n'est pas qu'uniquement une affaire de «race», que notre combat. Regardez l'ex-député péquiste africain Makka Kotto, puis regardez ensuite une libérale au fédéralise intraitable comme Monique Gagnon Tremblay!
    Sauf qu'il se trouve, cher monsieur, que l'immigration massive est utilisée contre nous comme une arme, par Ottawa. On veut nous submerger. Et il se trouve que les nouveaux arrivants, appartiennent souvent à ce que nous appellons ici, des minorités visibles. Mais le problème est celui de l'attitude de ces nouveaux arrivants face à la question québécoise; pas leur pigmentation ou le fait que les yeux de certains soient «bridés»...
    Puis-je citer, de mémoire, Pierre Falardeau? «Quand t'es immigrant, il faut que tu saches où tu mets les pieds! Pis TOUS ceux qui sont contre nous (pas seulement les immigrants), pis qui s'opposent à ce qu'on ait un pays, je les hais!».
    Cela vous satisfait-il?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2011

    Cette volonté de revendiquer un statut équivalent à la nationalité française ne tient-elle pas plutôt à une erreur du roi de France, quand il céda le territoire de Nouvelle-France? Heureusement (ou malheur...) il oublia de céder la population... et de ce fait, si nos ancêtres vivaient déjà ici vers 1760, il nous reviendrait de droit de voyager avec le passeport de Marianne la Liberté plutôt que celui de la Reine qui déporte les nuisances à l'Empire

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2011

    @ Anonyme (puisque c'est ainsi qu'il faut l'appeler)
    Vous faites référence dans votre commentaire à ce qui se passe en France au sujet de l'immigration. Les Québécois de souche française, les Autochtones, y compris les Métis ne sont pas concernés par ces débats puisque nous sommes toujours Français. Notre nationalité française est inaliénable et imprescriptible et nous n'avons jamais été des immigrants ici et encore moins ne le serions-nous en France.
    De plus, nous avons toujours entretenu des relations harmonieuses, à quelques exceptions près, avec les Autochtones.
    De grâce, ne nous importez pas ici vos querelles millénaires, ainsi que celles plus récentes en France, votre pays d'accueil, autrement nous croirons que vous avez des objectifs pas très catholiques.

  • Yannick ST-Jacques Répondre

    10 décembre 2011

    (Je ne sais pas si ce commentaire sera publié, même s'il ne contiendra rien de déplacé, mais même s'ils ne serait lu que par une seule personne, j'aurai fait mon travail).
    Monsieur Labrie,
    Encore une fois, vous parlez de disparition du peuple québécois avec de vagues références à un génocide causé par vos fameux "tiers-mondistes" anglicisants (sans jamais parler des inventeurs de la langue anglaise:les "Anglais",ah oui, c'est vrai, ils sont blancs, eux, donc inoffensifs).
    Un petit test montrera de quoi vous avez réellement peur:
    1:Est-ce que les "tiers-mondistes" attendent d'être suffisamment nombreux pour commettre un génocide en ouvrant des camps de concentration et des chambres à gaz? Réponse:bien sûr que non, impossible et ridicule.
    2:Est-ce que l'Occident est victime d'un complot socialiste ou juif pour être islamisé? Encore plus faux et ridicule, la majorité des nations occidentales ayant des gouvernements de droite pro-israéliens, quel serait l'intérêt de créer de nouvelles nations islamiques ennemies d'Israel?
    3: Est-ce que des "tiers-mondistes" francophones pourraient déménager près de chez vous et que, oh,horreur! Une des filles de votre famille vous en présente un, devenu son ami de coeur? Très possible et c'est de ça que vous avez peur.
    À force de classer les ethnies selon leur "blancheur", vous avez créé un monstre, le primitif et sauvage"tiers-mondiste" et vous voilà pris dans une guerre personnelle pour la sauvegarde de la race blanche et l'idée que notre sacro-saint sang nordique se mêle à "l'impur sang tiers-mondiste" vous fait frémir au plus haut point. Continuez à donner aux fédéralistes les mensonges nécessaires pour prétendre que notre lutte pour l'indépendance en est plutôt une pour la fondation d'un État fasciste.Ne parlez surtout pas de guerre raciale,la majorité du peuple québécois vous discréditerait aussitôt, mais continuez à masquer vos réelles intentions derrière votre seul et unique argument présenté sous mille facettes:l'incompatibilité culturelle.
    Je termine avec cette petite réflexion dont vous n'êtes pas obligé de me répondre, ce serait trop dur: lequel de ces deux immigrants préféreriez-vous intégrer à notre société:un Haitien francophone et catholique,mais "tiers-mondiste" selon vos critères ou un Bosniaque, de race blanche "pure", slave, mais musulman?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2011

    Dans quelques décennies, il ne restera rien des fondateurs de ce pays. Nous passerons à l'Histoire à titre anecdotique.
    On racontera qu'il y a déjà eu un peuple de langue française sur ce territoire. C'est tout. Et les authentiques se cacheront afin de ne pas se faire identifier.
    400 ans, c'est bien peu à l'échelle de la civilisation : nous aurons été un accident de l'Histoire.
    Bienvenue au Québec, terre d'accueil !

