Philippe Couillard clarifie sa position constitutionnelle

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Un autre Philippe-Flop

Philippe Couillard a tenu à clarifier sa position constitutionnelle, dimanche, alors qu'il était de passage au Festival western de Saint-Tite.
La veille, le premier ministre avait déclaré, au cours d'une cérémonie rendant hommage à un père de la Confédération, George-Étienne Cartier, dans la capitale, que les Québécois souhaitaient, à l'approche du 150e anniversaire du Canada, que le pacte qui lui a donné naissance soit «réaffirmé».
M. Couillard s'est indigné de l'interprétation que les observateurs et adversaires ont voulu donner à ses propos.
Selon lui, son discours ne parlait aucunement de son intention de vouloir signer la Constitution. En fait, a-t-il assuré, il ne parlait que d'un fait: le Québec et les Québécois sont des partenaires-fondateurs du Canada. Il faudra véhiculer ce fait, «reprendre ce thème-là», pour le 150e anniversaire de la Confédération. Son discours ne faisait pas allusion «à autre chose que cela», a-t-il insisté sur un ton sans appel.
Plusieurs ont cru que le premier ministre québécois avait exprimé le voeu de voir la province intégrer le giron constitutionnel. D'ailleurs, le cabinet du premier ministre fédéral, Stephen Harper, n'a pas perdu de temps pour indiquer que le gouvernement n'avait pas l'intention de rouvrir la Constitution. De son côté, le chef de l'opposition officielle et député de Chicoutimi, Stéphane Bédard, a demandé au chef libéral de dire aux Québécois à quelles conditions il serait prêt à signer la Constitution canadienne.
Une flèche aux journalistes
M. Couillard a tenté de calmer les esprits en lançant une flèche aux journalistes, affirmant que les gens devaient se pencher sur ce qu'il a réellement dit au lieu de se contenter de lires les articles de journaux qui ont été publiés à ce sujet.
Tout comme l'avait fait le cabinet du premier ministre Harper, la veille, M. Couillard a dit que les préoccupations premières de son gouvernement demeuraient l'économie et l'emploi.
Il a indiqué que si le dossier constitutionnel progresse en même temps que ces deux dossiers-clés, il s'en réjouira mais que «ce n'est pas une priorité quotidienne du tout» pour son équipe.


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