Des pistes de solution

Que devrait contenir une Constitution et une Charte des droits québécoises ?

Actuellement, les versions canadiennes désavantagent la protection de notre identité

Tribune libre 2010


On s'accorde en général à dire que la Constitution canadienne et sa Charte des droits et libertés désavantagent la société québécoise sur plusieurs plans, le plus flagrant étant la promotion du multiculturalisme dévastateur qui porte atteinte à l'homogénéité distinctive de notre culture quadriséculaire et met en péril la pérennité de l'identité même de notre peuple.
Me Guy Bertrand s'est récemment prononcé contre le multiculturalisme ; il explique :
Dans la Loi sur le multiculturalisme canadien , l'article 3 précise que la politique du Gouvernement fédéral en matière de multiculturalisme consiste :
À reconnaître le fait que le multiculturalisme reflète la diversité culturelle et raciale de la société canadienne et se traduit par la liberté pour tous ses membres, de maintenir, de valoriser et de partager leur patrimoine culturel, ainsi qu'à sensibiliser la population à ce fait.
À reconnaître le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l'identité et du patrimoine canadiens…
À reconnaître l'existence de collectivité dont les membres partagent la même origine et leur contribution à l'histoire du pays et à favoriser leur développement
À promouvoir la compréhension entre individus et collectivités d'origines différentes et la créativité qui résulte des échanges entre eux.
Parallèlement à l'affirmation du statut des langues officielles et à l'élargissement de leur usage, à maintenir et valoriser celui des autres langues.
(fin de la citation)

Chaque élément cité a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête du plus conciliant des accommodeurs aplaventristes.
Il est clair que chaque article de cette loi se veut un coup de bélier visant l'étiolement du tissu social de notre nation, dans une tentative à peine voilée de nous détricoter pour nous dépouiller de tout ce qui fait qu'on est Nous.
Appliquer ces dispositions tel quel au Québec reviendrait à signer l'arrêt de mort de notre peuple à plus ou moins brève échéance.
Me Bertrand propose sa solution :
"Que faire alors, si ce n'est de sortir de la Constitution canadienne qui se plaît à nous laisser vivre dans l'ambigüité et les contradictions. Pour réussir il nous suffit simplement de parachever le pays québécois, pays qui existe déjà dans les faits, même s'il n'existe pas encore en droit. Il ne manque à ce pays inachevé qu'un bout de papier, soit sa propre constitution.
Pour promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine français du Québec et, partant, de son identité, de sa langue et de sa culture, il faut réaliser l'indépendance du Québec qui remplacera le rêve canadien dont le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de son identité et de son patrimoine."
(fin de la citation)

D'après ce que je peux voir, le Québec pourrait demander à lui seul l'abolition de l'application du multiculturalisme au Québec. Je cite :
"Toutefois, si une modification constitutionnelle n'affecte qu'une seule province, seul le consentement de la législature de cette province est requis."
Contactons nos députés pour demander cet amendement essentiel à notre survie.
Procédures de modification de la constitution canadienne :
Depuis le rapatriement de la constitution en 1982, les modifications ne peuvent être faits que par la Chambre des communes, le Sénat, et une majorité de deux tiers des législatures provinciales représentant au moins 50% de la population nationale (la formule 7/50). Bien que ce ne soit pas exigé par la constitution, une consultation populaire dans chaque province est aussi considérée comme nécessaire par plusieurs, surtout après le précédent établi par l'accord de Charlottetown.
Toutefois, si une modification constitutionnelle n'affecte qu'une seule province, seul le consentement de la législature de cette province est requis. Huit des dix amendements adoptés à ce jour sont de cette nature : quatre par et pour Terre-Neuve-et-Labrador, un pour le Nouveau-Brunswick, un pour le Nunavut, un pour l'Île-du-Prince-Édouard, et un pour le Québec.
Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amende...
Texte de Me Guy Bertrand du 4 juin 2010 :

http://webcache.googleusercontent.c...
Voici ce que contient la Charte des droits et libertés de la personne :

http://webcache.googleusercontent.c...
La charte actuelle permet les abus :

http://www.vigile.net/La-religion-s...
Autre exemple d'abus inadmissible :

http://www.vigile.net/Une-tendance-...
La question que je pose à vous tous : en quoi devrait être différentes notre constitution et notre Charte des versions canadiennes actuelles pour préserver ce que nous sommes ?
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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