Coaliser ou fusionner, là est la question!

Où s'en va l'Option nationale?

’’Le parti de Jean-Martin Aussant. Option nationale, est prêt à collaborer, voire à fusionner, avec Québec solidaire ou le Parti québécois (PQ), à condition qu’ils adoptent une position claire en faveur de la souveraineté.’’

Tribune libre

Journal Le Soleil, jeudi le 9 février 2012.
''Le parti de Jean-Martin Aussant. Option nationale, est prêt à collaborer, voire à fusionner, avec Québec solidaire ou le Parti québécois (PQ), à condition qu'ils adoptent une position claire en faveur de la souveraineté.''
Il serait important monsieur Aussant que vous clarifiez votre position parce que le militant que je suis de l'Option nationale est assez inquiet comme d'ailleurs beaucoup de ses militants qui en avait ras-le-bol du PQ depuis quelques années. Nous ne nous sommes pas retrouvés au PQ par hasard ou par caprice. Il y avait quelque chose de fondamental dans notre décision. Je n'ai pas envie de revenir sur ces raisons qui ont été exposées sur VIGILE.net pendant des années par des centaines d'intervenants.
Il nous faut tirer des leçons du sabordement du RIN au profit du PQ. Ce fut une véritable fusion qui permit au PQ-Lévesque, de se débarasser du RIN d'abord, puis ensuite de Pierre Bourgault ,puis de prendre le pouvoir mais non pas de réaliser l'indépendance nationale. Je suis très inquiet des propos du journal Le Soleil aujourd'hui! Il faut éviter que l'histoire se reproduise!
J'aimerais aussi, vous rappeler le cas de Paul Gouin de l'Action libérale nationale qui s'était fait carrément roulé par Maurice Duplessis. L'histoire se répète n'est-ce pas?
Je suis membre de l'Option nationale parce que c'est l'indépendance nationale qui m'intéresse pas la gestion de la province de Québec. Les gens du RIN étaient animés par la même chose, faire du Québec un pays.
Le RIN de Pierre Bourgault n' aurait dû non pas fusionné mais coalisé. La fusion, c'est se faire avaler par l'autre.En coalisant, le RIN aurait conservé son rôle de chien de garde de l'option indépendantiste. Il aurait continué de fonctionner à côté du PQ et avec le PQ. C'est ce que je souhaite pour l'Option nationale!
La coalition permettrait au PQ de se retirer au profit de l'ON dans certains comtés et ces élus de l'ON pourraient faire partie du gouvernement tout en conservant l'identité et l'autonomie de l'Option nationale.
Expliquez-moi ce que veux dire Le Soleil lorsqu'on y lit: À l'instar de la députée de Crémazie et ex-péquiste, Lisette Lapoine,le chef de l'option nationale croit toujours que le Parti québécois est le meilleur véhicule pour réaliser la souveraineté?

Vous voulez prendre le pouvoir avec Option nationale pour réaliser l'indépendance ou vous voulez fusionner avec le PQ ou vous voulez réaliser une véritable coalition avec le PQ?
Les militants qui ont investi dans l'Option nationale ont le droit de savoir où ils vont et je suis assuré que c'est aussi ce que vous désirez.
Si la belle aventure de l'Option nationale devait subir le même sort que le RIN; je crainds fort que vous allez perdre de nombreux joueurs dont moi-même. Ce serait trop triste!


