Quand la cohérence est malavisée

Piéger l’adversaire dans une cohérence automatique, le retrancher le plus étroitement possible dans des positions jusqu’auboutistes, voilà un nerf important de la stratégie fédéraliste

Chronique d'André Savard

Souvent on lit que la cause indépendantiste s’est fourvoyée faute de cohérence. D’ordinaire, on stipule dans ces propos que, comme indépendantistes, nous devrions renoncer à tout combat qui ne mène pas nécessairement à l’objectif. Nous devrions refuser tout atermoiement et lancer à la population : pour nous, c’est l’indépendance ou rien.
Entre-temps, si la majorité de la population ne nous suit pas, nous devrions surtout être cohérents avec nous-mêmes, systématiser notre action, s’assurer que toute implication de notre part découle en droite ligne de notre objectif. Admettant que l’indépendance n’est pas immédiatement réalisable, on a donc vu des chroniqueurs prôner le vote pour les autonomistes car mieux vaut être absent qu’incohérent. On n’est jamais assez cohérent selon eux. Un parti politique serait un instrument pour être cohérent avec soi-même. Donc, disent-ils, fondons un parti plus indépendantiste, plus cohérent, un parti qui déclarera unilatéralement l’indépendance s’il a la majorité des sièges, un parti qui refusera de siéger à l’intérieur du système.
Tandis que les autonomistes adoptent une plateforme cosmétique et ne font pas de la question de la nation québécoise une priorité, que faisons-nous? Du côté indépendantiste, ne nous défilons-nous pas derrière une quête de la cohérence? Craignant d’autres atermoiements, nous disons que ce n’est pas notre affaire de lutter pour que la nation québécoise sorte dans cet état de sous-droit que représente le statut provincial. Ne serions-nous pas mieux de sortir de notre routine en cherchant la cohérence ultime? Puisque le mouvement indépendantiste ne s’appuie pas sur les assises d’une majorité stable, ne doit-il être présent dans le système, occuper le gouvernement pour dessiner progressivement la ligne de partage des eaux?
Un philosophe américain du XIX ième siècle, Ralph Emerson, écrivit dans son essai intitulé La confiance en soi: « La cohérence mal avisée est le démon des petits esprits ».
Plusieurs seraient portés à penser que la cohérence ne saurait être mal avisée. Elle devrait nécessairement être préférée à l’inconséquence et être la solution préférée dans toutes les réalités.
C’est une opinion commune. C’est pour cela d’ailleurs que la cohérence est fréquemment utilisée comme une tactique de persuasion. Elle est conçue comme un arme d’engagement qui pousse la victime dans une direction où il ne veut pas aller. Loin d’être une pure qualité de l’esprit, la cohérence est enseignée en technique de marketing et elle instruit de nombreuses joutes en politique.
On enseigne par exemple à un vendeur de faire parler le client sur ce qu’il veut, il veut voyager par exemple, voir du pays. Le vendeur part de ce que le client dit vouloir et il en déduit devant lui les conséquences nécessaires. Il vous faut un véhicule tout terrain, une grosse cylindrée avec des amortisseurs solides, surtout que vous avez parlé de vous aventurer autant au Saguenay que dans la péninsule de Yucatan. Le vendeur ajoutera des options, amortisseurs, dispositif amélioré pour la tenue de route et il demandera au client : c’est bien ce que vous voulez n’est-ce pas? Et l’acheteur ayant exposé ce qu’il veut, poussé par sa volonté de paraître cohérent avec ce qu’il vient de dire, admettra qu’il n’a d’autres choix que le modèle extrême qu’on lui propose.
En politique québécoise, les fédéralistes voudraient pousser les indépendantistes à la cohérence automatique. L’indépendance n’est pas réalisable faute de majorité, alors les indépendantistes n’ont rien à faire au gouvernement. Piéger l’adversaire dans une cohérence automatique, le retrancher le plus étroitement possible dans des positions jusqu’auboutistes, voilà un nerf important de la stratégie fédéraliste.
