En lançant sa campagne, Pauline Marois a envoyé paître la meute de journalistes qui la traquaient. Elle n’est pas la première à user de cette stratégie électorale recommandée aux chefs d’État par les experts en communication. Hier, Robert Bourassa en était adepte, comme Stephen Harper aujourd’hui. Même France Charbonneau, la juge anticorruption, n’a pas hésité à lancer dans la cour des journalistes une cassette préenregistrée annonçant sa nomination.
Mais pourquoi fuir les journalistes comme s’ils avaient la peste ? Ce n’est pas tant à cause de leur mauvaise réputation, car en cette matière, celle des politiciens ne vaut guère mieux. Non, la vraie raison, c’est que les leaders politiques, peu importe leur couleur, veulent éviter de voir leur message déformé, trituré et falsifié, parfois grossièrement, par les médias.
On dira qu’on est en démocratie, que les élus ont des réponses à apporter aux questions de la population et que c’est le rôle de la presse de les poser. Vrai, mais à condition d’avoir affaire à des journalistes non partisans ou partiaux, comme trop des nôtres le sont depuis la prise du pouvoir par le Parti québécois, en septembre 2012. Même minoritaire, la victoire de Marois fut vécue comme une absurdité non seulement par les libéraux de Jean Charest privés du divin pouvoir, mais par leurs amis de la presse. Et plus encore par les Anglos, clientèle captive du Parti libéral. Tellement démontés, ceux-là, que l’un d’entre eux a même failli trucider la première ministre élue. On a assisté alors à ce que l’anticonformiste journaliste français Jean-François Khan, en guerre contre la pensée unique des médiacrates de son pays, appelle « l’horreur médiatique ». Pendant que les médias anglos poussaient l’indécence jusqu’à interviewer le tueur, cherchant à le « comprendre », voire à l’excuser, comme s’ils voulaient en faire un faux héros, les scribes francos, le stylo et la voix soudain tout flageolants, s’autocensuraient quand ils ne cherchaient pas, comme Yves Boisvert, de La Presse ( « Un attentat psychiatrique pas politique » ) à banaliser la tentative d’assassinat en insinuant que Richard Bain était juste un fou et que son geste n’avait rien de…politique !
Cela dit, revenons au rien-à-vous-dire-messieurs-dames-de-la-presse de Pauline Marois, lors du lancement de sa campagne. À en juger par sa piètre performance depuis le début de la joute, ses « fins stratèges » auraient dû lui conseiller de continuer dans cette voie ! Pour qu’elle cesse surtout de répondre aux questions pièges sur le référendum qu’elle alimente en persistant à répondre à Couillard et à Legault.
Mais peut-être se serait-elle montrée plus avenante si elle avait eu à affronter des journalistes faisant preuve d’un minimum de bonne foi et ne tordant pas les faits par la peau du cou. Depuis septembre 2012, on assiste à une véritable charge d’éléphants contre la première ministre et ses politiques. Peu importe ce qu’elle dit ou fait, nos commentateurs cherchent toujours la petite bête noire à monter en épingle. Comme le soi-disant « deal » entre le Fonds de solidarité de la FTQ et son mari, sans cesse rabâché et rabâché d’un chroniqueur à l’autre, sans preuve crédible à l’appui, et malgré le fait que les trois personnes concernées, Michel Arsenault, Pauline Marois et Claude Blanchette, aient ravalé la rumeur à ce qu’elle était : de la fabulation. Depuis quand est-ce qu’en l’absence de preuves, on ne donne pas à l’accusé au moins le bénéfice du doute? Ce que la presse accorde pourtant à Philippe Couillard dans l’affaire Porter où son ex-associé est accusé de fraude.
C’est une technique connue des régimes politiques où l’info est sous influence que celle de sans cesse ramener en boucle un fait ou une image défavorables à l’adversaire. Maintenant que le « deal » est usé à la corde, nos médias ont trouvé une autre astuce pour discréditer le PQ. Le poing levé de PKP, lors de l’annonce de sa canditature, que Radio-Canada passe en rafale chaque fois que l’occasion se présente. Hier soir encore, résumant la campagne électorale de la journée, l’animateur Sébastien Beauvais a trouvé le moyen de nous « assommer » une fois de plus avec le poing de PKP crevant l’écran durant plusieurs secondes…
Tout ceci pour dire que la chef péquiste risque de sortir plus écorchée encore qu’elle ne l’est déjà de « l’horreur médiatique » qui l’attend, pour citer Jean-François Khan. Dès le début de la campagne électorale, les beagles de la presse libérale et fédéraliste se sont empressés de mettre en évidence les demi-vérités colportées par Couillard à propos du gouvernement Marois, comme ses statistiques mensongères sur la création d’emplois. Si vous en doutez, parcourez les pages émaillées de titres et d’articles hostiles dans Le Devoir et La Presse des premiers jours de la campagne.
Au quatrième jour, c’était rigolo de voir La Presse tenter de refaire une beauté au transfuge Gaétan Barrette. Maintenant qu’il a arraché de sa veste le bouton de la CAQ pour le remplacer par celui du Parti libéral, le docteur est devenu fréquentable ! Il fallait voir la une de La Presse barrée dans sa presque totalité par une photo massive, c’est le cas de le dire, du docteur Barrette qualifié de… battant ! Terme approprié, puisqu’il s’était fait…battre aux dernières élections et qu’il risque de subir la bastonnade une deuxième fois dans La Pinière grâce au miracle de Fatima !
Il ne faudrait pas oublier d’inclure non plus dans « l’horreur médiatique » que vit Pauline Marois, le préjugé favorable des journalistes du Devoir pour Québec solidaire. S’il n’en tenait qu’à eux, ils l’éliraient demain matin ! Dieu nous en garde ! Mais on n’a pas à s’étonner de leur manque de prise sur la réalité, car aux élections de septembre 2012, ils avaient tellement boosté la campagne de François Legault que le chef caquiste se voyait au pouvoir. Mais ils n’étaient pas les seuls, faut-il le préciser. Faute de pouvoir soutenir leur poulain favori, à cause de l’odeur rance de corruption politiqu flottant autour de Jean Charest, La Presse et Radio-Canada avaient jeté eux aussi leur dévolu sur François Legault et ses mirages.
Même cirque médiatique au lendemain de l’annonce de la candidature de Pierre Karl Péladeau. Il fallait voir la manchette bébête du journal d’Henri Bourassa : « Un candidat milliardaire au PQ ». Naturellement, tout le titrage de la une et des pages 2 et 3 consacrées à la campagne électorale était fortement négatif envers PKP et Pauline Marois. Malgré sa rivalité avec Quebecor et son Journal de Montréal, La Presse s’est montrée, cette fois-là, plus professionnelle que Le Devoir dans le traitement réservé à la candidature de PKP.
