La goutte qui fait déborder le baril
21 octobre 2014
Il ne faudrait pas oublier que nos mandataires politiques, Couillard en tête de liste, font du transport du pétrole un enjeu national canadien. Il y a convergence, à ce titre, entre Harper et les fédéralistes libéraux, pour faire du nation building avec les pipelines, comme, en son temps, avec le rail.
TransCanada (le nom le dit bien) s'est adjoint, sur son conseil d'administration, d'une avocate hors-pair, dans la personne de Paule Gauthier, membre du Conseil privé de la Reine, membre du Comité consultatif du Royal 22e Régiment et, surtout, qui a assumé la présidence du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité. Il ne faut donc pas se surprendre si le certificat d'autorisation délivré à cette firme l'ait été en accéléré, sachant que le même Couillard a des atomes crochus avec certains des administrateurs de cette compagnie, qu'il confond avec les intérêts du Canada, lui qui a été membre du comité de surveillance du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et est membre du Conseil privé de la Reine.
On se demande toujours qu'est-ce que Couillard a été faire dans cette galère (le comité de surveillance du SCRS)? C'est mal connaître la méthode de Paul Desmarais, qui s'acharnait à vouloir pour lui-même et ses protégés un vernis de respectabilité tout en jouissant d'un réseau d'influence. C'est ainsi qu'il a fait obtenir la Légion d'honneur à Charest et une récompense pour services rendus à Chrétien de la part de la Reine.