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    @ Mme Grogières,
    Saviez-vous que le PI avait approché Jean-Martin Aussant dès le début et que ce dernier n'a pas trouvé intéressante l'offre du PI d'en devenir le chef. Comme M. Aussant a trouvé des objections non négociables au PI, il semble y avoir incompatibilité politique, du moins du point de vue de M. Aussant. Dans les circonstances, comment dire que le PI devrait se saborder pour joindre l'ON ? Ses membres s'y sentiraient-ils bienvenue ? Ne devraient-ils pas craindre une ré-édition de la disparition artificielle du RIN au sein du PQ ? Dans la formation d'un nouveau parti, il est important de bien se situer par rapport aux offres politiques concurrentes. M. Aussant ne semble pas avoir accordé suffisamment d'attention à la nécessité de bien se situer par rapport au PI, par rapport à QS et par rapport au parti dont il s'est accommodé de nombreuses années. Se questionner sur le positions de ON ne m'apparaît donc pas excessif, sa fondation pourrait être - et ce ne sera pas nouveau - prématurée, pour ne pas dire improvisée. Mais cela ne se découvre pas toujours dans les débuts... Malgré tout, je souhaite beaucoup de succès à ON.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2012

    Je pense que le premier parti qui devrait fusionner avec ON est le PI. Ce sont les partis dont les visées en ce qui a trait à l'indépendance sont les plus claires. Le reste n'est qu'accessoire, et il s'agit d'en discuter en congrès. Les indépendantistes doivent regrouper leurs forces au sein d'un parti déterminé à réaliser l'indépendance.
    L'espoir renaît. Vive ON!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    Simplement pour rappeller à tous que Jean-Martin Aussant à toujours dit, et ce depuis le début, que si un parti aurait le même message et qu'il serait aussi claire, une coalition/fusion serait l'évidence même puisqu'où est l'utilité d'avoir plusieurs partis ayant un même messages? Présentement il y a un oui clair, un oui un jour, un on sait pas et deux non, donc nous somme loins de la CAQ, de plus rappellons-nous qu'il serait étonnant que Jean-Martin Aussant se mette à de la petite dictature de partie en forçant la fusion sans même demander aux membres d'Option Nationale si ceux-ci veulent la dite fusion.

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    10 février 2012

    Je ne suis pas inquiet, car je boycotte nos Médias, surtout, si c'est La Paresse mentale. Mes amis indépendantistes... Nous sommes en guerre depuis 1867 et... vous l'ignorez ENCORE

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    Messieurs, sauf votre respect, le message d'Option nationale est le même depuis le jour 1.
    Si les orientations du PQ et de QS deviennent les mêmes (exactement les mêmes) que celles d'Option nationale, il y aura fusion.
    Ceci dit, croyez-vous vraiment que ces 2 partis (PQ/QS) vont devenir indépendantistes du jour au lendemain et proposer la même chose que ON ? Non, donc il n'y aura pas de fusion.
    La propension de certains indépendantistes à chercher des "bibittes" là où il n'y en a pas est plutôt navrante.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    La «gouvernance souverainiste» de Marois n'est certes pas la meilleure idée qu'ait pu concevoir le PQ. C'est pas davantage brillant que «le beau risque» de Lévesque de naguère. Mais qu'on me fiche la paix avec les risibles accusations de trahison envers les indépendantistes. Par deux fois, en 1980 et en 1995, ce parti a offert aux Québécois la possibilité de devenir indépendants, mais ceux-ci ont majoritairement dit non. Ce faisant, les Québécois ont à chaque fois consolidé le pouvoir que le «fédéral» canadian exerce sur eux. Il ne s'est surtout pas privé de s'essuyer les pieds sur son paillasson consentant, on l'a vu avec les commandites entre autres. Et comme si ce n'était pas assez, les Québécois viennent encore de reconfirmer cet inique mandat «fédéral» en votant massivement pour l'ultra-fédéraliste NDP. Et voilà-t-y pas que les indépendantistes eux-mêmes alimentent plus que jamais la bonne vieille culture québécoise de la division. Et tout ça à la veille d'une élection! L'ennemi de l'indépendance, c'est pas le PQ, c'est Charest et sa bande d'incompétents corrompus, c'est Legault et son oligarchie affairiste, c'est Ottawa et sa constitution merdique, mais c'est aussi la division.