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2011


    Paix à mes ancêtres qui étaient de France, précisément de Normandie, et du pays mi'qmaq, quelque part sur le littoral du golfe Saint-Laurent. Je suis Métisse, certes, mais Québécoise et rien d'autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2011

    @Didier et Madame Vallée
    "Je trouve intéressant que madame Vallée revendique la nationalité française. C’est vrai que madame Vallée, si ses ancêtres ont tous des origines en France, est encore plus française que bien des Français d’aujourd’hui car il y a eu beaucoup d’immigrants qui sont allés en France dans les dernières décennies."
    Tous les descendants d'orgine espagnoles, après la guerre civile en Espagne dont certains sont morts pour la France, d'origine polonaise venus mourir de silicose dans les mines du nord de la France, d'origine marocaine, algérienne, berberes, africaines venus mourir pour la France pendant les 2 dernières guerres mondiales, Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki, connu comme Guillaume Apollinaire, blessé gravement en 1915, un juif grec, et les autres tous les autres, ils sont tout aussi et bien plus francais que Madame Vallée et vous-même.
    Cette simple énumération devrait tordre le cou a cette prétendue "pureté" des origines qui semble infecter trop de participants a ce dialogue
    @Monsieur Labrie
    Pour répondre a votre question....Rien avec des idées comme les votres...

  • Luc Archambault Répondre

    9 décembre 2011

    @ Didier,
    Les vrais habitants de ce territoire sont les Québécois,es. Quand Champlain a fondé Québec, il n'a pris la place de personne. Les Iroquois qui ont accueilli Cartier avaient quitté pour retourner dans leurs territoires plus au sud, plus fertiles et plus cléments. Nous avons occupé été comme hiver des territoires déserts dans la vallée du Saint-Laurent visités seulement l'été par des Premières nations qui avaient leurs points d'ancrages permanents dans l'Ontario et le Nord des États-Unis d'aujourd'hui. Quand on a fondé Montréal, les Iroquois on voulu revenir pour contrôler le voix de commerce de la fourrure, alliés qu'ils étaient des colons Hollandais puis de Nouvelle-Angleterre et ont attaqués les Premières nations qui étaient nos alliés de même que nos nouvelles installations à Montréal pendant un temps. C'étaient eux les envahisseurs.
    C'est nous qui avons depuis 402 ans de manière continue développé et aménagé ce territoire dont personne ne voulait à demeure, si ce n'est pour éliminer la concurrence ou la menace que notre présence pouvait constituer pour les populations plus au Sud. L'immigration écossaise, irlandaise et anglaise venue ici après la Conquête était forcée de venir ici. Ceux qui avaient le choix allaient s'installer en Nouvelle-Angleterre plus clémente et accessible. La Nouvelle-France n'a intéressé les Anglais que pour mieux contrôler et combattre les visées indépendantistes de leurs colonies de Nouvelle-Angleterre.
    Nous sommes d'origine française, et vous l'êtes aussi par vos ancêtres Normands. Nous sommes majoritairement d'origine française, tous métissages confondus avec les Premières nations et d'autres européennes.
    Et OUI, nous sommes ici depuis longtemps, ce sont nos origines qui sont majoritairement française, nous, nous sommes Québécois.es, notre territoire national est le Québec depuis 402 ans. Les origines des Étatsunien,es sont anglaises, mais ils ne sont plus Anglais, comme les Français ne sont plus Gaulois, ni Grecs, les Italiens.
    Nous sommes un peuple distinct du peuple de France et de tout autre depuis que notre Souverain de France a abdiqué son devoir premier de Souverain, à savoir, protéger son peuple contre l'Envahisseur. Nous sommes depuis cette abdication de fait du 13 septembre 1759, de par la défaite des Armées du Roy s'étant par Montcalm précipité dans la bataille sans faire l'UNION de nos forces, un peuple sans Souverain. Un PEUPLE SOUVERAIN donc, ce, 30 ans avant la Révolution française et 24 ans avant la fin de la guerre d'Indépendance des États-Unis.
    Un peuple qui, depuis les lendemains de la Bataille des Plaines, de par l'occupation militaire de Québec, a vécu sous DICTATURE britannique et qui sans rupture vit aujourd'hui sous dictature de la Couronne canado-britannique créée de toute pièce unilatéralement par le Parlement de Londres en 1982 à la demande du seul Parlement d'Ottawa qui n'a jamais NI sollicité NI obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Il est grand temps de mettre fin à la gouvernance collabo de cet État ILLÉGITIME arbitraire et autocrate ; grand temps d'élire une députation s'étant ENGAGÉE à appeler ce peuple à USER des PLEINS POUVOIRS que lui confère sa SOUVERAINETÉ de peuple DÉMOCRATIQUE acquise depuis 252 ans. Des pouvoirs démocratiques capables d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise ; capables de VALIDER ensuite un État démocratiquement LÉGITIME : la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec.
    Pour cela, il faut faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Je trouve intéressant que madame Vallée revendique la nationalité française. C'est vrai que madame Vallée, si ses ancêtres ont tous des origines en France, est encore plus française que bien des Français d'aujourd'hui car il y a eu beaucoup d'immigrants qui sont allés en France dans les dernières décennies.
    Donc, je suis d'accord avec elle qu'elle pourrait, si elle le désire, avoir la nationalité française.
    Personnellement, je ne la demanderais pas parce que mes ancêtres normands ont, après la conquête, épousé des Écossaises, et j'avoue me sentir Écossais autant que Français.
    Mais comme j'ai déjà dit, les vrais habitants du territoire ici sont les Amérindiens. Je sais dans mon for intérieur que je ne suis pas d'ici mais d'Europe. Cependant, bien des générations me séparent maintenant de l'Europe. Je ne connais donc pas d'autre pays qu'ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    En effet, nous sommes d'origine française.
    Quant à moi, je suis toujours Française, de même que tous les membres du Collectif Nationalité française.
    Relire le Mémoire de Me Christian Néron à ce sujet.
    http://notrehistoire.net/textes_requetes/CN_Memoire.pdf

