Que ce soit dans des enceintes comme la Chambre des communes, le Salon bleu ou même les salles de délibération des mairies, la lutte doit se poursuivre pour faire valoir la pertinence et la viabilité de se présenter au monde, nous au Québec, comme un pays et non comme une province.
Tout l’argumentaire a été déployé de long en large; il s’agit, maintenant d’en faire une synthèse inspirante et de la véhiculer sur le plus de tribunes politiques et médiatiques possible.
Nos adversaires nous ont montré la route afin de déployer une stratégie efficace pour remporter la bataille de l’opinion publique. Tout ce qu’ils font, nous pouvons le faire, et ce, afin de lutter à armes égales.
On se rappelle de l’Idée fédérale, un organisme à but non lucratif qui agit comme laboratoire d’idées politiques, de stratégies et de tactiques afin de faire en sorte que le Québec soit une province canadienne comme les autres, et ce, aux frais du contribuable : d’où l’Idée républicaine.
On se rappelle des firmes de sondage, nettement biaisées politiquement parlant, qui sont engagées par nos adversaires pour semer la bonne nouvelle aux moments stratégiques de notre vie collective : d’où la pertinence de la création d’une Agence nationale de sondages qui permette une pluralité de points de vue. Et n’ayons pas peur d’investir dans les firmes de relations publiques qui puissent relayer notre vision du monde : nous en serons récompensés par une plus grande visibilité et une plus grande acceptabilité sociale.
Sans oublier que, chaque jour, des chroniqueurs et des chroniqueuses hautement aguerris-es essaient d’influencer l’opinion publique en utilisant les faux-fuyants, le mensonge éhonté, les raisonnements partiels, et ce, pour mériter le salaire que leur versent des employeurs grassement rétribués par le pouvoir en place et des commanditaires complaisants. D’où la nécessité d’une masse critique d’opposants qui puissent faire le contrepoids de ces malappris par le combat des idées dans les médias.
Chaque citoyen, chaque citoyenne recèle une partie du pouvoir qui circule dans une société : il ne réside en aucune manière dans les mains d’oligarques qui se prennent pour des aristocrates et qui croient à une quelconque main invisible qui présiderait à leur destinée; d’où aussi la pertinence d’une social-démocratie qui fait la part belle à chacun des citoyens et des citoyennes et qui les considère égal en droits et en dignité humaine.
Nos adversaires fonctionnent en collégialité, sachant pertinemment qu’il faut s’unir pour obtenir la synergie gagnante. D’où la nécessité de former un front commun axé sur notre émancipation nationale. Une suggestion : que chaque organisation politique ou organisme de la société civile qui prône l’indépendance du Québec s’inscrive à un comité consultatif qui sera créé par le Bloc québécois afin de développer une vision commune des actions à entreprendre, et ce, afin que le «Nous vaincrons» ne soit pas seulement un mot d’ordre mais bien une réalité.
L’état du régime a permis à nombre d’entre nous de s’enrichir, de réussir sa vie, de travailler, d’étudier, de fonder des unions et des familles, de voyager, de se divertir, de léguer à ses enfants de quoi entreprendre leur propre vie avec une bonne partance. Pourquoi changer tout cela! Tous ceux et toutes celles qui occupent des fonctions d’autorité dans les administrations publiques, tous ceux et toutes celles qui ont adhéré au régime fédéral et qui sont associés-es de près ou de loin à nos adversaires, que vont-ils devenir?
L’état des lieux nous permet d’entrevoir toute la force d’inertie qui réside dans les rangs de nos adversaires. Tellement englués dans leurs sinécures, dans leurs droits acquis, dans leurs privilèges, ils sont prisonniers de leur passé et grands adeptes du statu quo.
Il s’agit, maintenant, de faire la preuve qu’ils pourront entrevoir des jours meilleurs que ceux qu’ils ont connus en vivant dans la dépendance.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014Souveraineté : Léo Bureau-Blouin croit qu'il est possible d'enthousiasmer les jeunes
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/06/21/001-conseil-national-jeunes-parti-quebecois.shtml
Un front commun?Comment se fait-il que cela ne se soit pas déjà fait.Peut-être sommes-nous pas assez intelligents pour transcender nos différents et mettre nos énergies au service de l'indépendance du Québec avant tout?Ou peut-être qu'au fond de nous,nous ne la voulons pas vraiment et nous nous cachons derrière de faux-fuyant basés sur des rationalités quelconques?
L'énergie requise pour faire l'indépendance nécessitera le soutient de tous les indépendantistes car,comme on l'a vu et revu, nous n'avons pas à faire à des enfants de coeur.Si les fédéralistes se disent être en guerre,l'énergie dont nous devrons disposer se devra d'être supérieure à la leur et présentement cette énergie est perdue à se diviser entre nous à leur grand plaisir.
J'ai quand même signé la pétition pour l'annulation du scrutin d'avril passé car il y a eu tellement d'irrégularités connues et surement inconnues.Même çà,pourrait avoir été une stratégie pour nous entrainer à nous déprécier encore plus et s'entredéchirer entre nous.
Vivement un front commun lucide qui sait à qui il a à faire et qui garde le cap malgré les intempéries.