  • Nic Payne Répondre

    9 février 2012


    Comme je connais très bien le propos de Jean-Martin Aussant à ce sujet, je me permets d'en exposer ici le sens, qui n'est absolument pas celui que certains subodorent, ou craignent : À ce moment-ci, le PQ, strictement en termes de capacités techniques et financières immédiates, serait le meilleur porteur disponible de l'option indépendantiste, si, je dis bien si, il le voulait. Si, par exemple, il avait un discours, une pensée et une plateforme comme ceux d'ON.
    Cette idée, tout comme l'ouverture d'ON à une forme ou une autre de collaboration advenant le cas où le PQ -- ou tout autre parti -- adopterait de façon convaincante une démarche indépendantiste, n'est ni l'expression d'un espoir de voir le PQ changer, ni celle d'une quelconque conviction que ce changement pourrait arriver.
    Il s'agit plutôt de marquer un principe : ON est un parti dévoué à l'objectif indépendantiste, pour l'atteinte duquel il est prêt à mettre de côté ses intérêts partisans.
    Cela dit, je pense qu'en regard des leçons qu'on peut tirer de l'histoire péquiste jusqu'ici, les mises-en-garde faites par M.Julien et d'autres, dans leur essence, sont tout-à-fait pertinentes.
    Aussi, ce débat soulève une question intéressante : À quel point un parti politique peut-il laisser ouverte en permanence une hypothèse de fusion, aussi ténue soit-elle ? Le sujet mérite, je pense, d'être creusé.
    Salutations à tous,
    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    J’aurais tendance à être aussi sceptique au sujet des publications du Soleil que ceux de La Presse. N’oublions pas que ce sont deux (parmi tant d’autres) publications de Power Corporation, l’ennemi no. 1 du Québec. Ils ont tout intérêt à mélanger le public, à causer des interrogations dans le but de discréditer, mine de rien, l’ON de Jean-Martin Aussant et surtout en posant des questions pièges qui incitent les gens à penser comme eux le veulent. C’est la même chose avec le Droit d’Ottawa et La Tribune de Sherbrooke. Ce sont des organes de désinformation. On a quelquefois tendance à l’oublier et c’est exactement ce qu’ils veulent.
    Ivan Parent