C’est pour cela que les fédéralistes ont tellement insisté sur le mot « séparation ». C’est aussi pour cela qu’ils dénoncent comme une hypothèse farfelue la notion même que le Québec puisse former une nation souveraine pleinement intégrée au monde.
Après avoir énoncé le mot « séparation », les fédéralistes ajoutent : « Ils veulent briser ce pays ». « Ils ne veulent rien savoir de ce pays. » « Ils veulent éliminer le Canada de leur vie mais le Canada serait outré par ce bris de solidarité ». C’est une tactique qui dessine un tissu de conséquences nécessaires.
On a souvent ri du bon mot d’Yvon Deschamps : « Les Québécois veulent un Québec fort dans un Canada uni ». C’est une réaction naïve certes, mais compréhensible chez un peuple qui se fait dire que la cohérence doit être à l’origine de tout ce qu’il veut. Les Québécois sentent qu’on fait passer pour nécessaire un état de fait arbitraire et des statuts politiques, des divisions du pouvoir, comme s’il s’agissait de vérités métaphysiques. Ils veulent que leur nation soit intégrée. Les fédéralistes leur répondent qu’ils doivent choisir entre être unifiés en tant que province et lancer un cri de guerre qui brisera le pays.
Si le Québec devenait indépendant, disent les fédéralistes, le nouvel Etat devra se conformer à ses décisions et positions antérieures. Ils disent aux Québécois d’être cohérents car décrier le fédéralisme, ce serait lui préférer une foule de corollaires aussi néfastes que nécessaires. La population en vient à croire qu’advenant l’indépendance, l’Etat québécois sera soumis à une cohérence mécanique, une logique de la sécession.
Non seulement cela « brisera le pays » mais il s’agira en soi d’un principe d’engagement dont la portée sera redoutée à travers le monde. Pour se prémunir contre le démembrement universel, les nations seconderont le Canada dans ses refus car si le Québec devient indépendant, toutes les petites nations voudront se séparer. Sur ce point, Michael Ignatieff comme Stéphane Dion ont déjà soulevé le spectre d’un monde éclaté en milliers de nations.
Soyez cohérents, leur dit-on, car le choix se pose entre l’harmonie dans l’égalité des provinces ou la désintégration dans la tour de Babel. Les indépendantistes doivent vous dire que vous ne serez pas partenaires. Les fédéralistes veulent ainsi obliger les indépendantistes à épouser une apparence radicale, une forme déterminée qui n’a plus rien à voir avec la configuration politique possible pour une nation dont l’existence serait admise en ce nouveau siècle.
Les fédéralistes savent que les Québécois veulent progresser en tant que nation mais qu’ils ne veulent pas que ce projet soit étiqueté comme une position cohérente de « briser le pays ». Les fédéralistes savent qu’ils tiennent le haut du pavé tant que le projet apparaît définissable dans ces termes. Pour contrer les fédéralistes là où ils sont tellement efficaces, il faudra d’abord œuvrer pour que le statut de province perde son rang d’unique repère, son rang de condition nécessaire pour tous ceux qui veulent « sauver le pays ».
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Face à cette prétendue menace de « briser le pays », la meilleure contre-attaque est de sommer le Canada de prouver qu’il est bien le pays de la nation québécoise. Actuellement ce sont les « séparatistes » que l’on présente comme étant emprisonnés dans une cohérence trop systématique. La situation de blocage produite par la Constitution non signée de 1982 peut nous aider à retourner la situation.
Si nous demandons de reconnaître le Québec comme pays français et le droit de participation internationale comme nation, le statut de province apparaîtra comme une proposition bien réduite en comparaison. Les Québécois verront un nouveau repère qui leur fera souhaiter une collision avec un régime qui paraîtra ancien. Le Canada apparaîtra paralysé par ses engagements constitutionnels antérieurs.
