Le gouvernement Couillard abdique ses responsabilités en abandonnant le BAPE pour le projet d’agrandissement du Port de Québec, dénonce le Parti québécois.
«Devant le fédéral, c’est systématique, le gouvernement de Philippe Couillard s’écrase à chaque fois!», peste la députée péquiste Agnès Maltais.
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ne sera pas mandaté pour analyser le projet d’agrandissement Beauport 2020, contrairement aux promesses du ministre de l’Environnement, David Heurtel. C’est l’Agence canadienne d’évaluation environnementale qui se penchera sur le dossier. La nouvelle est tombée le 31 juillet dernier dans un communiqué de presse qui est passé inaperçu.
« Dangereux précédent »
Aux yeux de Mme Maltais, c’est un «dangereux précédent», surtout que Québec est actuellement devant les tribunaux pour défendre sa juridiction environnementale dans le dossier de la poussière rouge.
«Il contrevient à sa propre loi», a-t-elle plaidé mercredi en point de presse, flanquée du candidat bloquiste Charles Mordret.
Selon elle, ce n’est pas anodin que cette information ait été divulguée en plein milieu de l’été, alors que les Québécois n’ont pas la tête à la politique.
Le ministre David Heurtel n’était pas disponible pour commenter le dossier mercredi. Son attaché de presse a néanmoins assuré à notre Bureau parlementaire que le gouvernement «ne renonce en rien en matière de juridiction environnementale».
S’il avait promis un BAPE, M. Heurtel est tout de même «satisfait du processus indépendant et rigoureux» de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale que traversera le projet d’agrandissement du Port de Québec, soutient son porte-parole, Guillaume Bérubé
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