Lise Bissonnette avait raison de dire il y a quelque temps qu’elle ne reconnaissait plus son Devoir. Moi non plus qui y ai bossé quelques années. Si ce quotidien disparaissait demain matin, les seuls qui verseraient des larmes, ce serait sans doute… la gauche caviar de Québec solidaire qui perdrait une complicité évidente, quoique plutôt symbolique ou affective, vu son peu d’audience dans la population.
Parlant de ce parti de militants bien intentionnés, mais déconnectés, il est amusant de le voir pratiquer dans cette campagne la surenchère nationaliste pour brouiller les cartes, ce qui ne peut qu’aider les libéraux. En effet, dans sa pub électorale, ce groupuscule à la gauche de la gauche, véritable électron libre de la politique québécoise, crie sur tous les toits — permettez-moi de rire — qu’il est plus souverainiste que le PQ lui-même. Les vrais indépendantistes, ce sont les solidaires, pas les péquistes !
Cela relève de l’imposture, vu que leur cochef masculin, l’erratique Amir Khadir, se vante d’avoir voté NPD au fédéral, parti le plus anti-indépendance qui soit sur terre, au lieu du Bloc québécois, parti-frère le plus pro-indépendance qui soit sur la même terre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la « solidarité » ne l’étouffe pas, celui-là. Et vu aussi que sa cochef Françoise David, fédéraliste masquée à mon avis, n'ouvre la bouche que pour taper sur Pauline Marois et le PQ, comme tout le monde l’a remarqué, même Foglia. En un an, elle n’a jamais jugé intéressante ou prometteuse la moindre petite idée du PQ, caquetant son hostilité plus fort que tous les libéraux réunis de la province.
Tellement confuse aussi, notre chère solidaire, qu’elle s’oppose à l’interdiction du voile islamiste dans l’administration publique parce qu’elle se dit « inclusive ». Alors qu’elle déclare béatement, pour ne pas dire plus, qu’elle ne s’assoirait jamais à côté de Pierre Karl Péladeau. Mais n’est-ce pas là l’expression la plus grossière de « l’exclusion » des autres ? Dans le cas de PKP, le cri du cœur sectaire et impoli de la cochef relève presque de la discrimination selon le sexe !!! Et celui de son alter ego Amir Khadir, qui a comparé l’arrivée de PKP en politique à celle de l’ayatollah Khomeini en Iran, relève de la chasse aux sorcières. Si c’est ça, faire de la politique autrement, comme Françoise David ne cesse de l’ânonner, tous ceux qui ne penseraient pas comme elle feraient mieux de faire leurs paquets et de quitter son Québec…solidaire, où il ne ferait pas bon différer d’opinion avec la « régente », si jamais elle était élue. En tout cas, qui ne penserait pas comme elle ne trouverait pas de… chaise pour s’asseoir !
En dépit de leur plaidoyer plus que respectable en faveur des déshérités de la terre, j’ai toujours pensé que les solidaires n’existaient au fond que pour une seule raison : diviser le vote souverainiste. Et par ricochet, faire le jeu des libéraux et des fédéralistes. Comme d’ailleurs les partisans de l’Option nationale de Jean-Marie Aussant, autre grand diviseur qui, avec l’aide empressée de Françoise David, a empêché le PQ d’être majoritaire, en septembre 2012. Celui-là, il peut bien s’être réfugié à…Londres après les élections. Il avait accompli ce qu’on attendait de lui. Quant à Françoise David, on est resté pris avec elle pour notre plus grand malheur. Sa « mission » n’était pas terminée. Comme le gouvernement Marois était minoritaire, elle a vite compris qu’elle aurait une nouvelle occasion, lors d’un futur scrutin, de diviser encore le vote des indépendantistes en pratiquant, cette fois-là, la surenchère nationaliste — moi, j’suis plus souverainiste qu’eux ! — afin de faire le lit des libéraux, le parti favori de sa sœurette…
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
16 commentaires
Jean Archambault Répondre
19 mars 2014Je suis très déçu du Le Devoir et sa couverture mielleuse sur QS. Dernièrement, il y avait un article très racoleur sur la position de trois femmes de la génération Y qui se disaient très favorables à l'indépendance, mais les trois votaient QS. La journaliste n'avait pas trouvé des femmes de la génération Y qui votaient péquistes !!!. En somme, on voulait mettre ensemble les mots QS et indépendance. D'autre part, les journalistes du Le Devoir se gardent bien d'analyser les contradictions de QS sur son opposition à la Charte sur la laïcité,
J'ai porté plainte au Conseil de presse sur un article très tendancieux de la journaliste Gervais concernant des femmes arabes qui se disaient croyantes et portaient le hijab tout en prétendant d'êtres des féministes. Or suite à ma petite enquête, ces femmes appartenaient à un mouvement islamiste fondamentaliste. Le Conseil de presse a accepté d'entendre ma plainte mais j'ai bien peur que les conclusions du Conseil de presse arriveront après les élections.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2014PKP serait maintenant persona non grata au PQ. C'est fort!
Toutefois, à bien y penser, cela ne pouvait pas être autrement. Depuis 19 ans que le PQ garde le cap sur sa stratégie , qui est quasiment devenue un dogme:
1- Pour espérer réaliser la souveraineté, il faut d'abord prendre le pouvoir majoritaire.
2- Pour prendre le pouvoir majoritaire, il ne faut pas parler de souveraineté durant les campagnes électorales
Durant ses neuf ans dans l'opposition, de 2003 à 2012, le PQ s'est bien gardé de parler de souveraineté de peur de compromettre ses chances à d'éventuelles élections. Oh, il y a bien eu ces quatre mousquetaires de l'ABCD de la souveraineté. Dans une bienveillante indifférence, le parti leur a permis d'oser parler souveraineté.
Toutefois, ils n'ont pas réussi à convaincre d'autres collègues députés de les suivre sur cette voie. Au contraire, on leur a plutôt fait comprendre qu'ils seraient plus heureux à aller faire pousser des radis dans leur potager.
Enfin, tous ramaient dans la même direction dans ce parti.
Recruter PKP était donc comme ramener un mouton noir dans la famille. Selon la stratégie du PQ, il aurait fallu sortir cette carte seulement lors de la tenue d'un référendum. Malheureusement, il aurait peut-être fallu aller le chercher dans un CHSLD.
Voici où nous a mené cette stratégie. Ceux qui avaient 16 ans en 1995, ont 35 ans aujourd'hui. Ce qu'ils savent de la souveraineté, c'est ce que M. Charest en disait, parce qu'il était pratiquement le seul à en parler. Alors, M. Gignac, ne vous surprenez pas que les jeunes ne se bousculent pas à la porte du PQ.
