Un bienfait dû au sommet de Copenhague et aux sables bitumineux

Power Corporation, Gesca et la Presse enfin démasqués ailleurs que sur Vigile!

Total, Power, Gesca, La Presse et les sables bitumineux... une sauce indigeste!

Tribune libre

Deux articles de Mathieu Turbide, parus sur Canoe, ce 19 décembre 2009, valent le détour:
1) "Manifestations en France" (en rapport avec l'implication de la pétrolière Total dans l'exploitation des sables bitumineux de l'alberta). On y fait notamment mention que "ces manifestations n'ont pourtant pratiquement eu aucun écho au Québec où l'empire Power possède 7 des 10 quotidiens francophones."
2) ["Power et le pétrole "sale" "->24574], qui fait allusion au fait que "la famille Desmarais, propriétaire de Power Corporation, a d'importants intérêts dans l'exploitation des sables bitumineux, ce pétrole "sale" qui a coûté cher à la réputation du Canada tout au long du sommet de Copenhague.",- que "la pétrolière française Total , dans laquelle Power Corporation détient des investissements importants, compte devenir l'un des grands joueurs dans l'exploitation des sables bitumineux au cours des 30 prochaines années.", et qui mentionne également -que "dans la foulée du sommet de Copenhague, (de) l'exploitation des sables bitumineux au Canada et (de) la volonté du gouvernement Harper de limiter au minimum les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la position du journal la La Presse a attiré l'attention.", -que "le journal de l'empire de Power a vertement critiqué le premier ministre du Québec Jean Charest, après que celui-ci eut remis en question la position d'Ottawa sur ses objectifs de réduction, l'engageant à "aller plus loin".", précisant au surplus à ce propos -que "l'éditorialiste en chef de la Presse, André Pratte, l'a notamment accusé d'être irresponsable et d'avoir tenu des propos "consternants".", -que "la chroniqueuse Lysianne Gagnon a qualifiée l'attidude du premier ministre de "franchement puérile", soutenant que les sables bitumineux payaient les garderies et les universités du Québec.", et -que "puis, hier, le chroniqueur Alain Dubuc en rajoutait, reprochant à M.Charest de se livrer à un "provincialisme primaire".".
Enfin un journaliste qui fait son travail et un peu plus, en étant capable de discernement et en étant en mesure de mettre en perspective des propos d'un éditorialiste et de chroniqeu(r)se(s) avec les intérêts de leurs patrons et de faire ainsi ressortir que ces propos ont un dénominateur commun: celui de coincider, comme par hasard, presqu'en même temps, avec les intérêts des dits patrons dont de nombreuses personnes, au sommet de Copenhaque, faisaient indirectement l'auto- critique, en s'en prenant aux sables bitumineux de l'Alberta.
De voir ainsi qu'ailleurs que sur Vigile, l'on commence,au Québec, dans le monde journalistique officiel , à avoir cette impression que les propos de certains scribes de la presse prennent parfois toutes les allures d'écrits pamphlétaires, sinon de propagande, en nous laissant celle qu'ils interviennent, en certaines circonstances, en faveur d'intérêts qui font, comme par incidence, bien l'affaire de l'empire Power, dont les propriétaires sont aussi ceux de la boîte où ces écriveux gagnent leurs salaires, et ce en nous suggérant ainsi par la teneur et la similitude comme concertées de leurs écrits qu'ils sont peut-être comme des mercenaires au sevice de leurs boss.
Tout cela serait-il l'annonce d'un regain de vie, ailleurs, dans le monde l'information journalistique professionnelle du Québec! C'est la grâce que je souhaite de tout coeur au peuple et à la population du Québec.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2009

