Chefferie du PQ

PKP franchit le Rubicon. Alea jacta est !

La politique québécoise ne sera plus jamais la même !

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Ses adversaires auront beau faire, l’image de « winner » de PKP est si forte et si profondément enracinée qu’ils ne parviendront pas plus qu’à l’égratigner légèrement

Voilà ! C’est maintenant chose faite. Comme il fallait s’y attendre, et Vigile s’y attendait comme en témoigne un échange que vous pouvez écouter en archive entre Julie Ducharme et le soussigné à l’émission Point de Bascule de Radio InfoCité diffusée mardi dernier, Pierre Karl Péladeau a choisi l’Université de Montréal pour annoncer qu’il se porte candidat à la chefferie du PQ.

On avait beau s’y attendre, la nouvelle ne perd rien de son éclat tant sa candidature modifie la donne politique au Québec. Déjà, la semaine dernière, l’analyste réputé Bryan Bréguet annonçait, sur la foi des données qu’il recueille continuellement, qu’avec PKP à sa tête, les chances du PQ de former un gouvernement majoritaire seraient de 80 % .

La raison en est très simple. Les Québécois aspirent à être dirigés par un « winner », et ils en voient un en PKP. Son image de « winner » est d’ailleurs si forte que les autres partis politiques risquent de perdre de nombreux supporteurs qui, même en ayant des réserves importantes sur le PQ, ne pourront pas résister à l’attrait de voter pour un « winner ».

Évidemment, cette image expose PKP à des attaques incessantes du camp fédéraliste pour tenter de la détruire. Et soyez certains qu’ils ne reculeront pas devant les stratégies les plus basses, quitte à recourir à des torpilleurs expérimentés comme ceux qui ont déjà sévi à Option-Canada à une certaine époque et qu’on retrouve, entre autre, au conseil d’administration de l’Idée fédérale, une OSB dirigée par nul autre qu’André Pratte de La Presse.

Cette tentative de démolition est déjà engagée, comme on a pu le constater au cours des dernières semaines lorsque le gouvernement Couillard a cherché à imposer la notion que PKP aurait été en conflit d’intérêts en intervenant auprès du ministre de l’Économie Jacques Daoust pour assurer que l’entreprise Vision Globale demeurerait entre des mains québécoises. Et il y a toute la question du prétendu conflit d’intérêt que représenterait son statut d’actionnaire de contrôle de Québecor, soulevée sournoisement par Jean-François Lisée, un de ses adversaires déclarés à la chefferie du PQ.

Mais ses adversaires auront beau faire, l’image de « winner » de PKP est si forte et si profondément enracinée qu’ils ne parviendront pas plus qu’à l’égratigner légèrement. Et pire pour eux, ils ne feront que s’enfoncer au fur et à mesure qu’ils essaieront, les décisions impopulaires du gouvernement Couillard ne faisant qu’accentuer le mouvement.

L’entrée de PKP dans la course représente le plus grand espoir de changement que le Québec n'ait connu depuis les années 1960 et 1970. La politique québécoise ne sera plus jamais la même !


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