Philippe Couillard «n’a pas de conscience éthique», martèle Agnès Maltais

Fd0c9697347633a56c267d4e03c77f16

La nonchalance éthique de Philippe Couillard





QUÉBEC – Philippe Couillard a démontré qu’il n’avait aucune «conscience éthique» en réitérant sa confiance envers Sam Hamad et Jacques Daoust, dénonce le Parti québécois.


«Le problème, il est au bureau du premier ministre. M. Couillard n’a absolument, croyez-moi, aucun jugement neutre ou partiel quand il s’agit de juger la conduite de ses députés en matière éthique. Il n’a pas de conscience éthique», a déclaré Agnès Maltais, vendredi, sur les ondes de LCN.


La députée de Taschereau a soutenu que le rapport du commissaire à l’éthique sur le rôle qu’a joué Sam Hamad dans l’octroi d’une subvention à Premier Tech était «le plus accablant» qu’elle a vu depuis que l’institution existe.


«Il dit carrément que la présence de Sam Hamad nuit au lien de confiance de la population envers les membres de l’Assemblée nationale. C’est extrêmement grave», a dit Mme Maltais.


«Il y a manquement aux valeurs de justice, de droiture, de convenance, de sagesse. Ce sont des mots très lourds dans le code d’éthique des députés. Il y a vraiment un sérieux problème», a-t-elle ajouté.


La situation du ministre des Transports, Jacques Daoust, qui est au cœur de plusieurs controverses, n’est guère plus reluisante, selon la députée péquiste. Comme dans le cas de M. Hamad, elle s’explique mal que le premier ministre lui ait renouvelé sa confiance.


«Par rapport à Jacques Daoust, M. Couillard s’est fermé les yeux systématiquement en disant: “Non, tout va bien. Ce n’est pas un problème chez nous, c’est un problème de culture.” Quand M. Hamad est parti en Floride, il a dit: “Tout va bien.” Là, maintenant, il y a un rapport accablant contre un de ses députés puis il dit: “Je lui réitère ma confiance”», a déploré Agnès Maltais.


Celle qui croyait «avoir vu le pire» durant les travaux de la commission Charbonneau s’est ravisée après avoir pris conscience des nombreux problèmes qui persistent au ministère des Transports. Elle y voit le résultat d’une «nonchalance éthique» du Parti libéral.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé