l'île de Montréal: tout ce que le reste du Québec ne doit pas devenir

La détérioration sociale de Montréal: un argument pro-souverainiste

L'exemple par la négative

Tribune libre


Au rythme où les choses vont, bientôt plus un Québécois n'aura l'impression d'être au Québec lorsqu'il met les pieds à Montréal, là où il se bute à une population hétéroclite devenue majoritairement anglophone où la pression est mise sur les francophones qui restent d'opter pour l'anglais au quotidien dans tous les rapports avec les anglos et les allos, là où la culture québécoise étouffe sous les autres, là où l'identité canadienne-française du reste de la province est reléguée au rang de folklore comme pour les Cajuns de la Louisiane, au profit d'une jungle urbaine cosmopolite qui dénature notre identité fondamentale.

Ce triste état de chose devrait être mis à l'avant-plan dans les médias pour servir de modèle a contrario de ce que les Québécois ne veulent pas que toute la province devienne un jour. Imaginez la catastrophe cauchemardesque si cela se produisait!
En un mot, la détérioration sociale de la métropole pourrait servir d'argument de frappe pour justifier la nécessité de l'indépendance.


Il faut lancer une campagne du genre "voyez ce qui vous attend si vous laissez faire et laissez sévir la doctrine damnée du multiculturalisme, l'anglicisation facilitée et présentée comme désirable et normale, l'immigration tiers-mondiste déréglée qui ne nous ressemble plus, le règne accepté du communautarisme et de l'auto-ghettoïsation qui altère le tissu social pour le pire en détruisant la cohésion nécessaire au bien vivre ensemble à la québécoise".

Comment les gens peuvent-ils venir en aide à la pauvre métropole dépecée et en état de détérioration avancée? Et bien, en ne devenant pas comme elle, voilà tout! Et en renforçant en contrepartie les fondements de notre véritable identité que chacun ressent en son for intérieur sans même la nécessité de recourir à une quelconque définition.

Ce à quoi ressemble Montréal actuellement doit servir d'argument pro-indépendantiste. On pense à un slogan du genre: "Replaçons le Québec dans Montréal". Sinon nous risquons de perdre à jamais notre métropole qui naguère faisait notre fierté, et la première susceptible de partitionner à la suite d'un référendum gagnant.

Amis montréalais, nous sommes de votre bord dans la réappropriation de votre ville. Vous pouvez compter sur nous pour vous venir en aide.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie825 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2011

    Pour nous rassurer sur nous-mêmes:
    Bernard Drainville nous tweetait ceci: Trrripatif: Montréal ds Top 10 au monde du NYTimes avec Berlin, Barcelon, Copenh, Shangh..
    http://www.nytimes.com/2011/11/18/business/global/hip-cities-that-think-about-how-they-work.html?pagewanted=2
    Alors, ne pleurnichons pas tant...
    Ouhgo

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2011

    Je suis montréalais.
    Montréal ... ville cosmopolite ... bientôt la Bâton Rouge numéro 2 ... (Bâton Rouge est la capitale de la Louisianne, pas seulement un Restaurant de Montréal).
    Nous sommes devenu tellement ouvert sur le monde que Nous n'avons presque plus besoin de sortir de Montréal pour voyager dans le monde ... l'été.
    C'est pas merveilleux ça?
    L'Hiver Nous pouvons rester québécois francophone, pauvres, sans le sou, les deux pieds dans la sloche et presque Nous rendre en Chine, en Haïti, en Italie ou au Brésil en même temps, juste en faisant parfois quelques pas dans la neige mal déblayée et en faisant attention aux plaques de glace, si on Nous laisse entrer dans le Restaurant.
    Mais il faut toujours parler l'anglais cependant.
    En tout cas, pour être sérieux, la région de Montréal est devenue le Château fort de l'assimilation des canadiens-français au Québec, n'en déplaise au défenseurs du faux rêve québécois et du multi-culturalisme destructeur.
    [Réjean Pelletier, simple citoyen]

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2011

    Monsieur Labrie,
    J’avais bien compris votre bonne foi affichée. C’est cette candeur à « aider Montréal » qui m’a porté à ironiser en soulignant toute l’aide dont la capitale aurait bien besoin aussi. D’ailleurs, M. McNichols-Tétreault le fait de façon plus élégante pendant que moi je me suis fait « rassembleur » en rappelant notre ennemi commun : Harpeur et ses « célébrations » au Québec. Et pour appuyer encore un peu, disons qu’il suffit de se remémorer l’invasion en drapeaux rouges qu’il aimait utiliser au Canada Day avant d’être majoritaire pour prévoir les « cadeaux » en ponts et bling bling d’aéroports et ports qu’il va déployer 2017 pour le 150 du Canada (redevenu fondé en 1867 au lieu de 1608) et faire oublier l’œuvre de DeMaisonneuve et Jeanne-Mance en 1742.
    Par ailleurs, pour affermir notre présence à Montréal, il faut apprendre à la connaître, maintenant et dans son histoire. Ceux qui l’ignoreraient devraient suivre l’animateur Martin Fournier, qui nous fait visiter Montréal par les bouches de son métro : « Montréal bouche à bouche », canal Évasion dimanche soir 21 hres. Même les plus familiers y apprennent toujours des détails croustillants, à travers l’humour de l’animateur. Ne serait-ce qu’en notant les endroits de gastronomie où il s’arrête, nous pouvons élargir notre habituel circuit de quartiers à fréquenter et aiguiser notre sens de l’observation du Montréal bâti et constater que, souvent extirpée de terre par des planificateurs anglais, elle doit bien souvent ouvrir ses horizons aux parlant français plus cultivés (que les colons français) qui la sillonnent maintenant d’un coin à l’autre, à pied et en transport en commun.
    Et ce centre-ville décrié explose maintenant en français par le quartier des spectacles. Si la SAT (Société des Arts technologiques), dans le faubourg St-Laurent, devant le Monument National, s’est fait reprocher quelques petits choix bilingues (Foodlab pour sa cafeteria) elle est habitée par une faune urbaine d’une jeunesse aux accents tout à fait français et bardée de technologie de communication télévisuelle, tout comme la radio qui vient de s’installer à ses côtés (CIBL), largement ouverte sur la rue Sainte-Catherine pour capter en tout temps le pouls de cette activité tout à fait modernisée, et qu’il nous revient de gardée le plus française possible, dans cette ville qui doit intégrer le monde.
    Les hauts lieux de la musique, du théâtre, du cinéma et de la gastronomie n'ont aucun mal à y officier en français, pourvu qu'on ne s'en tienne pas aux médias inféodés pour nous y diriger. Pour le Centre Bell, bon, ça vaut bien le Festival d'été de Plaines :-)

  • Réjean Labrie Répondre

    4 décembre 2011

    À M. O,
    Si vous lisez attentivement l'article, vous verrez que j'apporte tout mon soutien aux Québécois de Montréal qui, comme tous les Québécois de la province, méritent une ville à notre image.
    Je souligne simplement le fait qu'une bonne partie de l'île est maintenant occupée par des communautés qui ne visent que la canadianisation (ou pire, leur ancrage ethnique propre) au détriment de la québécisation.
    Réjean Labrie

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    3 décembre 2011

    Monsieur Labrie, Montréal n'a rien à voir avec la ville que vous décrivez. Moi je suis fier d'être Montréalais. Au cas où vous ne le sauriez pas, l'ensemble de la Nouvelle-France a été conquis par l'empire britannique en 1759. Montréal n'a pas remis ses drapeaux aux Anglais et continue de résister. On peut vivre et travailler en français à Montréal. Montréal n'a pas inventé les Hôtels "Times" régionaux où les écrans projettent CNN en direct comme si nous étions des Américains. Ce n'est pas Montréal qui met de la musique anglophone dans son festival d'été. Les immigrants montréalais ne sont pas des pestiférés. Seulement on ne peut pas intégrer 50 000 personnes annuellement en quelques mois, cela prend du temps et parfois une ou deux générations. Beaucoup de montréalais francophones, quand ils en ont les moyens quittent la ville pour la banlieue. En faisant cela ils abandonnent Montréal. Il faut établir des contacts. Comme dans vos autres articles, vous utilisez des photographies qui ne représentent pas la réalité mais cherchent le sensationnalisme. La haine de l'autre. Il y a de l'anglais à Montréal et aussi toutes les langues du monde et c'est parfois choquant quand cela empêche la communication, mais Montréal est une ville française. C'est bien nous qui subventionnons l'enseignement universitaire. Pourquoi ne pas exiger que les diplômes émis dans les universités subventionnées soient conditionnels à la maîtrise du français ? Ainsi on franciserait tout les étudiants qui viennent habiter à Montréal pour faire leurs études et qui sont très souvent ceux qui travaillent dans les boutiques du centre-ville, nés dans le ROC et débarqués à Montréal. Le choc culturel est très dur pour ceux qui sont obligés de travailler pour survivre et qui ne connaissent pas le français. Qu'est-ce qu'on fait pour eux ? Ce qu'on néglige de faire retombe sur nous. Mais c'est bien faux de dire qu'on ne peut se faire servir en français dans le centre-ville de Montréal. Il s'agit d'insister mais de le faire avec gentillesse et avec le sourire. Il est contre-productif d'être déplaisant avec les individus. Avec les institutions, c'est différent. Mais tous ces discours alarmistes sont exagérés. Ne pas oublier non plus qu'une grande quantité de Québécois pure-laine sont allé vivre aux États Unis à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Ils sont revenus avec bon nombre d'expressions américaines (le toaster sur la pantry, le tire qui a un flat). Les Québécois parlaient plus avec des mots anglais dans les années 1940 qu'aujourd'hui où leur français s'approche beaucoup plus au français international. Montréal, ne vous en déplaise demeure le centre économique et culturel du Québec. L'indépendance c'est avec l'ensemble des Québécois qu'il faudra la faire alors ce n'est pas en divisant les Montréalais entre eux et le reste du Québec avec Montréal que nous y arriverons. La culture québécoise n'a qu'à s'affirmer si elle ne veut pas étouffer. La culture ce n'est pas seulement la langue, c'est aussi le cinéma, l'architecture, la production télévisuelle, les arts plastiques, la musique. C'est pas la faute aux immigrants si les Québécois qui profitent de la création de la richesse s,achètent des MacMansion et des Monster House. C'est pas de la faute non plus des immigrants si les Québécois ramènent de la Floride le pire de la culture américaine. C'est dans l'ensemble du Québec qu'on peut certainement faire mieux. Notre véritable problème n'est pas Montréal, il se trouve à Ottawa. Il se trouve aussi dans le concept de laïcité ouverte qui encourage le communautarisme qui isole les immigrants au lieu de favoriser leur intégration culturelle et économique. Cela n'est pas de leur faute à eux. Le grand responsable demeure le phénomène des sociétés à charte fédérale et le gouvernement fédéral lui-même qui favorisent le bilinguisme en terre québécoise et interdisent les sapins de Noel. Le seul remède possible est l'indépendance de notre pays. Mais de grâce ne venez pas sauver Montréal, convainquez plutôt vos concitoyens de Québec de voter OUI au prochain référendum, vous nous rendrez ainsi un bien meilleur service. Pour ce qui est des immigrants, je me rappelle la campagne publicitaire qui avait précédé l'Exposition universelle de 1967 avec la voix d'Henri Bergeron : "AUX VISITEURS DE NOTRE EXPO : DITES BONJOUR !" voilà par où devrait commencer notre relation avec ces nouveaux Montréalais et Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2011

    Merci infiniment. En échange, nous vous aiderons à vous débarrasser des radios nauséabondes et des libarty! Sans oublier les p'tits provocs sportifs toujours prêts à partir un litige sur les logos de couleur comme les autres sur les spectacles gonflables Mtrl-Qc: on est tous Québécois en quête de ce pays qui nous fut toujours nié. Just watch Harper et ses sbires du Lac et de Lévis. Ce qu'ils ont fait au Q400 à Québec, ils le préparent en pire sur Montréal pour noyer le 375, en 2017 avec le Canada 150! La p'tite reine noir, c'était d'la p'tite bière.