Pas de véritable CRTQ sans indépendance

Pour un CQRT

Le 24 avril 2008, le chef du Parti indépendantiste, Éric Tremblay, s’est joint à la manifestation qui se déroulait devant les bureaux de TQS afin de condamner la décision de Remstar d’abolir les services des nouvelles de la chaîne de télévision, lui faisant ainsi perdre son caractère de chaîne généraliste.

Tout en affirmant sa solidarité envers les 270 employés qui perdront leurs emplois, monsieur Tremblay a déploré l’accélération de la concentration et de la convergence des médias qui portent atteinte à la diversité de l’information et d’opinions, ce qui nuit à la vie démocratique de la nation québécoise.

De plus, le chef du P.I. a martelé l’importance pour l’État du Québec de mettre sur pied un véritable CRTQ qui aura pour mandat de servir les intérêts de la nation québécoise en garantissant la diffusion la plus large possible d’informations et d’opinions diversifiées. « Les intérêts de la nation québécoise, en matière de communication comme en d’autres matières, ne doivent plus dépendre du fédéral et de ses organismes publics et parapublics comme le CRTC. »

Du même souffle, monsieur Tremblay déplore que madame Marois et monsieur Duceppe proposent des négociations avec Ottawa afin de rapatrier la compétence fédérale en matière de communications et télécommunications : « Mme Marois et M. Duceppe devraient savoir qu’Ottawa n’acceptera jamais la création d’un CRTQ. Plutôt que de proposer, pour des raisons électoralistes, un CRTQ de papier, ils devraient dire clairement aux Québécois que l’indépendance est nécessaire afin de véritablement contrôler nos communications et télécommunications. Nous, au Parti indépendantiste, nous le savons. Nous ne le cachons pas au peuple. Pour avoir un vrai CRTQ, ça prend l’indépendance. »



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