  • Luc Bertrand Répondre

    9 décembre 2011

    Waw, monsieur Labrie, quel document intéressant et on ne peut plus clair vous venez de nous présenter sur le "Grand Dérangement" de 1755-1762. Si l'Acadie n'avait pas subi une telle saignée, il n'y a aucun doute qu'elle serait devenue, au pire, une province francophone; au mieux, un pays de langue française occupant une position géopolitique extrêmement avantageuse par rapport au Canada anglais. Imaginez si les Acadiens avaient prêté assistance aux U-Booten pendant les guerres de 1914-1918, de 1939-1945 ou aux sous-marins soviétiques pendant la Guerre froide! Avec un pied à terre en Amérique du Nord, le Canada et les États-Unis ne seraient pas sortis impunis des ravages que leurs bombardiers ont infligé aux villes du IIIe Reich! Si nous n'avions pas su, à l'époque, toutes les exactions du régime nazi en Europe, la Wehrmacht aurait pu contribuer à nous sortir des griffes de la dive Albion de la même manière que celle-ci l'a fait avec nous entre 1755 et 1760!
    Même si, en proportion par rapport à l'époque du Grand Dérangement et de la Conquête, l'ennemi demeure potentiellement capable de régler notre cas de la même manière qu'avec les Acadiens, le Canada anglais ou les États-Unis ne peuvent plus impunément nous soumettre à leur volonté de la sorte. Malgré que le Québec ne fasse pas encore partie de l'ONU, les guerres de conquête ne sont plus acceptées par la communauté internationale. En tout cas, si les Yankees ou les Rednecks s'avisaient de le faire, je préfèrerais joindre ipso facto la Milice patriotique du Québec quitte à être tué plutôt qu'à contribuer à laisser l'anglais et la culture américaine s'imposer partout dans le monde.
    Au sujet de la nature ethnique du combat pour l'indépendance, vous corroborez tout à fait mon opinion et celle des membres du Parti indépendantiste à l'effet que la langue, la culture et l'histoire des Canadiens-français resteront, n'en déplaise aux "bons-ententistes" du Parti québécois et du Bloc québécois, au coeur de l'argumentaire en faveur de l'indépendance du Québec. C'est d'ailleurs tellement vrai que le Canada ne doit son indépendance et ses symboles nationaux qu'aux Canadiens-français, ne se gênant jamais pour les retourner contre nous pour maintenir "l'unité canadian". En effet, les Britanniques (loyalistes) n'ont accepté la désignation de "Canadiens" qu'après nous avoir réduits politiquement à l'impuissance lors de la création du "Dominion of Canada" en 1867. Et rappelons-nous, pour les plus âgés d'entre nous, la réaction négative des Rednecks de l'Ouest et de l'Ontario rural lorsque Lester B. Pearson a fait adopter l'unifolié comme drapeau national du Canada en 1963, ou encore la version bilingue du "O'Canada" à la place du "God Save the Queen" après nous avoir défaits lors du premier référendum (1980).
    N'en déplaise à Option nationale, à Jean-Martin Aussant et Serge Savoie, exiger des immigrants qu'ils s'intègrent à la majorité francophone s'ils veulent devenir citoyens québécois est loin d'être "frileux" ou "ligue du vieux poêle", c'est faire preuve de cohérence et de réalisme pour ce que nous sommes et ce que nous voulons léguer à nos générations futures.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 décembre 2011