Aujourd'hui, on appréhende une défaite du PQ le 7 avril. On commence même à chercher des coupables. Pas question toutefois de remettre en question sa stratégie électoraliste. QS et ON seraient donc les grands satans.
On n'ose même plus se questionner pourquoi on n'est même pas foutu d'aller chercher le vote des caquistes qui désirent quitter ce bateau en perdition.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2014Monsieur Godin
Ça saute aux yeux qu'il y a un détournement de démocratie au Québec en faveur des fédéralistes. Le PQ, après les 2 défaites référendaires, aurait dû s'ajuster en conséquence mais non; ce parti continue à se faire rentrer dedans, ça n'a aucun sens! Qu'attend Péladeau avec ses journaux et autres médias pour déclarer la guerre ouverte à la mafia fédéraliste? Le poing en l'air, ce n'est pas suffisant! La meilleure stratégie, c'est d'attaquer tout le temps, pas d'être sur la défensive comme Marois fait présentement. Qu'attend-t-elle pour parler de la charte de la laïcité?
Où sont les jeunes étudiants qui étaient dans la rue, il y quelques années? Si ça continue ainsi, ils vont bientôt avoir à vivre en étrangers au Québec. Qu'ils lâchent leur IPAD, leur IPHONE etc et qu'ils s'impliquent pour le pays du Québec. Ça prend une relève sinon nous sommes un peuple fini!
INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac 18/3/14
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2014Il faut revenir à la charte!
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2014Autre sondage inquiétant dans LA PRESSE, ce matin. Décevant..mais pas surprenant!
Au déclenchement des élections, Marois avait son air d'allée grâce à la charte. De plus, elle avait recruté de belles candidatures, notamment féminines.
Et puis là, bang! L'effet PKP! L'accent sur le référendum et "le poing en l'air" de PKP. Et la question de l'étique!
Je me souviens que, au lendemain du dévoilement de PKP, quelqu'un avait dit...mais pourquoi? Pourquoi ne pas avoir continué sur le même agenda,sans PKP,......puis, quelques mois plus tard, dans une partielle, avoir sorti PKP? Pourquoi?
Pourquoi? Au niveau du PQ, des gens ont mal analysé les impacts de l'arrivée de PKP et, surtout, mal planifié son entrée.
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014Vous écrivez avec raison:
Il ne faudrait pas oublier d’inclure non plus dans « l’horreur médiatique » que vit Pauline Marois, le préjugé favorable des journalistes du Devoir pour Québec solidaire. S’il n’en tenait qu’à eux, ils l’éliraient demain matin
Tellement vrai que jamais les journalistes ne lui pose une seule question sur sa science fiction économique alter mondialiste qui lui tiens lieu de programme économique
Hier on apprenait que sa soeur H David était membre de Québec Solidaire
Quand Couillard avait annoncer la candidature d'Helene David il avait dit qu'elle avait sacrifier son confort pour venir en politique
Les sondages donnent Couillard perdant dans Roberval
En réalité la bourgeoise bobogauchiste fédéraliste d'Outremont H David n'as pas sacrifier son confort dans Outremont mais elle a plutot sacrifier Québec Solidaire pour beaucoup plus de confort en allant réchauffer le siège de Couillard dans Outremont en attendant son retour si jamais Couillard ne se faisait pas élire dans Roberval
Connaissant le coté tordu de l'enfumeuse F David qui sert d' idiote utile aux anti anti indépendantiste du NPD de Mulcair force est de constater qu'elle n'as qu'un seul ennemi politique `connu au Québec et c'est le parti québécois qui se bat pour l'indépendance du Québec
Sans compter les perturbations de la campagne de P Marois comme a l'univesité Laval et a Verdun qui son planifier et organiser en sous main par des groupuscules de la nébuleuse de QS affiliées au parti de F David
Ce que jamais QS ne fait envers la Caq et Le PLQ.
Tirez vos conclusions sur la sale job organiser par QS et F David contre le parti québécois et qui vise essentiellement a empêcher P Marois de s'exprimer librement dans une assemblée politique électorale sans être chahuter par la clique fanatisé par la doctinaire F David de QS
La chef d'un QS qui dit ''pas nécéssairement l'indépendance'' et qui défend le voile islamiste dans la fonction publique as passé 18 mois assise a coté de députés de la caq ultra néo libéralistes et de députés du PLQ anti charte ,anti loi 101 ,anti indépendantiste ,anti référendum ,anti charte et poutant elle n'as jamais fait de crise d'hystérie et de sectarisme a leur égard
Ce qui montre que sa crise d'hystérie de sectaire sur PKP était de la pure comédie et elle n'as d'égal que celle de sa soeur Hélene qui selon Couillard aurait renoncer a son confort pour venir au PLQ
Helen David est plutot venu réchauffer le siège de Couillard dans Outremont en attendant un éventuel retour de Couillard de Roberval si jamais il était battu ce qui permettras a F David d'avoir encore plus de confort si jamais les libéraux de Couillard étaient élus majoritairement sans que leur chef ne le soit dans Roberval
Et ce confort qui selon Couillard elle as laisser pour venir le rejoindre se traduiras pour H david dans encore plus de confort bien assise dans une limousine comme ministre de Couillard s'il devait etre élu dans Roberval et assumer majoritairement le pouvoir comme premier ministre
Dans le cas ou Couillard se fait battre dans Roberval , la bourgeoise bobbogauchiste d'Outremont qui as selon Couillard sacrifier son confort n'auras qu'as lui cédér son siège de député et elle ne perdras rien au change pour son confort car elle auras sa récompense avec encore plus de confort dans un poste occupé dans un organisme publique ou para publique gouvernemental bien assise a travers les 3000 nominations partisannes que les libéraux ont fait durant les mandats de Charest
Car voyez vous chez les David on ne s'asseoit pas n'importe et ou
On peut constater comment opère le tandem des deux soeurs David
Une derrière les fédéralistes du NPD et l'autre avec les fédéralistes de Couillard
Attendons nous maintenant comme indépendantistes a un grand discours d'enfumage de F David sur l'indépendance venant de la pseudo indépendantiste pour camouffler le tout
Comme tout les partis fédéralistes F David n'as qu'un seul ennemi politique connu au Québec et c'est le parti québécois indépendantiste et rien d'autre
L'autre parti indépendantiste a Ottawa qui était le bloc ..elle s'est arranger avec ses ultras fédéralistes du NPD pour tenter de le liquider
L'hy`ppocrise de Francoise David sur l'indépendance du Québec est littérallement a faire vomir de dégout
Mais elle en est plutot fière
Tous ses alliés politiques sont des anti indépendantistes notoires que ce soit chez les libéraux ou le NPD
Et la complicité des journalistes du Devoir ,celle des animateurs bobogauchistes pro NPD de TLMP dévoués a sa cause et les mamours qu'elle recoit de tout les partis fédéralistes qui jamais ne dénoncent la science fiction de son programme économique calquer sur celui des anciens pays de l'est ou tout vas être gratuit, la misère humaine aboli grace a Francoise ainsi que la soufrrance permette de dire aux journalistes de la médiacratie fédéraliste qui controle les médias que finalement Francoise est dont bien fine .