Les fédéralistes savent qu’ils doivent nous encercler et nous enfermer dans une séquence automatique qui ne correspond pas à notre vision des choses. C’est eux qui nous disent : « Ne soyez que séparatistes. Ne proposez que la séparation. Ne promettez pas une nation libre, juste un projet de briser le pays. » Si nous demandons la constitutionnalisation de la nation québécoise, le caractère infrangible de son territoire, une reconfiguration politique globale, les fédéralistes se révéleront, non pas comme les amoureux poétiques d’un grand pays mais comme les gardiens d’un pouvoir arbitraire de domination.
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On entend souvent que les Québécois sont en majorité fédéralistes. Il serait plus juste de dire qu’ils se sentent face à un mur. Craignant de se fragiliser davantage, ils préfèrent justifier une certaine inertie. Les collectivités comme les individus sont portées à abuser de leur esprit en cas de besoin, en cas d’impasse. On aime bien justifier une situation présente quand il semble impossible d’être vraiment à l’origine de ses propres choix. Les Québécois en sont là et c’est de là qu’il faut partir.
Du fond du cœur, les Québécois savent qu’ils forment une nation et qu’ils veulent être intégrés au monde en tant que nation, pas en tant que province. Les fédéralistes leur ont toujours dit qu’ils ne pouvaient pas trancher la question en ces termes. Ils se sont fait dire qu’ils devaient choisir entre deux cohérences maximalistes, l’une déjà connue, le Canada uni, et l’autre menant à un isolement suicidaire. Sur ce terrain, les vieux réflexes reprennent toujours le dessus et nous ne gagnons pas.
Trudeau a peut-être eu raison sur un point. Selon lui, si jamais les Québécois réussissaient à donner des contours structurants à la réalité de la nation québécoise, ceci entraînerait une logique de l’engagement qui échapperait au gouvernement central. Trudeau partageait ouvertement sa crainte qu’à l’issue de modestes engagements passés, ayant entrevu des effets positifs, les Québécois se mettent à réclamer des procédures afin de mieux aérer la vie politique, de faire partir les potentats éternels.
Ils en viendraient à parler ouvertement de représentation directe de l’Etat national québécois. Ils en viendraient à caresser le rêve de faire venir de nouveaux talents qui ne font pas carrière au sein d’un parti politique assujetti au parlement fédéral mais qui soient directement délégués par le gouvernement québécois. Et où cette représentation directe de l’Etat québécois allait-elle entraîner?
La catastrophe, pensait Trudeau. Il fallait à tout prix que l’indépendantisme soit perçu uniquement comme une dilapidation du patrimoine national. Le peuple québécois vit dans cette perspective que les fédéralistes ont réussi à imposer.
Où réside la meilleure pédagogie pour relativiser cette perspective et la contrecarrer graduellement? Dans le projet d’émancipation du Québec de son statut de province : en exigeant des restructurations autour de compétences exclusives.
Si nous faisions ce que Trudeau redoutait le plus et demandions à construire en dehors de l’orbite régulière qui réunit les provinces autour du Fédéral? Les Québécois sont à un niveau de maturité politique suffisant pour appuyer des projets concrets qui feraient de la reconnaissance de la nation québécoise la pierre angulaire.
Confirmer que le Québec est maître chez lui, définir les modalités d’application des pouvoirs fédéraux le plus possible, exiger que le Québec participe à la désignation des membres de la Cour suprême, exiger que le Québec participe à la désignation des membres du Sénat, c’est un programme qui nous ferait sortir de notre esprit de cour. Les Québécois se demanderaient si les instituts de la nation québécoise se développent et ils commenceraient à juger d’après leurs propres attentes.
