Pour qui devons-nous voter ?

Élection Québec 2012



Sylvie Bergeron, auteure de La conscience du génie québécois
La crise étudiante vient de susciter non pas un éveil du peuple, mais un
réveil de sa léthargie habituelle. Il est temps de sortir du vivre et
laisser vivre québécois.
En ce temps pré-électoral, chacun cherche le meilleur véhicule pour
représenter sa voix. Pour qui devons-nous voter ?
Il faut être réaliste. Nous sommes aux balbutiements d’une mutation
profonde face à l’engagement politique. Aucun parti actuel, même nouveau,
n’est apte à représenter nos aspirations car, nous ne les avons pas encore
été nommées ni définies. Plusieurs encore ne s’aperçoivent pas qu’il n’est
plus indiqué de laisser notre destin collectif entre les mains de nos chefs
d’États, tous soumis aux diktats des prédateurs de nos ressources, de nos
forces vives, à travers une vision du monde douteuse. Plusieurs se laissent
encore séduire par des discours sans profondeur, par manque d’éducation ou
d’ouverture.
Non, la prise en compte de ce réveil printanier n’a pas eu pour objectif la
fondation d’un parti capable de représenter cette mouvance du peuple, par
définition anti-néolibérale. Ce réveil est tout au plus un signal de départ
: nous avons un véhicule nouveau à construire, des institutions à refaire.
Et le peuple doit s’assoir autour de la table parlementaire.
Mais il y a des élections et nous devons voter – au moins pour réduire à
néant l’esprit néolibéral qui règne au parti Libéral du Québec. Le
Néolibéralisme n’est ni à droite ni à gauche, il est né pour confondre les
électeurs devant une impression de société progressiste dont le cœur est le
discours d’une économie pour tous, seulement en apparence. Car derrière ce
vocabulaire se cachent des forces de prédation drainant les avoirs et les
êtres (99%) vers une poignée de personnes (1%) aliénant le peuple à une
piètre qualité de vie à perpétuité. Les banques centrales – au service de
ces puissants – n’ont qu’à jouer avec les taux pour parvenir à saper nos
richesses. L’endettement public fut la principale politique de ces
prédateurs aussi appelés les « maîtres du monde ». Cette stratégie
anti-peuple fut appliquée chez nous pour la première fois sous le règne de
P.E. Trudeau. Simultanément, René Lévesque nous conduisait vers notre
premier éveil : nous pouvions être fiers d’être un peuple, le peuple
Québécois.
Le parti libéral actuel se cache à peine d’être à la solde des maîtres du
monde. Il n’a jamais daigné négocier avec le peuple. Le parti québécois a
beaucoup déçu en la personne de Lucien Bouchard qui a appliqué sur
l’accélérateur du courant néolibéral, profitant de la confiance aveugle que
lui vouait le peuple. Cet homme a terni le véhicule de René Lévesque.
Alors pour qui voter maintenant que nous sommes trahis de toute part ? Et
que nous n’avons pas le temps de créer un parti qui reflétera notre réalité
du XXIe siècle ? Il presse de saborder le Plan Nord avant que Jean Charest
ne « donne nos terres » à ceux à qui il les a déjà promises – sans nous
consulter.
Ne plus être divisé : le vote stratégique
En dépit de la trahison, le Parti québécois demeure le plus pertinent
véhicule à court terme, pour évincer le gouvernement Charest. Mais ce parti
doit savoir que le peuple ne veut plus se complaire dans une démocratie
représentative et qu’il exigera une démocratie participative. Il doit
savoir que, sous la vigile aigue du peuple, nous exigerons moratoires et
référendum sur nos ressources, nos institutions, nos universités afin de
tout remettre en question et de se repositionner pour l’avenir. Nous devons
collectivement – avec un parti qui se doit d’être ouvert aux demandes du
peuple – nous assoir, discuter et définir ensemble ce que nous voulons.
Nous devons réfléchir aux manières de ne plus servir les intérêts des
pétrolières à sens unique. Aucun parti ne sera épargné par cette mouvance
du peuple sans précédent et dont la vague ne s’échouera plus.
Le peuple doit devenir le plus grand lobby d’influence du gouvernement
Nous, le peuple, nous apercevons qu’aucun élu n’a réussi à ce jour à porter
au-delà de la parole la vision d’un monde où le respect des écosystèmes
rime avec la qualité de vie socioéconomique des citoyens et non avec
seulement 1% du monde. Le gouvernement Charest n’a jamais eu l’intention de
servir les intérêts du peuple, mais il va toujours tout faire pour en avoir
l’air. Et sa recette fonctionne encore ! La candeur des citoyens n’a plus
sa place. À moins que nous ne soyions pas assez allés loin dans
l’usurpation et la crédulité ?
Nous ne vivons pas une crise sociale, mais une crise d’évolution. Nous
devons sortir de nos déceptions et de nos attentes et devenir
individuellement responsables du bien commun, de nos ressources, de la
terre. Nous occuper de nos affaires, de nos institutions. Nous devons
sortir individuellement de notre assujettissement face aux puissants. Ces
derniers ne reculeront devant rien pour la poursuite d’intérêts pétroliers
au service du 1%.
Pour sortir de cette domination, chacun de nous doit établir une vigilance
dans sa propre vie et la souder à ce collectif, nouvellement conscient
qu’il se passe des choses viles qui dépassent parfois l’entendement. Chacun
est responsable pour lui-même de ne pas se faire récupérer par la
propagande, la peur et le doute.
À partir de 2012, le parti qui prétendra vouloir écouter le peuple devra
RÉELLEMENT AGIR SELON CE QU’IL DIT car le peuple réagira vivement. Notre
parlement doit être SOUS HAUTE SURVEILLANCE. Nos intérêts collectifs en
dépendent. Le parti qui prendra le pouvoir devra faire table rase de vieux
acquis pour s’ouvrir à un monde mieux adapté à la réalité du XXIe siècle,
chemin que la jeunesse étudiante nous a pointé du doigt avec grandeur et
élégance.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2012