  • Luc Bertrand Répondre

    9 février 2012

    Monsieur Richard, dans mon courriel du 25 janvier dernier à monsieur Aussant, voici une des questions que je lui ai posées et qui avait trait avec votre propre inquiétude:
    Y a-t-il eu une évaluation, au moins sommaire, des conséquences économiques sur le Québec d'aujourd'hui causées par les décisions du Canada (ou, avant 1867, de l'Empire britannique) prises en notre nom depuis 1763? Qu'il suffise de mentionner la dette du Haut-Canada, la construction de la voie maritime du Saint-Laurent, le Pacte de l'automobile, le cafouillage de l'aéroport de Mirabel, l'agrandissement de l'aéroport international Pearson et on en passe? C'est un argument essentiel qui a été négligé, mais qui explique pourquoi, aujourd'hui, les finances de la "Province of Quebec" dépendent de la "générosité" des provinces riches du Canada (péréquation et paiements de transfert).
    Pour répondre directement à votre question, je doute qu'un des partis "indépendantistes" (PI, ON ou QS) vous réponde là-dessus, pas par mauvaise volonté ou duperie, mais à cause de la faiblesse des moyens disponibles (personnel, finances, temps de recherche). À part messieurs Aussant et Khadir qui reçoivent une rémunération de député de l'Assemblée nationale, tout le personnel de ces partis sont essentiellement bénévoles et ne disposent que d'un temps très limité pour militer ou s'occuper des affaires administratives de leur parti. J'avais d'ailleurs demandé à Éric Tremblay, l'ancien et premier chef du PI, s'il y avait des gens qui pourraient étudier le fonctionnement des ministères fédéraux et la répartition des dépenses de ceux-ci au nom du Québec, que ce soit sur le territoire du Québec ou ailleurs au Canada pour le bénéfice direct des Québécois. Il suffit de consulter le répertoire des ministères et organismes fédéraux dans le site internet du Gouvernement du Canada (http://www.canada.gc.ca) pour constater l'ampleur de la tâche. Selon moi, seulement du personnel familier avec l'appareil d'État canadien et disposant d'une solide formation en administration publique serait capable de le faire et il serait impensable de croire que cet exercice soit fait bénévolement. Seul le Parti québécois a actuellement les moyens d'assigner du personnel à temps plein sur une tâche aussi titanesque.
    L'autre difficulté est d'entrevoir comment le personnel fédéral pourrait être redéployé pour continuer à faire le même travail, cette fois pour le gouvernement national du Québec. Il y a de nombreux obstacles - la question de la classification des postes et de la rémunération, la possibilité de demande de mutation ailleurs au Canada, etc. - sans compter la nécessaire reconstruction de l'expertise dans les champs de compétence québécoise suite aux privatisations de Jean Charest.
    Selon moi, la simple logique voulant que l'indépendance permettra la suppression des dédoublements de ministères, d'organismes publics et des dépenses fédérales qui ne rencontrent pas nos besoins suggère qu'il y aura, effectivement, des économies importantes réalisées. Il y aura cependant certainement une période d'incertitude pendant la transition du statut de province à celui de pays, car l'arrimage des effectifs, des ressources et la cohérence ne se réaliseront pas du jour au lendemain. Les fédéralistes (à Ottawa comme à Québec) ne manqueront pas d'étaler au grand jour les difficultés de cette transition afin de déstabiliser et discréditer le nouveau gouvernement national. C'est pour cette raison qu'il sera important que la victoire des indépendantistes soit la plus nette possible, que les engagements soient modestes et réalistes et qu'on invite la population à la patience.
    Il ne faut surtout pas oublier que nous avons déjà payé chèrement le prix de notre dépendance depuis 1995 et 1980, contrairement à ce que les fédéralistes tentaient de nous faire croire. Le gouvernement libéral actuel nous démontre, jour après jour, combien dure sera la pente à remonter à mesure qu'il dilapide nos fonds publics, démantèle ou sabote nos institutions publiques pour enrichir ses baîlleurs de fonds. Être soumis aux décisions d'une majorité étrangère et souvent hostile depuis 1760 a immensément hypothéqué les atouts géographiques, économiques et sociaux que nous disposions à l'origine suite à la Conquête. C'est particulièrement l'Ontario qui a bénéficié directement des décisions qui ont affaibli le potentiel économique du Québec.
    Il nous faudra assurément profiter de la situation actuelle d'ouverture des marchés et être prêts à faire de grands sacrifices individuels et collectifs pour redresser la situation et inciter les capitaux étrangers à investir préférentiellement au Québec plutôt qu'au Canada ou aux États-Unis. Avec ce qui nous attend si nous laissons les choses empirer comme nous le faisons depuis 1995, nous n'avons pas grand'chose à perdre à être transparents et honnêtes avec les Québécois!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    Du reste, au plan terminologique, Option Nationale aura avantage à rompre avec le concept usé de "souveraineté" en parlant franchement et sans crainte, "d’indépendance nationale".
    Le mot « Souveraineté » comporte une sonorité qui, au Québec, tinte maintenant la faillite, la déconfiture, la débâcle. Ce mot est brûlé, discrédité, incapacitant dans la représentation mentale de la population (1).
    Je suis en accord avec vous monsieur Bélisle. Je pense que l'Option nationale doit maintenant utiliser l'expression INDÉPENDANCE NATIONALE. Le mot souveraineté fait référence à une démarche politique perdante.Nous devons désormais gagner!
    Cela pourrait être présenté au congrès du 25 février. Qu'en pensez-vous maître Cloutier? On pourrait vous et moi présenter cette proposition.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    "Mais plus encore, le concept de souveraineté a été perverti au point d’exprimer désormais "la souveraineté à l’intérieur des compétences constitutionnelles provinciales du Québec". Est-ce ce que les indépendantistes veulent ?"
    Selon mon humble opinion, c'est s'enfarger dans les fleurs du tapis. Si certains commence à utiliser indépendance du Québec pour décrire l'indépendance au Québec de choisir entre Coke et Pepsi au McDonald, va-t'on devoir se trouver un autre mot qu'indépendance? Suffit. Pour moi souveraineté c'est synonyme d'indépendance, mais c'est encore plus lié a un état et une nation; un ado peut être independant, une suspension d'auto peut etre indépendante aux 4 roues, mais on ne dit pas une suspension souveraine. Je réserve la mollesse pour le mot "autonomiste".
    Dictionnaire: souveraineté
    "Pouvoir suprême reconnu à l'État, qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national (souveraineté interne) et son indépendance absolue dans l'ordre international où il n'est limité que par ses propres engagements"
    Clair net précis, merci