Même une archi fédéraliste anti indépendantiste comme Liza Frulla joue le jeux et elle l'as dit un matin a RDI
Vous savez a ajouter Frulla Hébert devant l'animatrice de RDI qui n'as pas mordu a son hameçon .on l'aime tous Francoise David hein !!!
Je comprend que les fédéralistes peuvent l'aimer ..pas pour son programme économique bouffon mais pour sa mission qui est de diviser le vote indépendantiste au profit des fédéralistes pour empêcher la venue d'un pays pour les Québécois
Il n'y as même jamais aucune question de poser a QS de la part des journalistes de la médiacratie fédéraliste organisé sur ses accointances de QS avec les intégristes comme Dalida Awida ,Samira Louini et cie et l'appui que son parti prétendument indépendantiste donne aux anti indépendnatistes fédéralistes du NPD
Jamais de questions non plus sur son fumant programme économique de doctrinaire ultra gauchiste et alter mondialiste qui n'as engendrer que révolte ,pauvreté extrême et misère extrême partout ou les idéologues ultras gauchistes qui crèchent chez QS ont tenter de le mettre en pratique
Anne Marie Dussault qui ne cesse de répéter a Drainville sur la charte : vous savez bien que tout le monde est contre la charte au Québec vas animer le débat des chefs ..disons que la tartufferie de la nédiacratie journalistique fédéralisante des dés pipés d'avance vas se poursuivre
Vous écrivez a juste titre :
Cela relève de l’imposture, vu que leur cochef masculin, l’erratique Amir Khadir, se vante d’avoir voté NPD au fédéral, parti le plus anti-indépendance qui soit sur terre, au lieu du Bloc québécois, parti-frère le plus pro-indépendance qui soit sur la même terre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la « solidarité » ne l’étouffe pas, celui-là. Et vu aussi que sa cochef Françoise David, fédéraliste masquée à mon avis, n’ouvre la bouche que pour taper sur Pauline Marois et le PQ, comme tout le monde l’a remarqué, même Foglia.
Tellement vrai....... En un an, elle n’a jamais jugé intéressante ou prometteuse la moindre petite idée du PQ, caquetant son hostilité plus fort que tous les libéraux réunis de la province.
Vous savez monsieur Godin le régime néo colonial a raffiné sa technique visant as diviser pour mieux régner sur notre nation en offrant un faux choix démocratique soit celui de laisser les Québécois s'entre déchirer dans une alternance bidon entre partis fédéralistes jusqu'au début des années 70
Depuis que la donne a changer et que les Québécois ont un véritable choix d'allternance entre le PQ indépendantiste qui a briser le monopole électoral de l'alternance entre partis fédéralistes ,ils ont raffiner leur technique en redonnant un autre faux choix sur la question nationale en introduisant un parti bidon a la botte du plus ultra des partis fédéralistes qui soit apres les libéraux de Trudeau qu'est le NPD de Mulcair pour qui Khadir et David roulent au Québec .soit.contre l'indépendance du Québec
Dans le but de remplacer l'alternance entre les partis fédéralistes qui leur donnait des sueurs froides et qui était devenu trop dangeureux pour eux ,le système néo colonial canadian établi et institué au Québec tente avec le duo QS -NPD de le transformer en clivage gauche droite avec QS qui est un parti a la solde des fédéralistes de Mulcair pour diviser le vote indépendantiste et arriver a ce que vous avez si bien décrit dans l'espoir que jamais l'indépendance du Québec ne se réalise et avec ''le pas nécéssairement l'indépendance '' qui est la formule choc de Qs ils ont constater avec justesse comme nous tous que F David avait le même ennemi politique que tout les partis politiques fédéralistes confondus .....soit le parti québécois indépendantiste qui se bat pour l'indépendance du Québec et qui est le seul parti qui as la chance d'accéder au pouvoir et ainsi réaliser ce dont ils ont le plus peur ...l'indépendance du Québec
Ces fédéralistes ayant constater cela ils ont trouver en la personne de F David de QS qui appui les fédéralistes du NPD une idéologue sectaire qui as jurer devant des nillions de québécois indépendantistes que jamais de sa vie aucun membre de son parti QS ne s'asseoiras au coté d'un éventuel député indépendantiste démocratiquement élu comme PKP
Bref ils ont trouver leur idiote utile avec F David pour diviser le vote indépendantiste au Québec pour ainsi éviter l'alternance entre un parti fédéraliste et un parti résolument indépendnatiste
Avec F David qui est une doctrinaire de l'ultra extrême gauche qui est toujours prête a enfourcher les idéologies totalitaires les plus répugnantes et rétrogrades dont celle des intégristes musulmans sur le voile islamiste pour la fonction publique,les fédéralistes ont dénichés avec le QS de Françoise David le véhicule par excellence de la traitrise qui leur serviras de monture au Québec pour arriver a leur fins
Ces fédéralistes savent tres bien que cette doctrinaire de l'ultra gauche n'as aucune chance de prendre le pouvoir au Québec mais ils vont s'en servir comme idiote utile et l'utiliser sans verogne comme pouvoir de nuisance en lui faisant tenir des discours ultras indépendantistes de circonstance du genre caribou pour tenter d'influencer et de faire sortir les indépendantistes du parti québécois indépendantiste pour qu'ils aillent dans le cul de sac idéologique de leur enfumeuse néo fédéraliste F David .
Le masque de F David est tomber et les quelque rares indépendantistes sincères qui restent encore a QS savent de plus en plus a quoi elle sert et ils se questionnent de plus en plus sur son double jeux en faveur des ultras fédéralistes de Mulcair qui est un anti indépendantiste notoire ,un archi fédraliste comme Trudeau, un anti loi 101 et aussi un anti référendum comme Couillard
Qu'est ce que F David et Khadir de QS qui prétendent etre indépendantistes font derriere le NPD et ce monde la ?
Tirez vos conclusions comme indépendantistes sur le double jeux hyppocritte de Francoise David ..une sectaire qui as jurer que jamais aucun des députés de QS ne s'asseoiras a coté de l' éventuel député indépendantiste Pierre K Péladeau dans notre Assemblée Nationale
Honte a cette doctrinaire sectaire qui avec Khadir est fiere de rouler avec les anti indépendantistes ultras fédéraliste du NPD pour nous tirer dans le dos
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014Jusqu'à l'arrivée de PKP, Marois contrôlait l'agenda. Je trouve dommage que le PQ n'ait pas mieux orchestré l'arrivée de PKP; avait-on envisagé les aspects négatifs de cette affaire?