    Bonjour,
    J'ai apprécié ce texte parce qu'il me rejoint au plus haut point. Le Québec est en quelque sorte ingouvernable. Notre génétique de rebelle fait en sorte que nous avons un problème marquant avec l'autorité extérieur à nous-mêmes.
    Les lignes directrices toute faites ne seront jamais accepté par le québécois. Dans un sens ça fait de lui un être marqué pour démolir le statu quo qui empoisonne la liberté tant voulu mais tant réprimé par les sphères dominantes de notre société actuelle. Et oui, à force de monter dans la hiérarchie, on devient désabuser jusqu'à souhaiter la désintégration total de tout les partis.
    Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Parce que nous ne pouvons exigé de personne ce que nous-mêmes ne pouvons être.
    Avant même la question pour qui devons nous voter, il me vient la question pourquoi devons nous voter quand on sait d'avance que tout est contrôlé? ...mais contrôlé par qui par quoi? On pense connaître la réponse n'est-ce pas? Le pouvoir de l'argent ou le pouvoir sur l'autre? Sommes-nous si différent de nos dirigeants? Je vois personne encore, capable de s'asseoir pour régler les différents...le bitchage, le bla bla dans le dos, l'interprétation, le pouvoir sur l'autre fait partis de nos mémoires de faire. Oui! Je vais aller voter pour un parti qui représente le Québec mais avec l'intention de m'auto corriger moi-même et sans de grande attentes idéalistes que le dirigeant fasse tout à ma place.
    Marie-Chantal St-Maurice

