Aujourd'hui, comme hier, nos journaux nous entretiennent de la fête nationale du Québec, ou de la Saint-jean-Baptiste. D'autres se demandent si la langue est toujours le « motif 1er » de notre combat pour l'indépendance du Québec. Quant à nous, nous avons toujours soutenu que le Français était le seul motif pour lequel nous souhaitons que le Québec devienne un « État indépendant », tous les autres motifs étant inhérents à celui-là. D'ailleurs, nous en avons choqué plus d'un lorsque en 1980 nous avions fait parvenir une lettre « ouverte à Joe Clark », lui suggérant, s'il voulait s'assurer du vote des indépendantistes, d'inscrire dans la constitution du Canada que le Québec est un État de langue française dont toutes ses lois doivent s'inspirer, pays dans lequel existe une minorité de langue anglaise.
De nouveau, en 2006, nous accordions, alors président de la section Ludger-Duvernay, une entrevue au journaliste Martin Patriquin sur le même sujet, en soulignant les mêmes conditions que celles indiquées à Joe Clark, avant sa défaite aux mains de Pierre-Élliott Trudeau.Ainsi nous pouvons affirmer que le sens de notre combat est toujours le même, et qu'il n'existe qu'un seul motif nous guidant dans notre démarche.
Alors que nous n'arrivons pas à partager le seul motif de notre combat, les autres motifs étant tributaires de celui-là, se pourrait-il que notre interlocuteur outre « Outaouais » soit connu sous le même « vocable » (nom) que celui qui a pourfendu et trompé le Québec tout au long de sa carrière. Lorsqu'on regarde ce qui se passe au Canada, que le chef de l'actuel « PLC » ne peut rallier que « 25% » de l'électorat alors que le « PCC » de Harper conserve ses électeurs, que le « NPD » conserve les siens, que le Bloc possède toujours la faveur populaire de l'électorat du Québec, quoi de plus naturel que de croire que bientôt les membres du « PLC » voudront changer de chef. Dans ce sens quoi de plus intéressant pour le parti de Michael Ignatief que de se pencher sur un candidat qui porte un nom français, sans être un Canadien-français, qui parle notre langue et l'anglais, et qui peut rejoindre une certaine clientèle au pays du Québec et un électorat certain en Canada.
Dans ce sens, nous ne devrions pas nous surprendre de l'arrivée prochaine, à plus court terme qu'on peut le croire, de Justin Trudeau, qui, comme par hasard, tient le même discours que son papa, tout en défendant les mêmes principes « philosophiques fédéralistes » que lui. En tenant compte de cette hypothèse, plus plausible qu'on voudra le croire en certain milieu, nos chefs indépendantistes devront en tenir compte en modifiant leur présente démarche,en fonction d'une autre plus radicale, puisque « urgence » il y aura bientôt, et peut-être plus tôt qu'on veuille bien le croire.
Jacques Bergeron,
Ahuntsic, Montréal
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
23 juin 2010On dit que le petit troudeau attire surtout à ses assemblées des mémés anglos...
Pourtant, s'il vient à radiocadenas se faire interviewer par cette chère Dominique P. des soirées Bouchard-Taylor où elle mangeait du Québécois raciste, il réussit encore à maquiller son discours, genre un non est un oui.
Mais ça concerne l'aute pays... N'en tiendrait qu'à nous à voter raciste (tous français confondus) autant que l'ennemi monolithique anti-français.
Une soirée comme cette veille de Fête nationale sur les Plaines ne peut-elle pas démontrer qu'au Québec ça se passe en français, tout en incluant toutes les autres nations de bonne volonté? Quant à ceux qui prétendent (section chant collège Marie-Victorin) que le français n'est pas compatible avec la musique rythmée... aux douches!