Pour ceux que les Vierges du Paradis dérangent

Tribune libre

Mine de rien, les minarets , à défaut de se multiplier en Suisse, font délier les langues et les protestations. Il y a un tollé à travers le monde et c'est là que je me dis que les musulmans doivent bien rire de nous dans leur barbe, c'est le cas de le dire. Ils n'ont pas besoin de monter aux barricades, nous le faisons nous-mêmes. Tout le monde semble avoir oublié que Kadhafi, en 1972, avait déclaré que les musulmans ne vaincront pas l'occident par la force, avec une armée, mas en émigrant dans les pays occidentaux, petits groupes par petits groupes et l'on voit, qu'effectivement, c'est en train de se réaliser. Les Suisses ont simplement eu l'audace et la clairvoyance de tenter de l'éviter. Les minarets sont des symboles puissants et avant qu'ils ne prolifèrent ils ont mis le holà probablement salvateur de leur paix sociale. Il est trop facile de confondre ça avec du racisme, un peu comme les juifs qui cachent leurs malversations derrière le manteau de l'antisémitisme. Il y a des mots comme ça qui sont galvaudés dans le but de faire peur ou de dénigrer comme celui de complotisme, d'antisémitisme ou de racisme et ceux qui inconsciemment défendent comme je le disais, des malversations majeures, usent de ces termes croyant faire taire ceux qui les dénoncent. Ici au Québec, nous sommes tellement ''compréhensifs'' qu'il n'y a que nous que nous ne comprenions pas. Nous ne sommes pas bons avec les immigrants, nous sommes bonasses et ça, c'est un défaut qui va nous perdre. Certains bien-pensants, avec force discours laborieux, vont tenter de nous culpabiliser en citant de grands penseurs d'hier, cependant, le danger reste présent.
Certains pays européens comme l'Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et quelques autres, ont des problèmes de société majeurs avec cette religion envahissante qu'est l'islam. J'ai choqué certaines âmes sensibles en parlant de cancers de société cependant, en dehors de l'éclat de certains mots il faut tout de même réaliser, avoir la conscience suffisante pour se rendre compte que cet envahissement, ce cancer comme j'ai dit, mine des peuples semblables au nôtre.
Ici au Québec, certains imams, dans leurs mosquées, ont des discours violents. Ils ne sont pas trop dangereux pour l'instant parce que, même s'ils sont en assez grand nombre, leur poids démographique n'a pas encore la puissance qu'ils ont obtenue en Europe avec la violence et les désordres qui viennent avec. Les Suisses, qui à mon avis ne sont pas des imbéciles, ont prévu le coup et se protègent, tant pis pour ceux que ça dérange. Ici au Québec on nous a appris à ne pas déranger, à plier l'échine. On ronge notre langue française mais il ne faut surtout pas déranger ceux qui choisissent l'anglais, nos sommes en pays libre nous dit-on. Nous avons réussi à nous libérer de la chape de plomb d'une religion, ce n'est pas pour laisser une autre, aussi sinon plus plombée que celle dont nous nous sommes défaits, envahir notre société insidieusement et y apporter son lot de violences. C'est pour nous, une protection minimale. Nous n'arrivons pas à faire consensus pour arrêter l'envahissement fédéral et nous allons laisser une religion miner sur un autre plan notre société qu'on voudrait pacifique?! On me dira qu'il y a des modérés. Qui sont-ils ceux-là? Ont-ils une marque au front? Ne font-ils pas partie d'une cellule dormante? Qu'en savez-vous?....moi rien et vous non plus.
Le fossoyeur du Québec, ce vil Alibaba Charest et ses 40 voleurs, n'aura jamais le courage de déclarer le Québec laïc, où les hommes et les femmes sont sur un pied d'égalité et où le français est la langue commune. Dans ce beau Québec, nous voulons que chacun parmi les immigrants puisse pratiquer aucune religion ou la religion de son choix mais en respectant la société qui l'accueille. Ils devront comprendre qu'ici les femmes ne sont pas des servantes mais des citoyennes à part entière avec les mêmes droits et devoirs. Ils devront aussi comprendre que la langue commune de cette société est le français. S'ils respectent ça, ils sont les bienvenus, c'est un minimum. Nous n'avons pas à faire de petites exceptions ça et là pour des religions ou des habitudes de vie qui leur vient de leur pays d'origine. Les petites exceptions, à la longue, finissent par être de grandes exceptions. S'ils ont laissé leur pays, c'est qu'ils désirent avoir une meilleure vie, alors, en arrivant ici, ils doivent s'adapter ou aller ailleurs, ils en ont le choix. C'est curieux comme ce sont toujours les mêmes qui causent problèmes. Avez-vous déjà vu des Chinois, des ViêtNamiens, des Européens demander des accommodements, des exceptions, jamais! Je vous laisse deviner l'origine de ceux qui en demandent.
Ivan Parent