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2012

    Vous avez tors lorsque vous mentionnez que le néolibéralisme n’est ni à droite ni à gauche! Le néolibéralisme est à droite, il est particulièrement virulent de nos jours, on le qualifie de néolibéralisme sauvage, car il est autoréférentiel, il s’autojustifie dans la notion de libre marché dérégulé, dans l’État réduit à sa plus simple expression, dans la primauté du privé sur le bien commun, c’est essentiellement une position ultra conservatrice située à l’extrême droite. Cependant, vous auriez raison de dire que le néolibéralisme et ses politiques de droite ont infiltré les mouvements de centre gauche socialistes, il est donc partout.
    On a forcé ce virage de la gauche vers la droite en faisant un chantage économique constant par l’entremise des maisons de notation de crédit. Mais qui sont ceux exploitant ces maisons de notation de crédit? Réponse : en majorité des spéculateurs financiers au service des économies dérégulées. Les économies dérégulées servent un cadre plus large au profit du complexe militaro-industriel incluant la finance spéculative, le militaire, le pharmaceutique, le pétrole et le charbon. Ces secteurs techniquement stratégiques sont essentiellement contrôlés par de grands oligarques définissant les politiques internationales. Voyez ici comment se définissent les politiques internationales autour du pétrole : http://fr.wikipedia.org/wiki/Géopolitique_du_pétrole
    Joseph E. Stiglitz précise que l’amalgame au sein du complexe militaro-industriel est dangereux pour la stabilité économique partout dans le monde. Le problème reste entier, lorsqu’on sait que la finance spéculative exploite et provoque délibérément cette instabilité ayant des répercussions très perverses sur les populations mondiales les plus démunies. Les gouvernements socialistes ont été démembrés, littéralement.
    Une étude suisse datant de 2011 montre que 147 sociétés contrôlent l’économie internationale : http://leblogalupus.com/2011/10/29/cartels-et-mondialisation-147-societes-controlent-leconomie-mondiale/
    Le communicateur québécois, Claude Cossette, faisait ressortir dans son livre « La publicité, déchet culturel », que plus de 300 secteurs d’activité économiques sur 500 étaient en situation d’oligopole, ce sont des presque monopoles. Autour de 2004, on faisait ressortir que 300 familles géraient la moitié du PIB mondial. La richesse existe, elle est trop concentrée et créé de véritables problèmes de redistribution. Les paradis fiscaux cachent des dizaines de milliers de milliards de dollars aux gouvernements. Les gouvernements ont grandement besoin de ces sommes pour le maintien et le développement de leurs infrastructures en éducation et en santé, etc. Mais, les fonds manquent! Alors, on a multiplié les partenariats publics privés antidémocratiques où les gouvernements assurent toutes les garanties, où finalement l’État s’appauvrit davantage : http://blog.mondediplo.net/2007-09-08-Les-Partenariats-Public-Prive-PPP-sont-nuisibles
    Comme si ce n’était pas assez, Jean Charest trouve le moyen de nous lancer dans la gueule grande ouverte de l’animal, l’ogre, en vendant nos ressources au rabais. Il faut le faire!
    Ceux derrière les maisons de notation de crédit :
    - http://www.abadinte.com/2011/12/qui-se-cache-derrire-standard-poors/
    - http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1174596
    Cette poussée planétaire de l’extrême droite est clairement expliquée par le journaliste d’enquête Éric Laurent dans ses livres « La face cachée des banques » et « Le monde secret des Bush ». Monsieur Laurent démontre très clairement l’amalgame entre la droite orthodoxe religieuse et les politiques néoconservatrices aux États-Unis depuis les 40 dernières années. Ces très puissants courants idéologiques ont influencé les politiques internationales.
    Ce n’est pas le fruit du hasard si Harper est une émule de Bush, si Desmarais (Power Corporation), s’affiche ouvertement conservateur dans une entrevue avec Le Point, si les Bush, Bouchard, Charest sont invités à Sagard chez les Desmarais. À mon sens, Jean Charest nous sert une imposture conservatrice sous une bannière libérale au Québec, c’est là notre plus gros problème.
    La source de l’interview de Desmarais avec Le point :
    Question posée par un journaliste du Point à Paul Desmarais : Vous vous situez où politiquement au Canada?
    Réponse : « Je suis conservateur. »
    Source : http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais.html
    Le néoconservatisme est essentiellement élitiste, le 1 % contre le 99 %, parce que leurs prémices reposent sur le darwinisme social où seuls les plus forts survivent. À travers la mondialisation dérégulée, ils font la promotion de l’hypercompétitivité, ils installent un ordre cannibale du monde, à l’extrême limite, une forme d’eugénisme économique contre tous ceux ne cadrant pas avec le courant fondamentaliste conservateur. Pour eux, la démocratie sociale est l’animal à abattre, parce que considérée comme faible selon la logique du darwinisme social. Cette idéologie appliquée à l’économie globale relève de l’imposture en l’absence de régulation efficace des marchés financiers spéculatifs. En fait, c’est une imposture en soi, reposant sur un fondamentalisme irrationnel entièrement déconstruit par le prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz dans son livre « Le triomphe de la cupidité ».