Ce serait la classe préparatoire. Nous, nous resterions bien libres de conserver notre objectif ultime. Nous devons être le plus productifs possible pour le Québec. La population ne sera pas transportée d’admiration si nous préférons nous disputer pour savoir qui est l’adepte le plus cohérent, le plus strict, le plus logique par rapport à la cause. Aidons les Québécois à agir de façon cohérente avec leurs convictions et leurs désirs, ceux qui naissent du cœur, pas ceux qui naissent de la peur.
André Savard


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2007

    M. Savard de François Perrier. le 17 octobre, 2007.
    Se réfère à votre texte que j'ai re-intitulé, "Quand la présumée COHÉRENCE du programme du PI propose l'UDI (une déclaration unilatérale d'indépendance) - elle est synonyme de re-confédéralisme".
    Mon rappel du concept DE FACTO - en marge de la création d'un État québécois français viable, va dans le sens de vos 3 propositions* (quelque peu quémandeuses), qui témoignent de l'importance à attacher à ce concept, alors que vous identifiez carrément comme "indépendantiste" - mais pas nécessairement comme adhérant au PI.
    Moi je suis pour un État québécois s'affirmant dans ses faits et gestes de tous les jours - et reconnus comme tels par sa majorité de quelque 90% de citoyens, appartenant à cette nation française du Québec. Le concept DE FACTO est vital pour l'épanouissement de la nation québécoise de souche française, ainsi que pour l'intégration de ses alliés, qui ensemble, se reconnaissent passionnément en elle. Il est à l'opposé de la notion 'jusqu'auboutiste' de l'UDI, que vous décriez, et qui est au programme putatif du PI, à moins que son comité fondateur la RETRANCHE.
    Cette adhésion au Québec s'exprime (a) dans les témoignages quasi unanimes des Québécois de toutes les classes sociales à la Commission Taylor/Bouchard, contre les accommodements déraisonnables à l'endroit des étrangers canadiAns en sol québécois, (b) dans les témoignages allant dans le même sens, par la grande majorité des immigrants qui se disent heureux, privilégiés et reconnaissants de vivre parmi une nation d'accueil aussi chaleureuse - et (c) dans les témoignages en provenance de la DIASPORA de cette belle nation nôtre - telle l'ode déchirant de Geneviève Dorais, de Madison, Wisconsin, aux États Unis, intitulée "Votre main, pour ne pas partir complètement". Texte affichée dans Le Devoir et dans Vilgile des 13/14 octobre 2007. Mme Dorais (et untel M. Racine que je n'ai pas lu mais que j'assume va dans le même sens) - 'nous' conjure - "AIDEZ-MOI À REVENIR CONSTRUIRE AVEC VOUS" !!!
    La mise en place d'un tel État québécois DE FACTO, est donc vitale et indispensable sur le chemin de sa reconnaissance DE JURE par l'État canadiAn d'à côté ("en bas de nous", comme disait malicieusement un quidam en 1995), ainsi que par d'autres États significatifs comme la France, les USA et l'Angleterre, ainsi que par des organisations internationales telles l'Onu, l'Union européenne, l'Otan et le G7 - ou 8 ou 20 - ou 39 pays les plus industrialisés qui soient.
    En réponse à M. Sénéchal, je dirai qu'il ne faut pas plus "d'indépendance" mais plus de ... LIBÉRATION NATIONALE (à défaut d'une expression plus juste). J'affirme que les mots "Indépendance" et "souveraineté" ainsi que tous leurs dérivatifs, sont à bannir, tellement ils sont souillés par les usages sournois, malhonnêtes et malhabiles qui en ont été faits depuis les années '60, dans des luttes intestines entre factions - allant du RIN jusqu'au PQ-péculat, dans une affirmation 'jusquauboutiste' - quêteuse.
