Les déclarations unilatérales d'indépendance

Plusieurs nations ont déjà emprunté cette voie

Tribune libre


" DÉCLARATIONNISTE " : J'invente ce mot ce matin. Il signifie que l'on est en faveur d'une Déclaration unilatérale de l'indépendance du Québec par les élus de l'Assemblée nationale. Le référendum viendrait après. C'est la façon dont ont procédé une dizaine de nouveaux pays acceptés par les Nations-Unis. L'ONU, c'est plus fort que la constitution canadienne que le Québec et les Québécois rejettent de toute façon parce qu'elle est illégitime et fait sur mesure pour assimiler ce peuple. Le droit international reconnaît la Déclaration unilatérale de l'indépendance, alors que le référendum n'est considéré par lui que comme facultatif. Êtes-vous DÉCLARATIONNISTE ? Oui je le suis ! Vive l'indépendance du Québec !

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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9 commentaires

  • André Lacombe-Gosselin Répondre

    15 décembre 2014

    J'y serais personnellement faforable... juste monnaie de la Constitution de 1982 qu'aucun gouvernement québécois n'a jamais signé et dont le rapatriment par PET a été fait sans consultation du peuple, mais par des manigances plus ou moins tordues... Lisez de Frederic Bastien: " La Bataille de Londres" si vous en doutez encore ...

  • Éric Lévesque Répondre

    15 décembre 2014

    C'est pas fou être déclarationniste, mais ça signifie que dans un mode de scrutin comme le nôtre 35 % des québécois pourront faire réaliser l'indépendance.... étant donné qu'on a jamais été en démocratie, ça peut se faire, mais encore là j'ai des doutes... Si un parti politique comme le PQ dit on lâche le référendum et on fait une déclaration d'indépendance, faudra par la bande avoir une constitution provisoire déjà entamée...si on veut avoir une légitimité. Les Américains l'ont bien fait jadis...

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2013

    Pour réaliser cette déclaration d'indépendance nationale, le Parti Indépendantiste (PI) est à la recherche de 125 candidats déterminés. Y compris dans votre circonscription de la Côte-du-Sud. Nous avons déjà été 20 candidats, aux prochaines élections, au printemps, nous serons plus.

  • Alain Raby Répondre

    4 décembre 2013

    Robert Henri suggère le mot "Unilatéraliste". C'est intéressant!, C'est un bon synonyme de déclarationniste. Néanmoins je préfère déclarationniste parce que la DUI, la DÉCLARATION DE L'INDÉPENDANCE par une Assemblée nationale, est reconnue à l'internationale et par l'ONU.

  • Luc Bertrand Répondre

    3 décembre 2013

    Merci monsieur Sauvé, vous avez parfaitement raison et il reste beaucoup à faire. Il nous faut trouver un moyen de communication de masse pour conscientiser la population québécoise et l'éduquer politiquement et historiquement. On pourrait penser à Télé-Québec si le gouvernement péquiste osait enfin poser des gestes de rupture avec Ottawa (CRTC) et n'était pas autant paralysé par la peur de perdre "le pouvoir", mais également aux possibilités de Québecor si PKP tenait vraiment à faire sa part pour sauver le peuple québécois de l'aliénation canadianisante!
    Chose certaine, l'exemple devra venir d'en haut pour que le peuple serre les rangs derrière le gouvernement qui osera enfin défier l'autorité d'Ottawa. Historiquement, nous avons plutôt été mal servis depuis 1970, seul Jacques Parizeau ayant eu à la fois l'attitude de chef d'État et la cohérence de ne pas tomber dans le piège d'Ottawa. Certains me donneront peut-être les exemples de Lucien Bouchard et Bernard Landry, mais le premier a refusé de reprendre le ballon laissé par Parizeau et a commis l'erreur de subordonner l'objectif à l'assainissement des finances publiques, tâche totalement irréaliste compte tenu du fait qu'Ottawa tient l'autre moitié des cordons de la bourse et peut nuire à l'économie du Québec. Quant à Landry, il n'a pas vraiment donné carte blanche aux militants lors de la "Saison des idées", imposant le statu quo sur la méthode d'accès à l'indépendance et la citoyenneté québécoise, sans compter son manque de courage à défendre Jacques Parizeau lors du débat des chefs de 2003.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2013


    Sauf que pour réussir une déclaration unilatérale d'indépendance, le Québec a besoin des assises de l'État, en commençant par la mentalité qui s'y rattache, une mentalité de conquérants, ce que nous sommes, non une mentalité de chien battu.
    Tant et aussi longtemps que nous serons convaincus de n'être qu'une province d'empire inféodé à perpétuité au pouvoir unitaire et arbitraire d'Ottawa, nous resterons des inféodés.
    Lorsque nous aurons tous acquis la ferme conviction que non seulement nous avons gagné toute la longueur au cours
    des quatre siècles de notre histoire: nous sommes devenus nation et avons construit les assises de notre propre État.
    Ce degré de maturité de notre part n'est pas encore atteint. Nous allons le sentir lorsque nous y serons arrivés.
    Auparavant, nous devons participer à l'implosion du Canada, qui ne devrait pas tarder maintenant.
    Militant de la première heure dès janvier 1957.
    JRMS

  • Luc Bertrand Répondre

    2 décembre 2013

    Moi aussi, monsieur Raby! D'ailleurs, le recours au référendum suppose qu'il y ait une entente entre les parties opposées advenant l'éventualité que l'une ou l'autre des parties l'emporte. Ce n'est clairement pas le cas du Canada et du Québec puisqu'il y a un litige non résolu créé par la Loi sur la clarté (loi 99) qui devra être saisi par les tribunaux internationaux, la Cour suprême étant à la fois juge et partie dans l'élaboration du projet de loi C-15.
    Également, il faudra enfin que les partis dits "indépendantistes" reconnaissent clairement que le peuple québécois est effectivement opprimé par un régime néocolonial qui ne se différencie des autres situations d'oppression dans le monde que par des moyens plus subtils, mais qui n'ont pas exclus un recours occasionnel à la force armée (rébellions de 1837-38, émeute de Québec de 1918, Crise d'octobre 1970) mais dont les effets sont les mêmes: la mise en minorité démographique et politique et l'affaiblissement économique délibérés de la nation canadienne-française en vue de l'assimiler à la nation canadienne anglaise.
    La position du comité québécois d'examen du programme d'assurance-emploi du fédéral est un exemple éloquent de l'aveuglement volontaire du gouvernement péquiste envers le carcan qui nous tient prisonnier. En effet, à la fois Gilles Duceppe et Rita Dionne-Marsolais ont reconnu tacitement la subordination de l'État québécois à la constitution canadienne de 1982 pourtant illégitime et non reconnue par l'Assemblée nationale!
    La seule politique possible pour le Québec est la rupture avec l'État canadian et le seul tribunal habilité à arbitrer ce différend est l'Assemblée des Nations Unies.

  • Alain Raby Répondre

    2 décembre 2013

    Voici une courte liste des nations qui ont procédé par une déclaration unilatérale d'indépendance avant de présenter un référendum.https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/1465408_713465481999625_1026478384_n.jpg

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2013

    Monsieur Raby
    Oui, la main levée, je suis déclarationniste d'une indépendance unilatérale! Vive le Québec indépendant et libre, faisant partie du concert des nations!
    André Gignac 2/12/13