    Il était inévitable que les chantres de Desmarais barissent publiquement dès le moment où s'est confirmé le fédéralisme polluant. Et polluant est faible en l'occurrence. Ce qui se passe en Alberta est tout à fait dans l'ordre de ces catastrophes écologiques que les Soviétiques ont naguère su si bien organiser: le drainage de la mer d'Aral, Tchernobyl, le cimetière de navires nucléaires de Mourmansk, etc. Parlez-en à ceux qui reviennent de Fort Mac Murray. Voyez les photos qu'ils ont prises avec leurs cellulaires. C'est tellement inimaginable que cela paraît tiré d'une oeuvre de science fiction.
    Pour cacher tout cela, les éléphants Pratte et Gagnon usent de la bonne vieille rengaine avec laquelle on rebat les oreilles des Québécois depuis 30 ans. C'est grâce au Canada que le Québec évite la soupe populaire, n'est-il pas? Comme si les Québécois ne payaient pas d'impôt au bon gouvernement fédéral.
    La réalité, c'est qu'Ottawa pompe autant d'argent au Québec qu'il lui en reverse, et peut-être même moins par les temps qui courrent en Ontario. Parmi d'autres, demandez donc à Thierry Vandal combien Hydro paie d'impôt à Ottawa.
    Au fait, qui va payer pour la dépollution?

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2009

    Quebecor Media c. Gesca_La Presse
    En Décembre 2008, j'ai lancé un appel sur Vigile pour le boycott de Gesca-La Presse:
    http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
    Peu de temps après est apparu un site appelant au boycott de toutes les entreprises de Paul Desmarais.
    Suite à cet initiative M Mathieu Turbide est entré en contacte avec moi pour s'enquérir au sujet de ce site. Je lui ai dis que j'ignorais qui étaient les auteurs de l'initiative. J'en ai profité pour lui servir un édito verbatim sur les raisons qui m'avaient amener à faire un appel au boycott de Gesca-La Presse: Pas parce qu'il exprimait un point de vue fédéralistes, mais bien parce qu'on y défendait l'intérêt de Paul Desmarais au détriment de l'intérêt supérieur du Québec.
    Dans son texte préparatoire (17 décembre) à celui d'aujourd'hui (19 Décembre) , M Turbide pose une devinette à ses lecteurs: Qu'est ce qui expliquait que les chroniqueurs de Gesca défendaient la position de Harper à Copenhague; reprochant même au Québec la sienne. Je suis intervenu sur le blogue pour répondre et dire que l'explication tenait au fait que Demarais était actionnaire de référence de Total et que l'avenir de cette entreprise passait par ... l'Alberta.
    C'est ce qui explique, non seulement la position de la brigade à plume sur le Sommet de Copenhague, mais aussi sur quelques autres sujets, tous motivés par la défense des intérêts de Desmarais en Alberta.
    J'ai écris quelques textes à ce sujet:
    La déclaration de Sarkosy contre le mouvement souverainiste:
    http://www.vigile.net/Sarkosy-le-commis-voyageur-de-Paul
    Pourquoi Gesca était contre la coalition (PLC-NPD-Bloc) qui menaçait de faire tomber Harper:
    http://www.vigile.net/Gesca-La-Presse-en-mission-pour
    Et au Sommet de Copenhague:
    http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
    Comme une des plumes les plus "précieuses" de Gesca est Foglia. Celui qui fait son cocorico souverainiste pour garder le 50 % du lectorat souverainiste qui nourrissent la bête, j'ai décidé de lui consacrer un texte:
    http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
    Après tous ce temps, je me demande dans quelle confusion stratégique peuvent êtres les souverainistes pour continuer à nourrir la bête qui est leur pire ennemie.
    Espérons que M Turbide en réveillera quelques uns.
    JCPomerleau
    P.s. Il y a 3 rapports de forces à assumer pour faire avancer notre cause: Politique, économique et médiatique. Le PQ n'en assume aucun. Peut être pourrait il saisir l'occasion de ce match entre Quebecor et Gesca pour frapper le clou; d'autant plus que la brigade à plume est plein de goudron les deux pied dans les sables bitumineux ! Mais je doute qu'il sorte de son ineptie.