Pour le député à RBG

Il est temps de marcher «on the sunny side of the street »...

Tribune libre

Il est vrai que le programme actuel du parti québécois peut nous mener à l'indépendance, comme vous le dites dans votre dernier message, tout comme on peut soutenir que tous les chemins mènent à Rome.
Le problème n'est pas là. Le problème est dans la problématique, si on peut dire ; le problème est qu'à force de tordre les idées, les valeurs, la liberté même, plus personne ne s'y retrouve. On fait de même avec nos jeunes ou nos aînés ; lorsque les problèmes dépassent les cadres du programme établi par les apparatchicks du système, on parle alors de « problématique complexe ». Autrement dit : T'es p'us dans'rue, allégé ou enrichi, vieux con, t'es à l'abri, bien au chaud dans la problématique.
Et c'est de ça qu'il faut sortir : un programme clair comme de l'eau de roche, et en ce sens, je répète que je n'ai encore rien lu de mieux que « Le cadre stratégique » de Robert Laplante qui est plus que jamais d'actualité, et dont certains éléments ont été repris par « le plan Marois », mais encore une fois, de façon... hésitante, peureuse même : pas trop de sel, un peu de poivre, un zeste de ci ou ça... pour finir en une recette électoraliste fade et indigeste.
Pour ma part, je suis absolument convaincu qu'un ralliement de ténors indépendantistes tel que proposé par Gaétan Dostie, sur un programme simple et clair (incluant Pauline Marois ou pas), balaierait le Québec lors de la prochaine élection.
À la condition, bien sûr, de parler drette, de ne pas se cacher dans l'antichambre et attendre que Pauline Marois démissionne ou pas avant de changer de trottoir.
André Vincent


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