Comment Marois s'en tirera-telle dans les débats sur cette question.
Je suis perplexe. Il était à prévoir que les opposants se serviraient de PKP pour déstabiliser le PQ.
Pour dire la vérité, je suis inquiet!
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014Bravo. Tout est dit.
Et concernant Le Devoir, il est vrai que le jupon solidaire dépasse de plus en plus, notamment par la censure systématique des commentaires qui ne cadrent pas avec la rectitude politique et la bien-pensance «bisounours».
Sur RadioCadenas, le JdeM et le HuffPost, les lecteurs ont encore une certaine capacité de s'exprimer.
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014...'' les scribes francos, le stylo et la voix soudain tout flageolants, s’autocensuraient quand ils ne cherchaient pas, comme Yves Boisvert, de La Presse ( « Un attentat psychiatrique pas politique » ) à banaliser la tentative d’assassinat en insinuant que Richard Bain était juste un fou et que son geste n’avait rien de…politique !''...
Très bien dit,comme LocoLocass à TLMP après l'attentat:
Locolocass à Tout l'monde en Parle(abrégé)
http://www.youtube.com/watch?v=bZFmgzHy3xE
De plus en fin de semaine le coeur m'a levé lorsque j'ai entendu le pion d'Ottawa être activé à distance et déclarer publiquement en présence de la première ministre démocratiquement élue et souverainiste, qu'une élection référendaire ''on n'en veut pas!''
Coderre, le maire d'une ville, plante publiquement la première ministre et tout ceux et celles qui tiennent à leur pays, le Québec.
Je ne sais pas si madame Marois se rappelle de Jean Chrétien en 1995 et de son :que voulez-vous,nous sommes en guerre!
Aujourd'hui vous êtes aussi en guerre madame Marois et jusqu'ici,ce n'est que vous qui encaissez les coups sans frapper en retour.Si vous ne savez pas vous battre dans ces batailles de rues sales et sordides,trouvez quelqu'un pour le faire à votre place.Notre histoire en dépend.Je ne vous en tiendrai pas rigueur car jusqu'ici vous aviez fait du bon boulot,mais on vient de changer de régistre et on a lâché les chacals contre vous pour la Grande Finale.
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014Merci de tout dire dans ce papier et ainsi résumé ce que je répète à ceux qui veulent l'entendre, de l'écrire aussi. Vous dites tellement ce qui se passe et le clou c'est Mr Craig avec sa peur de la convergence médiatique Quebecor , c'est là que j'ai eu un haut le cœur et une grosse crampe au ventre, presque un cas d'urgence. Je me suis calmé et j'ai écrit partout que Mme Marois et tous les péquistes devraient cesser de présenter l'autre joue par peur de dérapage. Soit ils se défendent soit ils ne parlent pas. Il y a Stéphan Bédard qui a bien répondu à Arcan et ce Poeti que je ne peux entendre tellement il est à la limite de ce que je peux endurer. Il y a aussi Mr Drainville ce matin avec un QS à l'émission Arcan. Mr Drainville s'est assez bien défendu. J'aimerais bien savoir s'il existe un remède pour que cesse ces médias empoisonneurs de la démocratie. Tellement de désinformation et de propagande fédéraliste. La seule chose qui pourrait fonctionner ce serait que tous nous fermions les boutons de la radio et télé mais encore. J'aimerais que les indépendantistes font comme moi écrire tous les jours à Arcan, Lagacé, Lapierre, Dumond, Dutrizac, Maréchal, ils doivent me trouver tannante mais je ne peux faire autrement et je joins la plupart du temps des papiers qui appuient ce que je dis. J'imagine qu'ils ne doivent pas aimer cela. Et oui même le Devoir à changé son fusil d'épaule et je me suis désabonnée.
Jean-Pierre Bouchard Répondre
17 mars 2014Censuré sans motifs viables par Le Devoir, mon message.
Pourquoi les candidats du PQ ne déchirent pas leurs chemises sur P.K.P? Ce n'est pas seulement parce que c'est un collègue candidat c'est aussi parce qu'ils savent avec J.F.Lisée que vous avez oublié que Québécor se détermine plus objectif que La Presse de Gesca. Des chroniqueurs comme Mme Ravary, Mme Bombardier messieurs Samson, Hébert, Martineau et d'autres ne sont pas particulièrement ou plutôt contre la souvereraineté et son véhicule premier le PQ. TVA information avec D.Lévesque qui s'intéresse à une info plutôt populaire et creuse ou JE à une information sociale, LCN et Nouvelles TVA jusqu'en novembre n'ont connus sur le plan politique qu'un analyste régulier J.Lapierre associé à une branche nationaliste du PLC mais néanmoins lié en bonne et due forme au parti de P.Trudeau et P.Martin. Nous avons toujours su que P.K.P malgré l'absence de ligne éditoriale est nationaliste que le média Québécor a pris reflet par un biais populaire de la réalité nationale québécoise bien davantage que Radio Canada devant réfléter une information canadienne. Aucune matière à crime ne se trouve là dedans pas plus que l'amélioration par MaTV de l'ancien canal Vox. Évidemment l'aspect commercial de Québécor détermine toujours une difficulté d'offrir une culture plus élaborée même si les émissions d'affaires publiques et historiques de MaTv sont un progrès. Sur la convergence: il y a celle du Nouvelliste, du Droit, du Soleil, de La Presse et j'en oublie pourvue de la même ligne éditoriale fédéraliste de Gesca. Le Québec étant une petite nation: il faut choisir entre une propriété québécoise concentrée et modulée des médias ou une convergence par propriété extérieure.
Jean-Pierre Bouchard Répondre
17 mars 2014Sur la question de P.K.P et de sa capacité d'influence en politique par Québécor, S.Baillargeon a commis deux sermons sur le sujet en ce lundi 17 mars. Le Murdoch Québécois que serait Péladeau imposerait sa convergence de façon incroyable sur le bon peuple. Ayant acheté pour une rare fois le Devoir papier, j'ose écrire un commentaire plutôt presque banal sur son site en réaction. Encore une fois un commentaire refusé, censuré sans raison valable si ce n'est de déplaire à un de ces journalistes gardien d'une bienpensance qui rappelle celle du Devoir de C.Ryan. P.Godin, vous m'avez éclairé par votre article sur ce qu'est devenu Le Devoir depuis un bon bout de temps, une sorte de refuge des idéologues de QS. Depuis l'élection fédérale de 2011 où le Bloc a été rejeté de façon aveugle, Le Devoir plus que par pluralisme accorde de l'importance à un courant socialo-écologiste qui demande au mouvement souverainiste d'être plus catholique que le pape! Pendant que les libéraux fédéraux eux depuis 1970 n'ont jamais cessé de pratiquer la politique selon Machiavel.
