Réplique à Dider Fessou

Quand les insignifiants jappent au pied d'un monument

Les vraies bouffonneries ne sont pas celles que vous pensez.

Chronique de Bernard Desgagné

Didier Fessou,

Journal Le Soleil
Monsieur le décorateur de pages insipides,
Je lis et j'écoute Pierre Falardeau et je ne trouve en lui aucune trace de misogynie ou d'antisémitisme. Ses victimes sont des deux sexes, de diverses ethnies et de diverses religions. Leur seul point commun est l'inféodation à l'État néocolonial canadien dans son entreprise d'anéantissement de la nation québécoise. Je vois une grande quantité de collabos québécois parmi les victimes de Pierre Falardeau, et très peu de Juifs. Peu de femmes se trouvent dans votre liste de «falardises». J'en conclus que vous dites n'importe quoi pour plaire à vos maitres ou par ignorance pure et simple. Derrière les insultes de Falardeau se trouve une analyse lucide de la situation du Québec, analyse dont vous seriez bien entendu incapable.
Au lieu d'écrire n'importe quelle bêtise, vous le scribe servile aux écrits insignifiants voués aux poubelles de l'histoire, vous feriez mieux d'apprendre à connaitre ce monument qu'est Pierre Falardeau. Commencez donc par cet enregistrement où on l'entend parler d'Israël. Si vous y voyez de l'antisémitisme, c'est qu'entre deux vomissures sur votre torchon, vous en fumez du très fort. Votre politesse assassine ne vous dispense pas de l'obligation de justifier vos accusations, surtout quand elles sont aussi graves. Les insultes qui heurtent vos chastes oreilles sont, elles, parfaitement méritées, pour peu qu'on se soucie le moindrement de la vérité et de la justice.
Pendant que vous y êtes, écoutez donc aussi l'entrevue de Pierre Falardeau avec Christiane Charette le 2 avril dernier. Ça vous meublera un peu l'esprit. Puis, comme dessert, avant de vous coucher et de dire votre prière au seigneur Desmarais, visionnez «Le Temps des Bouffons» pour voir à quelle racaille il appartient. Les vraies bouffonneries ne sont pas celles que vous pensez.
Bernard Desgagné

Gatineau, Québec


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 avril 2009

    Monsieur Bergeron,
    J'ai été objectif dans mes observations. Libre à vous de «subjectiver» mon intervention. Ce n'était pas mon intention de dire ce que vous me faites dire. C'est vous qui l'inventez.
    J'ai tout simplement voulu corriger une impression qui se cache dans la tête de bien des «souverainistes-confédéralistes», à savoir que le Québec qu'ils appellent «souverain», serait comme un paradis retrouvé.
    Le Québec dont ils parlent sera humain, donc faillible. Ai-je le droit d'écrire cela? Si je n'ai pas le droit d'écrire ces choses, il faut me le dire. Je me tairai et ensuite, j'écouterai nos bons péquistes nous parler de la liberté d'expression.
    Nestor Turcotte

  • Jacques Bergeron Répondre

    22 avril 2009

    Salut M. Desgagné,
    Comme plusieurs autres lecteurs de vos textes, je salue chez vous l'indéfectible et fier indépendantiste qui n'accepte pas que ses frères soient salis par qui que ce soit. Pourquoi notre ami «sic» de Matane cherche-t-il toujours la petite bête noire au-dessus de ses souffrances d'indépendantiste déçu de n'être pas celui qui parle au nom du peuple du Québec. Bien sûr que le Québec indépendant sera un pays avec ses qualités et ses défauts. Pourquoi en serait-il autrement que les autres pays indépendants? Il faut donc éviter de rechercher la perfection dans le pays à naître qui ne sera pas plus parfait que tout autre pays ou que la ville de Matane.Et oui,ce pays sera à l'image de son peuple,s'il existe encore comme nation de langue française le jour de l'indépendance? D'ici là, il nous faut travailler ensemble à l'avènement de ce pays indépendant de langue «françasie» que nous recherchons afin qu'il devienne le «foyer national» de tous les locuteurs de notre langue en terre des Amériques. Reconnaissons, tout de même, que nous devons et devrons y mettre toutes nos convictions et toute notre «fierté» si nous voulons que ce pays naisse, malgré tous les collabos, journalistes ou individus , qui pactisent avec les «fédéralistes», ennemis (ils le sont tous et toutes)du Québec indépendant et des indépendantistes.Puis-je me permettre de vous souhaiter de continuer à écrire et à faire la promotion de notre idéal,malgré tous les pisse-vinaigre qui assaillent notre «noble» cause. Bien sûr, vous devez savoir que les journaux de «Gesca à ti-Paul», l'homme «des marais» de Sagard, ne vous ouvriront jamais leurs pages. Il vous faudrait pour ce faire que vous vendiez votre âme et votre fierté au groupe «Gesca» si vous voulez rejoindre les Dubuc et les Pratte dans le «cénacle» de l'insignifiance de la pensée maîtres des esclaves.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2009

    Mon cher Monsieur,
    J'admire votre optimisme. Mais, dans un Québec indépendant, l'information ne peut être garantie comme étant juste et équitable. Le Québec libre dont vous parlez sera aussi failible. P.Bourgault disait même que durant les cinq premières années d'un Québec souverain, le gouvernement devra contrôler l'information, pour éviter les dérapages.
    Bref, soyons honnêtes. Dans un Québec indépendant il y aura encore des fourbes, des tricheurs et des désinformateurs. Présenté le Québec libre comme un paradis enfin trouvé, c'est vivre dans le virtuel.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2009

    Didier Fessou n'est rien de plus qu'un petit journaliste de troisième ordre qui fait tout ce qu'il peut, à l'intérieur de ses faibles possibilités, pour se rendre agréable aux yeux de son maître Paul Desmarais. Fessou, un autre petit désinformateur à la solde de Gesca.
    Pour de l'information honnête et impartiale, il nous faudra malheureusement attendre l'indépendance du Québec.
    Jacques L.