M. Joseph Facal nous fournit 5 raisons

Pourquoi vouloir encore réaliser la souveraineté?

Servons-nous de ces arguments pour convaincre les indécis

Tribune libre


Dans son plus récent ouvrage, M. Joseph Facal énumère 5 raisons de vouloir encore réaliser la souveraineté.


Les voici:

- c'est le seul moyen de faire en sorte que les francophones ne soient plus une minorité subordonnée aux anglophones.

- c'est la meilleure façon pour les francophones d'assurer la protection et l'épanouissement de leur identité culturelle propre.

- un autre argument est celui de la liberté des peuples. Le Québec vit dans un système non pas d'oppression, mais de domination dont il faut s'affranchir.

- la souveraineté permettrait d'organiser notre vie collective plus simplement et rationnellement en éliminant nombre d'irritants.

- la souveraineté va dans le sens de l'évolution en cours dans le monde d'aujourd'hui.

M. Facal élabore sur chacun de ces points avec méthode et persuasion. Je vous en recommande vivement la lecture.

Nous les nationalistes avons à convaincre notre entourage du bien-fondé de notre action émancipatrice. Servons-nous de ces arguments pour convaincre les indécis et faire passer l'appui à notre juste cause de 42 à 51% ! Il en manque si peu pour être un pays à part entière!



Source: Joseph Facal, Quelque chose comme un grand peuple, Boréal, 2010, p. 142 et suivantes.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie825 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2010

    Il me prendra des moyens plus élaborés afin de me convaincre qu'il existerait de bons cotés à la souveraineté. Je lis ici un discours politique, et non de vente.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 avril 2010

    Nos adversaires les plus acharnés nous demandent: "Comment pourriez-vous vivre seuls, une des provinces les plus pauvres du Canada?" Ou bien: "Combien coûterait l'indépendance?"
    La réponse: "Combien nous coûte la dépendance?"
    Écoutons monsieur Aussant, le A des ABCD des moins vieux députés du Parti québécois. Économiste de formation et expérience comparable à celle de Parizeau, il nous expose en trois phrases que la "terrible" part de la dette canadienne n'est pas à craindre puisqu'elle est annulée par notre part des actifs sur tout le territoire canadien. Il nous résume en un coup de cuiller à pot que l'impôt envoyé à Ottawa et les prélèvements que le pays nous soutire en richesses naturelles et en finance déroutée nous ruinent littéralement. C'est le Canada qui nous appauvrit. Nous libérer nous enlève une domination économique insupportable. Si ce n'était le cas, pourquoi le Canada perpétrerait-il tant de crimes sociaux pour nous retenir comme ciment de son territoire?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 avril 2010

    On peux ajouter aux raisons qui sont celles de Joseph Facal, au moins une autre. Et celle-ci a le mérite d'être liée à un sujet très actuel, le genre de chose qui saura interpeller la jeune génération...
    C'est que le Canada, a une économie qui compte beaucoup sur le pétrole de l'Alberta. Et les politiques de l'actuel gouvernement fédéral, sont très clairement alignées, disons, sur ce fait.
    Un gouvernement libéral fédéral remplaçant le gouvernement de Stephen Harper (qui mérire d'être ainsi qualifié car c'est un vrai One man show, que ce gouvernement!), éventuellement, pourra être plus respecteueux de l'enviroennement, peut-être. Mais pas au point de refuser d'exploiter les sables bitumineux, quand même!
    Par ailleurs, cette économie canadienne (ou canadienne anglaise) compte aussi beaucoup, sur l'industrie automobile de l'Ontario. Même dans le présent contexte (d'où de grosse subventions).
    Au Québec, nous avons pour une très, très grande partie, une économie «propre». Dans deux sens différents: propre, parce qu'elle mise beaucoup sur notre extraordinaire capacité de production hydro-électrique). Et propre aussi, parce qu'elle est bien québécoise, différente de ce qui se passe ailleurs au pays.
    Conséquemment, développement économique et protection de l'environnement, ne sont aucunement deux choses qui s'excluent, deux choses entre lesquelles il faudrait difficilement trouver un compromis, au Québec... Alors qu'à un endroit comme l'Alberta, si chère à Stephen Harper, mais tout de même d'importance cruciale, à n'importe quel premier ministre canadien, c'est très, très différent.
    Nous serions bien mieux, de pouvoir gérer nous-mêmes toutes les question relatives à notre environnement et nos ressources naturelles, que d'avoir à composer avec des contraintes qui sont celles d'Ottawa et du si particulier cadre canadien.

  • Xavier Duval Répondre

    14 avril 2010

    On est bien plus haut que 42% on est à 54%: 40% PQ + 9%QS + 5% ADQ (50% de leur 10%).

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2010

    Monsieur Labrie
    Ne pas oublier que monsieur Facal faisait partie du groupe des LUCIDES qui avait pour mission d'appauvrir les travailleurs de la classe moyenne et d' enrichir davantage les riches. Le dernier budget de John James Charest (fils de Red) en est le plus bel exemple. Le Québec, pour sortir du cul-de-sac dans lequel il est enlisé présentement, doit regrouper ses forces et son énergie autour d'une union nationale de tous les partis indépendantistes avant la prochaine élection sinon les libéraux continueront à régner pour un autre mandat. Ce n'est pas le parti des (cons)fédéralistes du Péquiou qui va réaliser l'indépendance du Québec; ce parti fédéraliste n'est que pour un statu quo amélioré dans la fédération actuelle et par le fait même ne vise que le pouvoir provincial à Québec. Autrement dit, ce ne sont que des petits provincialistes sans aucune vision d'avenir pour le Québec.
    André Gignac le 14/4/10