Oui!…

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Une belle victoire que celle-là!

OUI. En quelque sorte et en résumé: une victoire du Oui que ce choix de Pierre Karl Péladeau comme chef du PQ.
Nous voilà enfin conséquents avec nos désirs d’indépendance. Sans crainte de le dire, de la nommer, d’en parler, de la démystifier, de la défendre…
Et, dès maintenant, de travailler à répandre fièrement le désir de la faire, avec le regard franc, le dos droit et la tête haute. Et pour rester dans l’anatomie, avec les reins solides.
Est-ce que l’on s’étonnera que j’aie eu une pensée pour Pauline Marois en apprenant ce résultat du vote hier soir? C’est elle qui est allée chercher Pierre Karl Péladeau pour qu’il se joigne à son équipe l’an dernier. Lorsqu’elle a présenté sa dernière prise, cet homme au poing levé à côté d’elle, le sourire qu’elle affichait en disait long sur sa fierté. Et elle n’a pas eu la tâche nécessairement facile pour y arriver: l’homme avait des renoncements à faire. Elle a même dû s’y reprendre à quelques reprises. Voici ce qu’en écrivait Paul Journet de La Presse, le 09 mars 2014 :
« Mme Marois confirme qu’elle l’a approché «il y a quelques mois» pour qu’il devienne candidat. Elle n’a jamais cessé de rencontrer son entourage pour le convaincre. M. Péladeau a finalement pris sa décision il y a six jours, a-t-elle affirmé. Il a signé sa carte de membre hier matin.
Il affirme avoir été convaincu par l’insistance de Mme Marois et aussi par le soutien de son ex-conjointe et mère de deux de ses trois enfants, Julie Snyder. » *
Quel plaisir et quelle fierté d’entendre maintenant ce nouveau chef parler, avec conviction et sans réserve, d’ambition, d’audace, de réussite pour un Québec indépendant à la face du monde, en citant Xavier Dolan: « Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ».
Quelle satisfaction de le voir s’adresser à toutes et tous et parler de toutes et tous, sans distinction.
Et de nommer chacun, chacune de ses collègues de la course avec chaleur, en soulignant leurs forces. En les re-connaissant.
Une belle victoire que celle-là.
Ce ne sont pourtant pas les efforts qui ont manqué de la part des Libéraux, des Caquistes, voire de certains clans du Mouvement indépendantiste ainsi que de plusieurs médias, pour discréditer PKP, pour tâcher de faire peur au monde avec son passé et son « caractère ». Même à la table des commentateurs de RDI, hier soir, Michel David lui cherchait encore des poux après son discours.
On verra bien. Mais autant d’authenticité, de chaleur, d’ouverture dans le mot et dans le geste, cela ne s’imite pas. Et, qui ne risque rien… C’est Stephane Gobeil qui écrivait hier que ça nous prenait un « chef de guerre »*. Parce que, de fait, il y a une guerre à mener. Et à gagner. En écoutant PKP hier soir, on comprenait qu’il était là ce chef. Chef désormais non seulement des péquistes mais de tous les indépendantistes du Québec qui comprendront que l’occasion est là…
Maintenant, il nous reste à retrousser nos manches pour faire du Québec un pays. Et ce, malgré tous les obstacles.


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