    Cela étant précisé, vous avez raison, on ne doit pas diviser le vote!
    Il est justement temps de voter contre Jean Charest, car doivent cesser les démagogies et détournements de sens. Sous Jean Charest la démocratie se trouve presque entièrement détournée! Nous devons reprendre le contrôle de nos institutions démocratiques. Le vote parfait n’existera pas, jamais, car la nature humaine est ainsi faite que la cupidité n’est pas le propre d’une orientation politique. Le temps est venu pour une grande bouffée d’air frais.
    Jean Charest détourne le sens constamment. En effet, les détournements de sens sont nombreux! Dans une vidéo récente, Jean Charest nous dit que des élections ne sont pas un « concours de popularité ». Jean Charest se sait déjà très impopulaire et il ne peut rien y faire, ses politiques de droite, voir conservatrices, ne passent pas, on comprend dès lors qu’il ne peut pas se présenter sous l’angle de la popularité. Et, pour se justifier, un peu comme une victime, il joue la carte de la responsabilité où les décisions qu’il prend ne peuvent pas plaire à tout le monde, et il ajoute en fin de vidéo qu’il sait, lui, que ses décisions sont les bonnes! Plus autocratique que ça tu meurs!
    Au niveau politique au Québec, une bonne partie de la population recherche une sociale démocratie de centre gauche, une politique axée sur la recherche de la justice et de l’équité sociale, ces valeurs sont chères aux Québécois. Hélas! Dans trop de dossiers importants, le gouvernement Charest a pris les mauvaises décisions, et ce, en ne tenant aucunement compte de contre-avis d’experts tel que ce fut le cas pour les gaz de schiste, pour l’ouverture d’une enquête publique sur l’industrie de la construction pendant deux ans, avec la Loi 78, etc. D’autres experts nous ont informés que le Plan Nord allait trop rapidement et qu’on pouvait sérieusement douter de sa rentabilité. Il me semble que Jean Charest exprime du mépris face à la qualité de ses opposants, car il ne peut aucunement être seul à avoir raison contre tous, surtout des experts reconnus dans leurs domaines respectifs.
    Opposons un vote [d’impopularité] à Jean Charest. 73 % de la population québécoise s’oppose aux politiques de Jean Charest. Des élections exposent des candidats à un suffrage, à une approbation ou une désapprobation basée sur le bilan politique et le programme. Le suffrage exprime la volonté du peuple, c’est un vote de la population, donc un vote populaire pour le représentant le plus apte selon de valeurs préétablies dans la tête et le cœur du peuple! Souhaitons que ce vote populaire exprime toute l’impopularité du gouvernement Charest.
    Lise Payette, dans un article du Devoir mentionnait que le pouvoir rend fou et que certains politiciens devraient se soumettre à un examen psychiatrique tous les deux ans. Il semble effectivement que le pouvoir rend fou, il est parfois pris de fou rire lors de l’ouverture du bureau Google à Montréal et lors du Salon du Plan Nord à Montréal, il se fait aussi le fou du roi Desmarais, il fait rire de lui à l’international, il se moque de la démocratie, il est fou du pouvoir pour le pouvoir, un très dangereux excitant! Le fou narcissique, épris de lui-même croyant que lui seul sait ce qui est bon pour le peuple québécois. Foutons cet odieux personnage, Jean Charest, à la porte.
    Lien vers l’article de Lise Payette : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348559/un-climat-pourri
    Je ne dirai pas pour qui voter, mais mon vote sera assurément contre Jean Charest et la CAQ, car les deux défendent des orientations politiques et économiques beaucoup trop à droite.
    ——————
    Je répète et ajoute ici des liens pertinents pour nourrir la réflexion :
    1 - http://en.wikipedia.org/wiki/Milton_Friedman
    2 - http://www.legrandsoir.info/l-endettement-de-la-grece-au-profit-des-industries-militaires.html
    3 - http://www.rue89.com/2011/11/14/monti-la-tete-de-litalie-goldman-sachs-dirige-t-elle-leurope-226524
    4 - http://www.youtube.com/watch?v=eLKF5p6hDm4
    5 - Dossier « L’ogre de la finance », publié dans la revue montréalaise Relations, no 733, juin 2009 • http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=817
    6 - http://www.deridet.com/HEDGE-FUNDS-Plus-que-jamais-maitres-du-monde_a2481.html
    7 - http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2012/03/29/article_jean-ziegler-la-faim-est-un-crime-contr.shtml
    8 - http://leblogalupus.com/2011/10/29/cartels-et-mondialisation-147-societes-controlent-leconomie-mondiale/
    9 - http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=814
    10 - http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-les-nouvelles-oligarchies-ou-la-democratie-confisquee
    11 - http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/canada/201012/07/01-4350174-banques-canadiennes-20-milliards-de-profits.php
    12 - http://en.wikipedia.org/wiki/Salomon_Brothers
    13 - http://en.wikipedia.org/wiki/Brooksley_Born
    14 - http://leblogalupus.com/2010/10/31/matieres-premieres-la-prochaine-bulle-pourrait-etre-celle-des-commodites/
    15 - http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29927
    16- http://blog.mondediplo.net/2007-09-08-Les-Partenariats-Public-Prive-PPP-sont-nuisibles