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    En passant, le I du LIT, c'est percevoir les impots/Taxes et en remettre une partie au federal (comme maintenant initialement, mais conserver et gérer dans un deuxième temps) ou bien c'est percevoir et gérer dès la première année?
    Dans le second cas ca prend un méchant volumineux plan bien détaillé, revisé et bien ficellé et non un "on verra" nébuleux.
    C'est ce que je reproche à tous les partis indépendantistes, l'abscence en apparence d'un plan rigoureux et complet qui illustre le fonctionnement du pays en détail (avec toutes les fonctions actuellement fédérales). Meme ce ce n'est qu'une ebauche a améliorer, il faut au moins une ébauche sérieuse, pas un nuage.

  • Luc Bertrand Répondre

    9 février 2012

    Votre question est très pertinente, monsieur Julien, et je trouve vraiment dangereux - pour la viabilité de ce parti et pour le bien de la cause de l'indépendance - que Jean-Martin Aussant ait pu faire pareille déclaration. Et à un torchon de Gesca en plus!
    En effet, je suis convaincu que beaucoup d'indépendantistes revenaient au bercail depuis la création d'Option nationale. Le membership était déjà rendu à deux milles au 24 janvier dernier, après à peine quatre mois d'existence. En tant que membre du PI et possible candidat pour ce parti dès l'élection attendue ce printemps, j'hésitais à solliciter les gens de mon comté au cas où mon parti choisissait de se saborder au profit d'ON afin de ne pas diviser (réellement cette fois) le vote indépendantiste.
    Je comprends maintenant Michel Lepage pour ne pas "lâcher la patate" vis-à-vis ON et placer résolument le parti en mode élection. Les craintes que j'avais à l'effet que Jean-Martin Aussant soit prêt à faire faux bond advenant le moindre signe favorable du PQ pourraient donc être fondées. Pas surprenant alors pourquoi J.M. Aussant était aussi frileux vis-à-vis des positions plus fermes du PI sur la défense du français et le resserrement des conditions pour l'immigration!
    En passant, monsieur Aussant n'a toujours pas daigné répondre à mes questions suite à sa conférence à l'Université de Montréal. Je viens de tenter ma chance du côté de sa responsable des communications!
    Il serait vraiment dommage que monsieur Aussant renonce aussi facilement et rapidement au rapport de force qu'il était en voie de se donner face au Parti québécois et sa "gouvernance souverainiste". Je ne prendrai donc pas de risque et appelerai au nom du PI! Je préfère être moins populaire mais cohérent avec mes convictions plutôt que me prostituer pour un imposteur!