    «Car Nous sommes irremplaçables sur la face de cette Terre.»
    Oui, et merci de le dire.
    Même un anglophone de Montréal me l'a dit, une fois: il jugeait que les Québécois formant bel et bien une nation, nous méritions d'avoir notre propre pays. Il avait ajouté qu'il aimait Montréal, qu'il ne sentirait pas aussi bien ailleurs au Canada.
    Tout cela me semble assez clair!

  • Luc Archambault Répondre

    9 décembre 2011

    Nous ne sommes pas « dignes descendants des Canadiens-français d’antan ». Nous sommes les descendant,es des Français,es d'antan. Nous étions FRANÇAIS,ES. Quel est le problème à le dire ? Pourquoi tenir à la marque de commerce « canada » qui n'est pas la nôtre, qui n'a jamais été la nôtre en Nouvelle-France. Nous sommes les descendant,es des Français,es de Nouvelle-France vivant dans les provinces françaises d'Acadie du Canada et de Louisiane. 25% des Québécois,es sont d'ascendance acadienne, réduire notre ascendance à la « canadienne », tronque 25 % de notre ascendance. Nous étions Français,es et pas plus canadien, acadien ou louisianais que les Français,es de Vendée étaient de nationalité vendéenne. Il n'y a pas une telle chose que la nationalité bourguignonne, vendéenne ou canadienne ni en France, ni en Nouvelle-France. Le prétendre est un anachronisme.
    En 1867 Laurier parlait de la « race française » non pas des « French canadians » que nous avons par la suite traduit, en intégrant l'insulte que constituait le fait de nous traiter de « Français » il n'y avait pas plus dénigrant et méprisant de la part des anglo xénophobes pour qui tout ce qui touchait la France était dégénéré. Ce pourquoi Laurier insistait pour s'en réclamer, sans tronquer nos origines.
    « La Confédération sera la tombe de la race française et la ruine du Bas-Canada. »
    Wilfrid Laurier (1867) - Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française

    Pire, insister pour endosser à nouveau le nom que nous ont donné les Conquérants pour nous insulter à compter de la fin du 19e siècle, comme on a nommé les Inuits « Esquimaux » pour les insulter, est une fraude historique. Sur 402 ans d'occupation continue de notre territoire national du Québec, nous nous sommes nommés « French-canadian » que tardivement et momentanément entre ± 1890 et 1960 soit pas plus de ± 70 ans. Il est question donc de biffer d'un trait 332 ans de notre histoire. Question d'intégrer l'insulte qu'ont tenu à proférer les anglo qui nous nommaient,pour nommer les métis du Manitoba tentant de résister avec Louis Riel à l'envahissement écossais, irlandais et anglo au moment où ils tentaient de s'approprier notre territoire national neufrançien. Notre territoire national est aujourd'hui le Québec.
    Notre origine est tout sauf « canadienne-française ». Notre origine est française. Neufrançienne si on tient à couper nos racines à notre arrivée en Amérique. Les couper à la fin du 19e siècle est inadmissible. Comme si les Étatsunien,es n'étaient pas d'abord d'origine anglaise. Pourquoi refusons nous d'être fier de nos origines française et neufrancienne ? Pour que la marque « canadian » s'imprime dans nos esprits à tout jamais.
    Du reste ce ne seront pas les canadians d'origine neufrançienne vivant au Canada qui feront du Québec un État démocratique, mais les Québécois,es. Les « canadian français » ne disposent pas de territoire défini, jamais ils ne pourront fonder un pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2011

    Monsieur Labrie,
    Il sera difficile de préserver les nations en général à l'avenir. La mondialisation capitaliste, issue du "Gestell", nom que le philosophe allemand Heidegger donne au dispositif utilitaire qui régit le monde, veut un monde dans lequel la nation et la personnalité se fondent dans un tout massifié.
    Et il semble malheureusement que ce soit le chemin que le Québec devra emprunter pour son avenir puisque le pouvoir est détenu par les promoteurs du "Gestell".