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2012

    Pour qui devons nous voter :
    Selon moi, Il faut prendre conscience que dans le système actuel, le seul parti qui offre un espoir, c'est le Parti Québécois n'en déplaise.
    On ne pourra pas faire tous les changements en un seul mandait, mais il faudrait que durant son premier mandat le PQ explique et vote une loi qu'un autre
    parti ne viendra pas réduire à néant comme ce fut le cas
    en janvier 2005 par Charest et scie
    Voyons comment le fédéralistes pour les nommer nous a inscrit et inféodé en 1972 Par le Pm du Canada..
    Le multiculturalisme a été inventé (ou introduit) Par
    Pierre Elliot Trudeau pour faire d'une pierre deux coups.
    D'abord pour circonscrire l'opposition des groupes ethniques et l'adoption de la loi sur les langues pofficielles. qui leur apparaissait comme un passe-droit.
    Ensuite, court-circuité le nationalisme québécois en faisant de la nation Canadienne française une simple mosaïque multiehtnique qu'est le canada.
    ( Marcel Adam La Presse 1991)
    Une minorité ça ne gagne jamais rien je le vois
    bien dans notre comté libellule depuis 1867
    Aucun Souverainiste n'y a jamais été élu !
    rg le militant

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2012

    @ André Meloche
    /…et vous constaterez que votre idée d’abolir les partis politiques n’est ni neuve ni efficace…/
    Les partis politiques sont les pions de l’oligarchie, et leur argent le moyen de les contrôler, et le peuple est toujours mis échec et mat. Il contrôle l’échiquier. Le problème c’est la nature même de l’ego de l’homme, qui a besoin de se sentir être à travers un pouvoir fictif qu’il se donne en participant à cette mascarade qu’est notre démocratie, qu’est notre économie, à travers la notion embrumée de ce qu’il en comprend ; c’est son illusion. Le passé, au-delà de ce que l’on a pu nous vendre hier, n’est pas le garant de l’avenir. Aujourd’hui, beaucoup plus qu’hier, il y a des êtres qui ne sont et ne seront pas achetable, et il y en aura de plus en plus, autrement dit ces êtres n’ont presque pas d’ego, et ne fonctionne plus sur le mode action-réaction, leur esprit n’est plus calqué sur la dualité : recherche d’un bien par rapport à un mal, ou d’un mal par rapport à un bien, ils fonctionnent en unité, pas à la manière d’internet, qui n’est en fait que l’extériorisation de ce que tout homme peut ou pourra expérimenter personnellement dans un temps très proche, avec l’évolution sans commune mesure, que vit présentement cette terre et tous ses peuples. Il n’y a pas de comparaison avec le passé, ce qui vient est neuf, et fonctionne à contre-sens avec tout ce que nous pouvons connaître aujourd’hui. Ce monde, ce système se meurt, et il n’est pas question de le rafistoler, il s’agit plutôt de le laisser s’écrouler de par lui-même. C’est l’âme de ce monde qui meurt, et nous ne sommes pas cette âme, nous sommes tous au-delà, car cette âme est une programmation, et les programmeurs sont justement cette race de prédateur, et ce petit jeu perdure depuis des siècles et des siècles, avec lequel joue cette oligarchie, cette race supérieure, qui se croit supérieure. Ce qui arrive aujourd’hui, c’est que cette programmation de nos esprits, de nos pensées, de nos désirs, est en train de se dissoudre, notre programmation millénaire d’âme est transcendée par autre chose, que nous pourrions appeler un nouvel esprit. Lorsque tout ce sera écroulé, les peuples retrouveront leur liberté, et chacun, individuellement, sera un libéré vivant, libéré de toute programmation et de toute emprise avec quiconque, à ce moment-là, après la chute de l’empire de ce monde, de nouvelles formes de gouvernements prendront naissance, mais pour l’instant, qui sera très court, je suis d’accord avec vous qu’éliminer les partis politiques ne fonctionnerait pas, car la programmation et les egos sont encore pour un temps en activité, mais en processus de dissolution rapide.
    /…À trop s’enfermer dans le rejet de l’autre, on en arrive à se rejeter soi-même !.../
    Il ne s’agit pas de nier ou de rejeter l’autre, soi-même, ce système économique, ces partis politiques, ce néolibéralisme ou bien cette oligarchie, mais plutôt de les réfuter en bloc, ce qui n’est pas la même chose, car ils font tous partie de cette programmation de l’âme qui s’achève, et nous ne sommes pas ça, nous sommes tous autre chose, alors, beaucoup iront avec le nouveau, laissant derrière eux ceux qui voudront conserver l’ancien, en intégrant un nouvel esprit, et ici, à travers un nouveau type de gouvernement, où les partis politiques seront exclus, parce que ce mode de gouvernement sera dépassé. Le processus est en court. C’est ce que nous vivons aujourd’hui.

  • Roger Kemp Répondre

    25 juillet 2012

    La question devrait être pourquoi je devrais voter? L'enjeu premier de la prochaine campagne électorale est de se débarasser du gouvernement de Jean Charest.
    Et malgré tous les arguments que les anti Marois et les anti péquistes peuvent nous dire, il n'y a que le Parti Québécois qui puisse actuellement prendre le pouvoir d'une façon claire et nette et s'assurer que ce gouvernement corrompu soit sévèrement jugé par la population. Vos différends vous les règlerez après.
    Les enjeux de la prochaine campagne devront être la lutte à la corruption dans les contrats avec le gouvernement, le gel des droits de scolarité à part une indexation d'ici la tenue d'un grand forum sur l'éducation, la reprise du contrôle de nos ressources minières et gazières par et pour les québécois et québécoises, le rétablissement du régistre de contrôle des armes à feu, l'établissement d'une souveraineté alimentaire à partir de nos produits locaux etc.
    Il m'importe peu de savoir qui est le ou la meilleure personne pour diriger, ce qui m'importe c'est la possibilité de nous relancer et de nous permettre de reprendre notre rêve d'avoir notre pays. La première étape comme québécois c'est de prendre le pouvoir et puis se mettre au travail pour se donner les pouvoirs pour accéder à l'accomplissement de notre rêve collectif.
    Sans hésitation aucune je voterai Parti Québécois lors du prochain scrutin.
    Roger Kemp, Trois-Rivières

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2012

    « Personnellement, je verrais l’abolition pure et simple des partis politiques. »
    À Peter,
    Lisez « L'origine du totalitarisme » de Hannah Arendt et vous constaterez que votre idée d'abolir les partis politiques n'est ni neuve ni efficace. Toutes les formes de gouvernement ne doivent pas mutuellement s'exclure mais oeuvrer dans un réseau de pouvoir (« L'archéologie du savoir » de Michel Foucault montre bien que le pouvoir fonctionne en « réseau », d'où l'extrême efficacité d'Internet) qui laisse les flux de décision circuler.
    À trop s'enfermer dans le rejet de l'autre, on en arrive à se rejeter soi-même!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2012