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    9 février 2012

    Je partage, à ma manière, l'inquiétude de Denis Julien.
    Il ne pourra jamais y avoir de "position claire en faveur de la souveraineté" sans que le Parti Québécois abandonne formellement, sans détours, le "plan de gouvernance souverainiste", c'est à dire le report de notre indépendance nationale à la fin de nos jours.
    Sans cette condition, la main tendue de Jean-Martin Aussant sera perçue comme un aveu démobilisant de faiblesse.
    Du reste, au plan terminologique, Option Nationale aura avantage à rompre avec le concept usé de "souveraineté" en parlant franchement et sans crainte, "d'indépendance nationale".
    Le mot « Souveraineté » comporte une sonorité qui, au Québec, tinte maintenant la faillite, la déconfiture, la débâcle. Ce mot est brûlé, discrédité, incapacitant dans la représentation mentale de la population (1).
    Mais plus encore, le concept de souveraineté a été perverti au point d'exprimer désormais "la souveraineté à l'intérieur des compétences constitutionnelles provinciales du Québec". Est-ce ce que les indépendantistes veulent?
    À cet effet, voyez comment Daniel Breton, ce nouvel "homme fort du PQ", "d'abord et avant tout écologiste" explique le sophisme de l'étapisme péquiste dont 'l'indépendance énergétique' constitue maintenant la nouvelle étape préalable de la "souveraineté" péquiste.
    http://www.youtube.com/watch?v=LZ8l0KJyNGQ
    JPB
    (1) Voir: http://www.vigile.net/Les-sacristains-les-bedeaux-et-les

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    Monsieur Julien
    Comment l'Option Nationale peut-il vouloir fusionner avec le PQ qui a trahi les indépendantistes québécois depuis sa création en 1968? Et moi qui me préparait à devenir membre de ce parti; j'en ai vraiment marre de la politique du Québec qui n'est rien d'autre que de la politique de pays du tiers-monde. J'en reviens pas que le peuple québécois se complaise dans cette merde. Vive le Canadien de Montréal et le Journal de Montréal! Mon oncle Paul et son valet Charest doivent être morts de rire.
    Très décrissant!
    André Gignac 9/2/12

  • François Ricard Répondre

    9 février 2012

    L'intransigeance et le dogmatisme sont des poisons en politique et ne mènent généralement pas bien loin.
    Je suis membre de l'ON.
    Mais, comme M. Aussant, je reconnais qu'un PQ renouvelé demeure le meilleur véhicule pour nous conduire à l'indépendance.
    Un PQ renouvelé veut dire:
    ---cap sur l'indépendance comme proposé par l'ON
    ---un chef convaincu du bien-fondé de cette orientation

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    Je pense que c'est une porte qui est laissée ouverte pour collaborer ou fusionner avec toute autre formation politique partageant les objectifs mis de l'avant par ON, soit actualiser rapidement le droit exclusif pour l'Assemblée Nationale de faire toutes les lois sur son territoire, de donner exclusivement au gouvernement du Québec le droit de percevoir tous les impôts, taxes et contributions et de signer tous les traités qui lieront les Québécois aux autres nations du monde.
    Il y a d'ailleurs une proposition dans ce sens à l'article 2.1 des statuts et règlements qui seront adoptés par le congrès de fondation prévu pour le 25 février 2012.
    Si vous venez au Congrès vous pourrez vous exprimer là-dessus et vous pouvez dès maintenant envoyer des propositions d'amendements en écrivant à : congres@optionnationale.org après avoir pris connaissance du programme et des statuts sur le site du parti.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2012

    Je ne crois pas que les membres d'Option nationale vont voter pour une fusion pour les raisons que vous évoquez. Le message d'Option nationale est clair, et son programme préliminaire est novateur, énergique, motivant et mobilisateur. Je crois aussi qu'il y a dans une grande partie de la population un profond désir de voir les partis, qui ont l'intérêt des citoyens et de la nation à coeur, collaborer pour éviter la remise au pouvoirs des larbins des oligarches(PLC,CAQ).
    Il faudrait peut-être collaborer et faire des primaires pour une élection rassamblant les membres de ON-QS-PQ-Indépendant (et les électeurs?) dans les comptés spécifiques contestés par plus d'une formation et où la division risque de faire passer la CAQ ou le PLQ?

  • Michel Laurence Répondre

    9 février 2012

    Jean-Martin Aussant
    J'ai été TRÈS mal cité dans Le Soleil d'aujourd'hui. Je ne parlais que des moyens financiers des vieux partis. On continue notre travail!