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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6 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 décembre 2009

    @ Claude G. Thompson:
    Merci, monsieur Thompson. Mais l'article d'Ivan Parent parlait des fameux minarets, qui sont drôlement d'actualité, présentement. Quand vous avez réagi à l'article de M. Parent, j'ai cru que vous le faisiez dans ce contexte-là. Je ne voulais pas vous mettre de mots dans la bouche.
    Vous savez, les minarets sont une chose qui a été, le plus sérieusement du monde, qualifiée de «baillonettes de l'islam», tout récemment. Et pas par n'importe qui: par l'actuel président de la Turquie!
    Des excès de langage, dites-vous? Je trouve que Vigile, dans l'ensemble, demeure relativement «politiquement correct». Et avec ce que bien des musulmans, pas au Moyen Orient, mais même à Montréal, se permettent de dire au sujet de tous ceux qui ne partagent pas leur culte, je ne me sens pas obligé de mettre des gants blancs, avec eux...
    L'exemple de Place royale était hypothétique, mais qui sait? Je pense que malgré les lois sur le zonage, une certaine communauté musulmane pourrait un jour y songer. Question de liberté de religion. Après tout, les Sikhs ont bien le droit, aujourd'hui, de porter des armes blanches, chose impensable pour le non-sikh que je suis. Alors peut-être que ça pourrait se plaider, devant une cour. Et j'ai pu voir et entendre un député suisse, à TV5, disant justement que le panorama historique des villes suisses risquait de disparaître.
    Par ailleurs, vous avez écrit: «ce qui est le plus navrant dans toute cette histoire, c’est qu’on monte aux barricades pour une question dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants, la Suisse n’ayant sur tout son territoire que quatre minarets dont on ne sait pour ainsi dire rien des communautés qui les ont érigés»...
    Écoutez, la Suisse, c'est petit, géographiquement, et la population ne dépasse pas 8 millions. Alors ces minarets ont déjà un impact. Les tenants et aboutissants? Mais, il y a justement beaucoup d'information sur la question sur internet!
    Je vous remercie pour votre commentaire, bien intéressant. Mais j'ai des raisons de croire, que l'islam radical, est une menace tout aussi sérieuse que la menace d'assimilation du Rest of Canada, monsieur Thompson. Croyez-moi.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2009

    Monsieur Parent,
    Vous le savez, je ne suis pas toujours d'accord avec vous.
    Toutefois, j'estime que cette fois-ci vous avez su faire dans la nuance qui s'impose. Le dernier paragraphe de votre texte en fais foi : vous visez le multiculturalisme à tout crin, pas les immigrants. Vous militez pour la laïcité, pas contre le droit d'être croyant en ceci ou cela. Surtout, vous vous identifiez au droit des femmes à l'égalité. Merci de l'affirmer.
    Quant à monsieur Thompson, je trouve odieuse sa réplique. Conh-Bendit fait son boulot, mais l'ex-soixante-huitard prêche par excès de libéralisme. Sommes-nous des fascistes, nous qui avons réussi à mettre au pas l'Église catholique chez nous? Sommes-nous fascistes parce que nous nous battons pour que la religion ne fasse pas des femmes des sous-citoyennes opprimées, sous prétexte qu'il faut être tolérant?
    Maintenant que nous avons à peu près réussi à nous affranchir du diktat ecclésiastique catho, allons-nous maintenant bénir l'arrivée d'imams plus à droite que le plus à droite de nos Bérets-Blancs? Intolérance, ça?
    Cela dit, je ne m'oppose pas aux minarets en soit, sinon je devrais être contre nos clochers d'église, ce qui serait une aberration. Je m'oppose toutefois au prosélytisme religieux, et dans l'esprit de l'Islam militant,on se doit d'afficher son appartenance religieuse.
    Quand je m'oppose à l'intégrisme religieux, quel qu'il soit, ce n'est certes pas le Marocain, l'Arabe ou l'Algérien que je vise. Ni les cathos d'ici ou d'ailleurs. Mon combat est celui-ci : égalité, liberté, fraternité. Toute religion qui ne peut s'accommoder de cela devra, en ce qui me concerne, se confronter à la résistance d'une nation qui peine toujours à se définir, mais qui n'a pas fini de s'affirmer.
    Un problème de plus? Bien sûr, amenez-en, qu'on règle tout ça une fois pour toute.