    Bonjour madame Bergeron. Mes aspirations sont les mêmes
    que les vôtres. Pourquoi nos dirigeants politiques ne
    s'engagent-ils pas à signer un contrat bien avant qu'ils
    soient élus afin de s'assurer que leurs promesses électorales seront respectées. Que leurs convictions sont
    sincères. Que leurs intérêts pour la collectivité sont
    véritables et que dans le cas contraire, ils s'engagent
    à démissionner. Sans un tel contrat, les dirigeants
    politiques peuvent continuer à appliquer des politiques et
    des lois qui vont à l'encontre du peuple et ce, sans que
    nous ayons le pouvoir de les congédier. Pour cela, il faut
    attendre d'autres élections. Mais le mal qu'ils ont fait est fait. Sans un tel contrat, il ne peut y avoir réellement
    un engagement politique de la part des deux parties soit
    celui du peuple et soit celui de nos élus. Sans un tel
    engagement écrit et signé, le peuple n'est pas à l'abri des
    vicissitudes du parti au pouvoir. C'est alors qu'il ne lui reste que l'indignation et ses lamentations dans les rues sous l'indifférence de ce même parti au pouvoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2012

    Je suis d'accord avec vous. À quoi bon se diviser. Nous devons en tant que peuple québécois se rallier derrière le parti politique pouvant le plus faire avancer la cause. La cause est ici, l'évolution du Québec.
    Ce qui tue les québécois depuis plusieurs décennies, c'est l'ambiguité et l'incertitude de tous et chacun qui nous amènent à diversifier nos votes entre plusieurs bons partis. Le meilleur véhicule promotionel pour la souveraineté du Québec est le Parti Québécois. Il faut s'unir pour la cause.
    Une fois les Libéraux sortis du pouvoir, nous serons en mesure de bâtir de meilleures assises politiques au Québec. Le faible 1%, se verra tasser. Le peuple pourra mieux respirer. Cette légère accalmie permettra ensuite de mieux connaître le projet souverainiste.
    De ce fait, naîtra de meilleures ambitions et de nouveaux partis. Les Libéraux sont bien content que Québec Solidaire puisse faire son petit bout de chemin dans notre société. Il ne sera jamais porté au pouvoir ce parti. De plus, il grugera au moins 5% de votes au Parti Québécois chez des gens qui pensent à tort que Québec Solidaire prône la souveraineté. La Coalition Avenir Québec se veut la même idéologie. Ce dernier parti a été créé pour permettre de gruger d'autres votes souverainistes. Il s'agit des souverainistes qui pensent qu'il faut assainir les finances publiques avant de penser plus en avant. On ne pourra jamais rien assainir comme il le faut, tant que l'on fera partie du Canada. Les anglais mettront toujours des bâtons dans nos roues lorsque nous prendrons trop de vitesse.
    Pour ceux qui désirent fonder un nouveau parti qui pourra éventuellement effectuer plusieurs belles réalisations, il faut avant tout se faire connaître au sein du Parti Québécois. M. René Lévesque a formé une coalition en 1968, nous permettant d'arriver à nos fins. Ensuite, il prédisait que le Parti Québécois disparaitrait pour laisser la place à divers courants politiques au sein d'un Québec souverain. Il voyait le Parti Québécois durer environ 20 ans.
    Plus nous nous diviserons avant la réalisation de notre projet commun étant la souveraineté, plus nous nous en éloignerons. Le clergé catholique au Québec en a fait baver aux Québécois. Par contre, il était notre véhicule de rassemblement au sein du peuple québécois. Au sein de la société des années '50 et '60, s'est orchestré la Révolution Tranquille, puis l'avènement de groupe prônant la souveraineté.
    Voyons plus loin que le bout de notre nez. On a finit par laisser tomber l'église. Tout comme on finira par laisser choir le Parti Québécois pour se tourner vers des partis réalisant plus encore nos objectifs communs. Si on tue le Parti Québécois, on tue en quelque sorte, l'âme des québécois.
    S'il avait fallu que des marins décident de quitter le navire en plein océan Atlantique, on n'aurait jamais créé de Nouveau Monde. Avisez-vous bien qu'il est beaucoup plus facile à Paul Desmarais par exemple, de nous contrôler en nous divisant tous et chacun, que de nous prendre en un seul et même morceau!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Message à J.C. Pomerleau
    Il y a eu Pierre-Marc Johnson, il y a eu Lucien Bouchard, il y a eu André Boisclair et maintenant il y a Pauline Marois. Je ne vois pas grande différence.
    Et je ne parle pas de Raymond Bachand, de Diane Lemieux, de François Legault et cie qui ont tous transité par le PQ pour faire progresser leur carrière.
    Quand est-ce que vous allez finir par vous ouvrir les yeux?