Le Devoir ne mérite plus l'importance qu'on lui à accordée en donnant un tel manque de réplique à la machine fédéraliste qu'est La Presse.
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014Je pense que la venue de PKP fut une erreur! Avant la venue de PKP, Marois avait le vent dans les voiles.
C'est dommage!
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2014À propos de Québec Solidaire et de son rejet systématique d’une indépendance qui se ferait principalement par un parti que, lui, QS juge de droite – PKP ou pas PKP c’est QS qui décide – il m’est venu à l’esprit un scénario très simple.
Disons que QS ou encore une coalition de QS1, QS2 et QS3, comme vous voulez, obtienne une majorité, prenne le pouvoir, fasse l’indépendance du Québec, une indépendance très à gauche, cela va de soi. Que se passera-t-il si, après quelques années, usure du pouvoir et/ou mécontentement des électeurs aidant, un parti que QS jugerait à droite prenne le pouvoir et défasse une partie ou la totalité de ce que QS aurait fait ?
Cette seule possibilité, inévitable d’ailleurs, rend la position de QS face à une indépendance qui se ferait sous la gouverne du PQ, complètement absurde! QS ne songe quand même pas à abolir les élections une fois qu’il aurait pris le pouvoir… ce qui serait évidemment du délire.
Si QS est réellement un parti souverainiste qu’il cesse son chantage gauche-droite, sinon qu’il cesse de se prétendre indépendantiste. Ce n’est pas compliqué, il me semble.
André La Boissonnière Répondre
17 mars 2014Monsieur Pierre Godin, mes respects
Pour votre information et pour le bénéfice des VIGILIENS et VIGILIENNES voici de manière assez détaillée ma prise de position quant à la désinformation systématique dont tout le peuple québécois est victime depuis des décennies de la part des mass-médias qui y font la pluie et le beau temps et, particulièrement GESCA.
Mais avant tout, je rends compte de la réponse formulée (inaptitude) du Conseil de presse transmise à Me Marc Paul-Hus, notaire, le 19 août 2013, à la suite de sa plainte contre l’Empire médiatique GESCA, son journal La Presse et à l’encontre de sa journaliste Michelle Ouimet pour leur désinformation systématique sur les prises de position guerrière et d’assassinat commandé à distance par la voie de leurs publications. Le Conseil de Presse sous la plume de monsieur Sylvain Amyot, secrétaire général, répond au plaignant candidement cela (extrait) :
" (...) Par ailleurs, vous dénoncez une désinformation de la part de l’ensemble des médias québécois des différents conflits dans le monde. Le Conseil juge que ce point de votre plainte est trop imprécis pour qu’il puisse l’analyser. Vous comprendrez que le Conseil de presse n’a pas les ressources nécessaires pour entreprendre l’enquête qu’en exigerait l’examen".
Étant donné c’est inaptitude tant de moyens que de pouvoir réel du Conseil de presse nous ne pouvons faire autrement d’en appeler au Protecteur de la démocratie électoral quant à la question fondamentale du droit à l’information du citoyen surtout en période d’élections comme en ce moment au Québec.
Nous demandons au DGEQ de faire enquête à la suite de tout le processus de désinformation subi de la part de cet empire médiatique qu’est GESCA qui prive les électeurs du droit fondamental à l’information. A contrario, nous subissons un grave détournement de la démocratie québécoise depuis des décennies de la part des médias de mass au Québec et qui a pour nom la désinformation.
Nous avons donc déposé une première plainte à cet effet sous l’égide du soussigné, la réponse du DGEQ puis de notre réplique et enfin des accusés de réception de la part du DGEQ tout ça s’est déroulé en moins de 24 heures. La Loi électorale du Québec ne peut faire fi de la Charte des droits et libertés.
Je reproduis ci-après le tout tel que décrit ci haut du plus récent fait remontant au dépôt de la plainte originale. C’est donc à vous tous et toutes d’en tirer vos conclusions ! Si le Conseil de presse ne peut faire enquête à qui alors revient cette responsabilité d’office au Québec de veiller à la démocratie par l’information dont a droit fondamentalement tout électeur et électrice ?
À noter que le DGEQ a été formellement avisé que les médias du coup en sont informés de cette procédure d’enquête.
Mireille Loignon
Monsieur La Boissonnière,
Bonjour,
Le Directeur général des élections du Québec a bien reçu votre courriel que nous transmettons, pour considération, au personnel de la direction concernée.
Veuillez accepter nos salutations distinguées.
Mireille Loignon
Agente d’information et coordonnatrice des Préposés aux renseignements Directeur général des élections du Québec mloignon@dgeq.qc.ca
1 888 353-2846 (1 888 Élection)
dim. 2014-03-16 15:36
« SOUS TOUTE RÉSERVE QUE DE DROIT » POUR PUBLICATION IMMÉDIATE AU QUÉBEC
PLAINTE À L’ENDROIT DE L’EMPIRE MÉDIATIQUE GESCA EN RAISON DU TRAFIC DE DÉTOURNEMENT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC
Monsieur Jacques Drouin, directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale
SUITE À LA RÉPONSE PRÉCIPITÉE DU DGEQ SUR LE DÉTOURNEMENT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC FORMULÉE PLUS TÔT VOICI NOTRE RÉPLIQUE ! (ci-après reproduite)
Le DGEQ se lave littéralement les mains quant à la protection de la démocratie en vertu d’un article bidon qu’il cite au soutien. Pire encore, moins de trois (3) heures après le dépôt de notre plainte sur le détournement de la démocratie au Québec il rend sa décision pour ne pas enquêter tel que requis sans même considéré le fond de ladite plainte.
Mais que bien cacher un tel empressement de la part du DGEQ ? Si ce n’est exactement ce que nous déclarions a l’origine de notre plainte. Y-a-t-il aveuglement volontaire de la part même du DGEQ et ou complicité de facto quant à cette très grave réalité qu’est le détournement de la démocratie au Québec par un empire médiatique tel que GESCA qui contrôle systématiquement l’information au profit de son idéologie visant la désinformation ? En d’autres mots qui serait le garant de la défense et de la protection de notre démocratie au Québec si ce n’est le DGEQ lui-même ? Le DGEQ n’est-il pas lié de plein droit par la CHARTE qui énonce le droit du public à l’information et non pas de son contraire qu’est la désinformation ?