  • Claude G. Thompson Répondre

    5 décembre 2009

    @ Jean-François-le-Québécois
    Tout est affaire d’interprétation. Rien dans le commentaire de l’article en question ne concerne les minarets dans le contexte où vous l’interprétez. Il y est plutôt question de juger d’une mentalité et d’une dérive antimusulmane qui risque de mener l’occident aux pires excès.
    Ne trouvez-vous pas que les excès de langage auxquels certains se livrent sur Vigile n’annoncent rien de bon. Je me refuse de cautionner une approche qui n’a pour contenu que d’accuser, de faire dire aux événements n’importe quoi, de s’en prendre continuellement aux autres et qui ne propose jamais de solutions, ni ne laisse au moins transparaître un minimum d’ouverture à autrui.
    Qui parle de modifier l’allure de quartiers historiques? Si une communauté musulmane désirait construire une mosquée dotée d’un éventuel minaret, croyez-vous sérieusement qu’elle envisagerait de le faire Place royale? Un peu de sérieux voyons. Les lieux historiques sont de toute façon protégés par des règlements de zonages qui prévoient ce genre de situation.
    Ce qui est le plus navrant dans toute cette histoire, c’est qu’on monte aux barricades pour une question dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants, la Suisse n’ayant sur tout son territoire que quatre minarets dont on ne sait pour ainsi dire rien des communautés qui les ont érigés.
    Si vous associez mes propos à l’odieux que vous inspirent ceux que j’ai cités, j’en suis désolé. Par ailleurs, j’ai apprécié ceux que vous avez eus suite à ma réponse à monsieur Parent. Il y avait là de l’ouverture et du respect d’autrui.
    Merci pour cela,
    Claude G. Thompson

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 décembre 2009

    @ Claude Thompson:
    Vous nous citez des gens qui parlent de «fascisme» (sic) et de l'exclusion sociale des juifs...
    Je sais à quoi vous faites allusion, et je dois dire que je trouve que de comparer le fait d'interdire la construction de nouveaux minarets, qui modifient l'allure parfois, de quartiers historiques des villes européennes, avec le mouvement et les événements qui ont mené à l'Holocauste, est odieux!
    Je vis à Québec, et il est clair que la mairie d'ici, si la communauté musulmane était suffisament nombreuse pour l'envisager, ne laisserait pas défigurer la Place royale, dans le Vieux Québec, pour qu'on y construise une mosquée avec une haute tour, jurant avec les immeubles historiques et irremplaçables, qui s'y trouvent à priori.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2009

    Mahomet mais aussi Jupiter et Jésus au paradis :
    « On déclame tous les jours contre le paradis sensuel de Mahomet ; mais l'antiquité n'en avait jamais connu d'autres »
    VOLTAIRE Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII (1755)

  • Claude G. Thompson Répondre

    4 décembre 2009

    Monsieur Parent,
    tout le monde ne pense pas comme vous, heureusement.
    En voici pour preuve un article du Nouvel Observateur paru ce jeudi 3 décembre 2009.
    Daniel Cohn-Bendit établit un parallèle avec le fascisme
    NOUVELOBS.COM | 03.12.2009
    "Tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", dénonce le leader d'Europe Ecologie. "On peut exclure à un moment historique les juifs. Maintenant, c'est les musulmans", ajoute-t-il.

    Daniel Cohn-Bendit (AFP)
    L'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a estimé, jeudi 3 décembre, que "tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", à propos du débat sur l'identité nationale lancé par le gouvernement.
    "Je trouve que ce débat ne sert à rien", a déclaré Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1. "Qu'on arrive à définir l'identité républicaine, à définir l'identité nationale, et alors, ça nous avance à quoi? Les problèmes qu'ont les gens, ils ne disparaissent pas parce qu'on a une définition abstraite", a-t-il expliqué.
    De surcroît, "moi, je dis que tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", a-t-il ajouté.
    "Une tentation fascisante"
    "Le fascisme, c'est l'exclusion", a aussi déclaré le leader d'Europe Ecologie interrogé sur la polémique provoquée par le référendum suisse sur les minarets. "On peut exclure à un moment historique les juifs. Maintenant, c'est les musulmans", a-t-il dénoncé.
    Il y a, selon lui, actuellement "une tentation fascisante, une tentation de l'extrême, de repousser, de mettre dehors: c'est ça qui a été la définition première du national-socialisme".
    Dans le Nouvel Observateur de cette semaine, dont il est rédacteur en chef, Daniel Cohn-Bendit écrit : "Ce qui me frappe, c'est que, comme toujours, ce débat surgit en lien étroit avec celui de l'immigration... Que fait-on alors du nazisme ? Et que fait-on alors en France de Vichy et du colonialisme ? (...) Pour moi, tout débat qui veut bloquer une évolution est un débat conçu pour exclure. Alors que nous aurions bien besoin d'un débat pour inclure".