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Notre mode électoral est une escroquerie, de l’âge du moyen-âge, qui tient en otage, tout un peuple, à la remorque des conquérants britanniques, et de la minorité anglaise sous emprise oligarque, et autres, alors, c’est à se demander, pourquoi, le parti québécois, lorsqu’il en avait la chance, n’a rien fait pour corriger ce non-sens, cette aberration, ce détournement de la démocratie, sans croire, qu’au fait, devant cette ineptie, cette abus, ils mangeaient au même râtelier.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    L’Empire britannique et ses sbires et alliés, à l’échelle de la planète, poursuivit par l’idée compulsive voir convulsive d’établir, de gré ou par la force, partout, sur tous les continents, un nouvel ordre mondial, le leur, à l’encontre du droit inaliénable de chaque peuple à son autodétermination, alors, cet Empire, cette oligarchie planétaire, à travers les siècles, de générations en générations d’oligarques, représentés par les différents souverains, monarques, rois, reines, princesses, ducs, présidents, premiers ministres, et toute la ribambelle de la hiérarchie de cette race de prédateur, a établi, les règles du jeu, de notre démocratie, je devrais dire de notre pseudo-démocratie, ou de leur vision de la démocratie, et nous, encore ici, au Québec, de même qu’ailleurs, nous insistons, nous persistons, nous nous entêtons, à fonctionner, toujours, selon ces règles, établit par d’autres, à la place, de nous, de nous pour nous-mêmes, d’établir nos propres règles. On se fait baiser avec ces règles-là, et nous en redemandons encore. Ce n’est pas normal qu’un peuple continu, toujours, à mettre, et remettre au pouvoir, ceux qui les rende esclaves et qui se rient de nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    /...Aucun parti actuel, même nouveau, n’est apte à représenter nos aspirations car, nous ne les avons pas encore nommées ni définies.../
    Personnellement, je verrais l’abolition pure et simple des partis politiques. Ce système est construit expressément pour détourner l’essence de la démocratie en faveur d’une élite qui veulent faire des hommes des esclaves, et de la main-d’œuvre soumise à leur dictat, oui, ils veulent établir une dictature mondiale, où cette pseudo-élite, genre gros ego, monstrueux, se prennent pour les gourous de l’humanité; dans leur esprit, nous sommes des êtres inférieurs, alors, étant donné qu’ils sont des êtres bons, ils veulent nous sauver de nous-mêmes, puisque nous en sommes incapable. Ce sont les sauveurs de l’humanité. Charest est le sauveur du Québec. Non! C’est Marois. Ben non! C’est Khanir! Et si c’était nous –mêmes, chacun pris individuellement, oui, si chacun se sauvait de cette vrai farce que nous nommons la démocratie, peut-être qu’ensemble on serait plus fort. Démocratie ou démonétisation de l’essence souveraine des peuples?
    Alors tant qu’à y aller! Puisque la porte est ouverte! Je verrais très bien l’abolition de notre régime parlementaire britannique actuel, et l’instauration d’un genre de Grand Conclave Québécois, où 144 membres, distribués dans 12 secteurs de la vie humaine, aurait la tâche, si on peut parler de tâche, de veiller au bien-être du peuple à tous les niveaux, et cela, vous l’avez compris, sans parti politique. Le peuple aurait la tâche de les choisir : ce serait comme des grands sages, même si je n’aime pas cette expression. Les êtres mafieux ou recherchant le pouvoir pour eux-mêmes, afin de satisfaire leur soif egocentrique de puissance, ne passerait pas le filtre du peuple. Ce conclave n’aurait comme tâche que d’appliquer, si cela s’avérerait nécessaire, la volonté souveraine du peuple.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Ce n'est pas la meilleur de Michel Chartrand. Dans le temps de lulu j'imagine? Ça doit être ça. Chartand n'avait pas l'habitude d'être carrément dans le champ. Ça donnerait à cette citation une certaine logique.
    Si vous ne voyez pas la mobilisation autours du PQ avec ces nominations de qualité. Si vous ne voyez pas la différence entre PLQ-PQ 2012. Si vous ne voyez la logique politique qui s'en vient dans 6 semaines. Et bien, on radotte la citation de Chartrand en l'appliquant à toute autre chose.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 juillet 2012

    @ Didier,
    Michel Chartrand parlait bien des deux partis semblables comme deux fesses, mais il rajoutait toujours:
    Et l'ADQ se loge en plein milieu!
    Qui serait, aujourd'hui, comparé au trou du cul entre les deux fesses?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Message à Didier
    Tout à fait d'accord avec vous concernant Léo-Bureau Blouin.
    On voyait d'ailleurs très bien la différence entre lui et Gabriel Nadeau-Dubois. Le premier était le présidemt d'une organisation hyper-classique et centralisée et le deuxième n'est que le porte-parole d'une structure décentralisée, moins autoritaire et hiérarchisée.
    La structure pyramidale classique produit des petits arrivistes, carriéristes et opportunistes qui se sentent très à l'aise dans les partis politiques traditionnels comme le PQ, puisque les structures sont les mêmes et où la politique médiatique-spectacle des "M'as-tu-vu-à-la-tv", l'emporte sur l'engagement patriotique et citoyen.
    Le PQ cherche des candidats médiatiques de prestige : Duchesne, Généreux et Blouin-Bureau. Et fuck les militants de la base.
    Cela va changer quoi exactement dans notre démocratie? Cela va-t-il donner plus de pouvoir aux citoyens et aux pauvres?
    Pierre Cloutier