    L'usage du sigle "Parti indépendantiste" - le PI - (prononcé pays, comme dans (sic) pays-age), a vraiment une charge émotive négative trop élevée. On n'a qu'à penser à cet usage malsain de la Déclaration Unilatérale d'Indépendance - ou UDI - faite par le comité provisoire du PI composé de MM. Gervais, Tremblay, Perry, et dame Moreno. Ce UDI indépendantiste balayant du revers de la main le pseudo souverainisme du PQ. Un UDI qui jurera de sa rigueur et de sa fermeté quand il s'agira au PI de se faire élire, mais qui suinte de PEUR re-confédéraliste, quand viendra le temps de se séparer. En ce qu'il constitue le Rubicon que ces pseudo indépendantistes purs et durs, n'oseront jamais franchir !
    Cette déclaration unilatérale d'indépendance ou UDI, c'est un Catch 22 qui neutralise les merveilleuses affirmations nationales DE FACTO que le PI promet dans son programme en gestation, entre 1° la primauté de la langue française, 2° une laïcité raisonnable, 3° l'égalité homme femme, 4° la nationalisation de certains secteurs clés de l'économie nationale du Québec (eau et vent - mais n'osant pas toucher à la Forêt), 5° un seul CHU français en Santé, par simple équité pour la majorité, 6° une école française intégrant tous les immigrants - (négligeant de se prononcer sur le financement des écoles privées), 7° enseignement d'une Histoire nationale digne de cette majuscule - etc., etc.
    Pour ma part j'ai opté pour une adhésion au Parti national québécois - PNQ - pour les intimes. Vous aurez entendu parler du Parti unique. Variation sur un thème, j'ai fondé de Parti à l'unique membre -, lequel ne recrute pas ! Un seul membre, ce qui n'empêche pas les dissensions dans ses rangs, à mesure qu'on s'y bat contre ses propres contradictions. Le PNQ est pour la création d'un État national français dans l'amour des siens et la passion du Québec. Le PNQ exprime mon bris avec l'UDI, optant plutôt pour la revendication du processus DE FACTO de libération - s'exprimant dans le renforcement généralisé de la nation française du Québec et la neutralisation pacifique de tous ses ennemis en sol québécois. C'est un programme simple mais pas simpliste. Contraignant pour les wasps et les altérités, mais juste, compte tenu de tout le mal qu'ils nous ont procuré - et continuent de nous infliger par leur racisme sournois. Le concept du PNQ exige l'équité et la réciprocité entre les deux nations, mais n'est pas revanchard pour autant. Toujours latins dans l'âme et bons vivants, nous sommes trop généreux pour se genre de considérations mesquines. On laissera ça aux CanadiAns patriotards et vengeurs.
    *M. Savard, j'ai ajouté du tonus à votre proposition N° 1, qui lira comme suit - "Si NOUS NOUS demandons de reconnaître le Québec comme pays français et le droit de participation internationale comme nation, le statut de province apparaîtra comme une proposition bien réduite en comparaison".

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2007

    Combattre pour l'indépendance, ce n'est pas s'asseoir au bord de la rivière parce que les eaux sont trop troubles pour nous. Il faut plonger dedans et voir les conditions actuelles du combat. La population québécoise serait prête à appuyer la création progressive d'un Etat de facto qui reflète davantage sa qualité de nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2007

    Obscurantisme quand tu nous tiens!
    "Souvent on lit que la cause indépendantiste s’est fourvoyée faute de cohérence. D’ordinaire, on stipule dans ces propos que, comme indépendantistes, nous devrions renoncer à tout combat qui ne mène pas nécessairement à l’objectif."
    Ce message a pour but de vous rassurer, monsieur Savard. Aucun des combats mené jusqu'ici n'a mené à l'objectif. Et croyez-moi, et surtout ne vous inquiétez pas, il n'y a aucun risque de pénurie du genre. Donc, inutile de prêcher pour livrer des combats qui ne mènent pas à l'objectif, il n'y a que ça. Penseriez-vous le contraire, Monsieur Savard? Quant à la cohérence, ah ah ah, mais là vous me faites bien rigoler.
    Gilles Verrier