Par ailleurs, le DGEQ prend prétexte des droits conférés aux médias en vertu de cette même loi pour abdiquer devant tant d’évidences de détournement de la démocratie sous la férule de cet empire : GESCA. Le DGEQ par son représentant et avocat Me Benoit Coulombe nous informe que la Loi électorale ne lui convie pas le mandat de protection de la démocratie électorale au Québec en empruntant l’entourloupette du strict rapport d’intervention sous l’égide des dépenses électorales.
Mais là elle toute l’astuce de cette réponse des plus farfelues, précipitées et sans bon sens. En effet, il ne s’agit pas d’une plainte sur les dépenses électorales justement mais bien de manipulation électorale, de détournement de la démocratie et d’une tendance lourde (50% de tous les médias du Québec) d’influencer le vote électoral dans la population québécoise allant jusqu’à la désinformation. N’est-ce pas là la véritable mission du DGEQ avant tout au Québec ? La question des dépenses électorales ne sont qu’accessoires en dépit du droit à l’information.
En raison de cette réponse inconcevable qui ne répond en rien au motif réel énoncé dans notre plainte nous nous devons de relancer le DGEQ afin qu’il nous réponde en droit et selon la loi ainsi que de sa mission sur ce détournement de démocratie par l’Empire médiatique Gesca. La preuve qui lui est fournie au soutien de cette plainte n’est que la pointe de l’iceberg quant à cette illégalité commise par ces médias depuis des décennies. Le DGEQ ne peut de la sorte fuir ses responsabilités. Il se doit de veiller au grain et de protéger la démocratie au Québec tel est son mandat.
Dois-je rappeler au DGEQ ce qu’énonce la Charte des droits et libertés de la personne à l’article 44 qui se lit comme suit : « Toute personne a droit à l’information, dans la mesure prévue par la loi. » N’est-ce pas une vérité de la palisse que même la Loi sur les élections doit en répondre ?
En conséquence, nous demandons au DGEQ de se pencher de nouveau et de manière sérieuse à partir du libellé de notre plainte et de faire en sorte qu’une enquête impartiale, équitable et adéquate conduise à une décision à haute valeur légale et jurisprudentielle en vertu de l’intérêt public que commande ce processus. En vertu de la Loi électorale du Québec aux articles 486 et 491 qui se lisent comme suit : Le directeur général doit notamment :
486. 1° (…)
4° recevoir les plaintes et faire enquête s’il le juge nécessaire.
491. Le directeur général des élections peut, de sa propre initiative ou à la demande d’une personne, faire enquête sur l’application de la présente loi.
À défaut de votre devoir et ou obligation d’agir tel que requis par la présente auriez-vous l’obligeance d’en instruire le soussigné à qui incombe cette responsabilité de garantir au Québec une démocratie électorale sans l’apport d’une désinformation au service d’une idéologie politique de mauvais aloi tel que relevé ici même dans notre dénonciation. Il s’agit que l’État québécois veille sur tout le processus électoral dans les meilleures conditions possibles incluant bien sûr les dépenses mais encore davantage du respect de l’électeur à ne pas être manipulé à partir de médias qui ont un quasi-monopole à l’information sans droit de regard du fait qu’ils cachent les dépenses afférentes à ce processus de détournement de démocratie à la face même du DGEQ.
(original signé)
André La Boissonnière, citoyen
Montréal, Québec
c.c. - La Présidence de l’Assemblée nationale du Québec et les Médias québécois
Benoit Coulombe
Monsieur,
Nous donnons suite à votre message du 16 mars 2014 concernant la couverture médiatique des présentes élections provinciales.
Dans le cadre de son mandat, le Directeur général des élections doit veiller à l’application et au respect des dispositions de la Loi électorale. Il s’assure notamment que les dépenses électorales, c’est à dire le coût de tout bien ou service utilisé pendant la période électorale pour favoriser ou défavoriser directement ou indirectement un candidat ou un parti, soient comptabilisées et acquittées conformément à la Loi.
Par contre, certaines exceptions s’appliquent à cette définition, notamment à l’égard des médias (journaux, stations de radio, stations de télévision) :
« 404. Ne sont pas des dépenses électorales :
1° la publication, dans un journal ou autre périodique, d’articles, d’éditoriaux, de nouvelles, d’entrevues, de chroniques ou de lettres de lecteurs, à la condition que cette publication soit faite sans paiement, récompense ou promesse de paiement ou de récompense, qu’il ne s’agisse pas d’un journal ou autre périodique institué aux fins ou en vue de l’élection et que la distribution et la fréquence de publication n’en soient pas établies autrement qu’en dehors de la période électorale ;
(...)
3° la diffusion par un poste de radio ou de télévision d’une émission d’affaires publiques, de nouvelles ou de commentaires, à la condition que cette émission soit faite sans paiement, récompense ou promesse de paiement ou de récompense ;
La Loi électorale garantit donc la liberté des médias autant dans le traitement de l’information que dans la couverture accordée aux partis et candidats.
Compte tenu de ce qui précède, vous comprendrez que le Directeur général des élections n’a aucun pouvoir légal vis à vis la couverture accordée aux différents partis politiques ou les commentaires de journalistes, animateurs de télévision ou autre.
Nous vous prions d’agréer nos salutations distinguées.
Benoit Coulombe, avocat
Direction des affaires juridiques
Directeur général des élections
Téléphone : (418) 644-9417
Sans frais : 1-800-463-4385
Télécopieur : (418) 646-6105
>>> Mireille Loignon 2014-03-16 10:29 >>>
Monsieur La Boissionnière,
Bonjour,
Le Directeur général des élections du Québec a bien reçu votre courriel que nous transmettons, pour considération, au personnel des directions concernées.
Veuillez accepter nos salutations distinguées.
Jean-Benoît Poulin
Agent d’information
Directeur général des élections
jbpoulin@dgeq.qc.ca
1 888 353-2846 (1 888 Élection)
De : André La Boissonnière (GMAIL) [mailto:andrelaboissonniere@gmail.com]
Envoyé : 16 mars 2014 11:37
À : courrier.president@assnat.qc.ca
Cc : info@electionsquebec.qc.ca
Objet : PLAINTE À L’ENDROIT DE L’EMPIRE MÉDIATIQUE GESCA EN RAISON DU TRAFIC DE DÉTOURNEMENT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC
Importance : Haute
« SOUS TOUTE RÉSERVE QUE DE DROIT » POUR PUBLICATION IMMÉDIATE AU QUÉBEC
PLAINTE À L’ENDROIT DE L’EMPIRE MÉDIATIQUE GESCA EN RAISON DU TRAFIC DE DÉTOURNEMENT DE LA DÉMOCRATIE AU QUÉBEC
Monsieur Jacques Drouin, directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale
COMMENT IL SE FAIT QUE LE DGEQ N’ENQUÊTE PAS SUR CETTE AFFAIRE DE MANIPULATION FLAGRANTE DE L’ÉLECTORAT DU CÔTÉ DE GESCA - quasi-monopole d’influence politique - QUI FAIT ET DÉFAIT LES GOUVERNEMENTS ?