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    24 juillet 2012

    « La candeur des citoyens n’a plus sa place. À moins que nous ne soyions pas assez allés loin dans l’usurpation et la crédulité ?»
    À mon humble avis, la nation québécoise doit faire l'effort de se regarder dans un miroir...
    Le but de l'exercice ne serait pas de s'auto-flageller, de se taper sur la tête, mais de se permetttre d'apprendre de ses erreurs collectives.
    Après, tout, est-ce que cet imposteur anti-Québécois de Charest, a pris le pouvoir au moyen d'un coup d'état? Et depuis 2002, combien de fois a-t-il réussi à faire rager notre peuple, scandale après sacandale, abus après abus...?
    Ce sont les crédules et passifs électeurs d'ici, qui lui ont donné 3 mandats. Et qui lui permettent aujourd'hui d'en solliciter un quatrième.
    Il faudrait bien que le Québécois moyen finisse par comprendre que le fait de voter n'importe comment, ou de ne simplement pas voter, laissant ainsi choisir Westmount et les Elvis Grattons à sa place, aura toujours de graves conséquences!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Il n'existe pas de vote stratégique quand l'allié (en l'occurrence le PQ) n'a aucunement l'intention d'affronter le néolibéralisme rampant. Je ne voterai pas pour le Parti Québécois. Ma liberté a un prix, et il est trop cher pour le PQ, l'indépendance ou l'affront!
    Je me m’abaisse pas à céder mes idées à ceux qui n’en ont pas pour une bouchée de pain ou un emploi dans le Nord! Le vingt-et-unième siècle en sera un d’écologie et de respect social ou il ne sera pas…

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 juillet 2012

    "Lucien Bouchard qui a appliqué sur l’accélérateur du courant néolibéral, profitant de la confiance aveugle que lui vouait le peuple. Cet homme a terni le véhicule de René Lévesque."
    ...
    Vous nous rappeler le tort fait au Parti Québécois par Lucien Bouchard. En fait il était en mission pour plomber le parti.
    Pour qui roulait Lucien Bouchard ? :
    The Globe and Mail dans un reportage (2005) portant sur les 25 affairistes les plus influents, dont le numéro 1 est Paul Desmarais, nous révélait que ce dernier a toujours conservé son amitié pour Lucien Bouchard, même quand il était passé au Bloc et ensuite au PQ. Il n’était pas un vrai séparatiste, a-t-il dit :
    « Desmarais befriended Lucien Bouchard when the latter was still a federalist and serving as Canada’s ambassador in Paris, a post to which he was appointed by Desmarais’ closest political soulmate, Brian Mulroney. But Desmarais remained pals with Bouchard even after he betrayed Mulroney, founded the Bloc Québécois and almost won the 1995 referendum. Desmarais always doubted Bouchard was a true separatist, and many see his influence in Bouchard’s decision to throw in the towel in 2001. »
    http://www.theglobeandmail.com/repo...
    Après avoir sortie la gauche du PQ avec sa politique de droite, au profit de QS, Bouchard a tenter de sortir les appuis du centre avec une autre manoeuvre :
    CAQ, un parti créé à l’initiative de ... Lucien Bouchard...
    En effet, The Globe and Mail nous apprenait que Lucien Bouchard a eu une rencontre début 2010 avec celui qu’il avait introduit en politique, François Legault, pour le convaincre de la nécessité de créer un nouveau parti politique au Québec :
    « In early 2010, at an exclusive private club in Old Montreal, Lucien Bouchard met with his former prize recruit, François Legault, to talk politics and the need for a new party in Quebec. »
    http://www.theglobeandmail.com/news...
    ...
    La fait est que Lucien Bouchard était en mission pour saboter le PQ (ex : Affaire Michaud)et qu'il en a partie réussi n'est pas une raison pour lui concéder la victoire.
    En fait le Parti Québécois, avec sa nouvelle équipe de député, renait de cette triste épisode, et représente la seule alternative valable pour sortir du pouvoir le gouvernement le plus corrompu de notre histoire; avec lequel Lucien Bouchard est lié par intérêt.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2012

    Un peu déçu de voir un leader étudiant joindre les rangs d'un parti de l'establishment...
    http://www.vigile.net/Leo-Bureau-Blouin-candidat-du-PQ
    Ça ressemble encore une fois à de l'opportunisme... Les Michel Chartrand ne poussent pas à tous les coins de rue, ça je m'en doutais; monsieur Chartrand qui disait que le PLQ et le PQ étaient tellement pareils qu'ils se ressemblaient comme une paire de fesses...
    J'aimerais entendre ce qu'un Michel Chartrand aurait à dire à ce jeune Bureau-Blouin par rapport à sa décision de joindre les rangs du PQ...