Politique énergétique: Dialogue de sourds entre Québec et les Premières nations

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Un affrontement à l'horizon





Le gouvernement Couillard s'explique mal la sortie du chef autochtone Ghislain Picard qui lui reproche d'avoir ignoré les Premières nations dans la préparation du projet de loi sur la politique énergétique.


«J'étais surpris de la sortie du chef Picard (...) Je veux assurer que la porte demeure ouverte», a fait savoir le ministre responsable des Affaires autochtones Geoffrey Kelley. Le ministre a rappelé avoir passé une journée avec 30 chefs autochtones, avec son collègue des ressources naturelles Pierre Arcand, à l'automne 2015 pour discuter de la politique énergétique du gouvernement.


Geoffrey Kelley soutient que les communautés autochtones du Québec-Labrador ne pouvaient pas ignorer qu'un projet de loi allait être déposé. Le ministre Arcand a déposé le projet de loi 106 en juin et son étude est en cours en commission parlementaire. «Je constate à regret que l'Assemblée des Premières nations n'a pas déposé de mémoire», a-t-il dit.


Le chef de l'Assemblée des premières nations Québec-Labrador (APNQL) persiste et signe. «On ne pouvait pas demander à être entendus, on n'était pas au courant et on n'a pas été invités.» Les enjeux énergétiques du Québec touchent les territoires des autochtones, a précisé Ghislain Picard. «Le gouvernement a une frayeur totale sur la question de droits ancestraux», a dit le chef de l'APNQL.




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