Voir ci-après cet autre exemple de manipulation et de détournement de la démocratie commis par La PRESSE. Il s’agit d’une enquête journalistique produite et publiée dans le média électronique Le République sous la plume de son directeur monsieur Pascal Léveillé, mardi le 11 mars 2014. Nous pouvons joindre ladite publication à l’adresse suivante : http://www.lerepublique.com/1129688/elections-2014-la-presse-devrait-compter-depense-electorale/
Par conséquent, et en la présente, je porte plainte auprès des autorités de la Direction générale des élections du Québec (DGEQ) pour qu’enquête formelle soit amorcée à l’effet de rendre compte des agissements délictueux de la part des propriétaires de l’empire journalistique GESCA qui agit impunément depuis des décennies dans la manipulation de l’électorat québécois au su et au vu de tous et toutes avec la complicité aveugle du DGEQ. Il faut que cette situation cesse immédiatement et que des mesures punitives et exemplaires soient prises à l’encontre tant des propriétaires de cet empire de journaux que de tous ses co-responsables agissant directement ou indirectement dans le bannissement de la démocratie québécoise ce faisant.
Au moment d’écrire ces lignes et cette plainte formelle nous sommes tous braqués sur la présence du magnat de la presse désignée sous le vocable Québecor. Cette situation a pour effet d’apporter son lot de détournement du regard de ces autres autorités médiatiques de la part inconcevable du protecteur en titre de la démocratie au Québec qu’est le DGEQ. En l’occurrence, nous sommes ici dans le deux poids deux mesures ce qui a toute apparence de l’inacceptable, du délit d’office d’autant que l’empire médiatique désigné sous le vocable GESCA possède à raison de 50% le contrôle du message journalistique au Québec. Ce délit de complicité est flagrant d’autant que Gesca ne se cache absolument pas pour faire la promotion de son idéologie politique à la faveur de candidats de son choix même en campagne électorale comme actuellement c’est le cas. Pire encore, cet empire médiatique du Québec utilise comme dans le cas ici même illustré dans cette plainte formelle sa plateforme journalistique et tous les moyens mis à sa portée dans le but évident d’influencer l’électorat québécois de manière éhontée et sans aucun voile ce faisant. Il y a donc lieu de s’inquiéter gravement sur cette omission tant journalistique que de la part du protecteur même de notre démocratie au Québec.
Il y a donc URGENCE EN LA DEMEURE c’est décidément le temps ou jamais que le DGEQ s’ouvre les yeux et agisse conformément au droit en vigueur et fasse cesser cette très grave atteinte à la démocratie québécoise. À défaut, il faudra en appeler directement à l’Assemblée Nationale du Québec pour y demander la mise sur pied d’une Commission d’enquête publique à cet effet et d’amener le directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale à rendre compte de cet aveuglement et de son omission d’agir à toutes fins que de droit vue les circonstances ci haut élaborées et ce, le cas échéant.
Entre temps, nous revendiquons que le DGEQ établisse, sans délai, on ne peut plus clairement une véritable comptabilité de facto sur les dépenses encourues par l’empire Gesca dans toutes ses interventions dirigées aux fins de manipuler et ou d’influencer directement ou indirectement le vote dans la campagne électorale en cours comme étant de l’ordre de dépenses électorales au profit de candidats ou candidates et ou d’un parti politique de prédilection dont la preuve reste à faire à la suite de l’enquête effectuée selon les règles de l’art habituelle en pareille circonstance et ce, toujours sous l’autorité du DGEQ sous le regard d’office de ce qui reste de la presse dite objective et impartiale.
Ainsi, le soussigné est en droit d’attendre sans délai une réponse en bonne et due forme de la part du DGEQ que cette enquête sera mise de l’avant en tout diligence et que rapport sera déposé à l’Assemblée Nationale du Québec vue l’extrême gravité en lien avec cette dénonciation formelle qu’il s’agit véritablement de détournement de la démocratie au Québec dans un contexte généralisé d’aveuglement volontaire donc complicité reste à être établie de la part du protecteur en titre de la démocratie qu’est le DGEQ.
(original signé)
André La Boissonnière, citoyen québécois
Montréal
c.c. - L’ensemble des médias québécois et le Président de l’Assemblée Nationale du Québec
Lise Pelletier Répondre
17 mars 2014Le métier de journaliste qui autrefois faisait vendre de la copie disparaît peu à peu, ça explique peut-être cette convergence quasi totale contre les péquistes. Aujourd'hui les nouvelles générations ont le Web planétaire pour s'informer même les anciennes s'y sont adaptées.
Peu importe les médias, on voit bien que ceux qui commentent ou écrivent ont tous un certain âge, certains d'entre eux reviennent par manque de relève. Patrick Lagacé, l'un des plus jeunes chroniqueurs papier a avoué sa lâcheté sur les ondes du 98.5 en disant que ceux qui oseraient écrire des articles malveillants sur PKP en sachant que celui-ci pourrait redevenir leur patron dans le futur, lui en serait incapable. Dans les dernières années au moins deux ont eu ce courage, Bernard Drainville et Pierre Duchesne. J'exclus volontairement Christine St-Pierre se présentant dans un comté anglophone.
Revenant sur l'insécurité des journalistes, ils le sont au point d'instiller dans leurs articles leurs propres démons en manipulant la population par des informations biaisées, fausses ou cachées. Pourquoi changer de tactique alors que ça garantit leur job et leur retraire d'entretenir la polémique sur différents sujets, et surtout sur la division fédéraliste/souverainiste.
J'irais jusqu'à dire que si le Parti Québécois, eh oui, descendait tellement bas dans les sondages, que leurs voix s'uniraient pour nous jouer un nouvelle partie pour les faire remonter dans l'opinion publique. Ils le font déjà avec la CAQ et QS à qui on a passé la rondelle. On change de trio.
Pourtant advenant le Pays du Québec, le fouillage des poubelles de la corruption leur apporterait du travail pour des années.
Alors moi à l'instar de M. Clode Hamelin, je ressens une tristesse face à ces tirs groupés contre leurs propres concitoyens.
Même si le Web peut aussi comporter ces biais, tels les informations sur les invasions guerrières et les fraudes financières un peu partout, la diversité nous permet au moins de trier entre le vrai et le faux.
Journalistes et commentateurs si j'étais Pauline Marois, je vous dirais de me lâcher les baskets. Vous ne lui arrivez pas à la cheville, question courage.