Indépendance

Option nationale: proposer un plan sans ambiguïté

Tribune libre


Ceux qui me connaissent savent que mes options politiques fondamentales sont teintées par le courant philosophique humaniste et social-démocrate.
Cela se traduit par une sympathie naturelle à l'égard de Québec solidaire, l'unique formation politique de la scène québécoise à défendre et promouvoir les valeurs de gauche.
Mais pour que ces valeurs sociale-démocrates puissent être viables et fortes au Québec, le Québec se doit de devenir un pays indépendant. Les partis politiques du Québec véhiculant l'idée que nous pouvons très bien régler nos nombreux problèmes, surtout économiques, dans le statut quo constitutionnel actuel, font erreur. Erreur parce que le statut quo constitutionnel actuel signifie que l'État québécois n'a pas toute la marge de manoeuvre dont il a besoin pour faire les choix de société qui lui convienne, en raison des leviers de commandes et décisionnels qui sont situé dans un autre État, l'État canadien. Force est de constater que cet État canadien, surtout depuis l'avènement d'un gouvernement conservateur majoritaire, prend des orientations fondamentales et des choix politiques qui sont à des années lumières de nos valeurs québécoises. Même des fédéralistes du Québec commencent à s'en plaindre!
Par ailleurs, j'ai aussi acquis la conviction que l'accession à l'indépendance se doit être véhiculée par un parti politique qui en fait SA vocation même et sa raison d'être unique.
La naissance d'Option nationale, fondée par le député Jean-Martin Aussant à l'automne 2011, offre ce véhicule d'accession à l'indépendance du Québec qui est clair, sans ambiguïté et très emballant. Son fondateur, Jean-Martin Aussant, démontre un caractère d'authenticité rare de nos jours, dont la grande majorité des québécoises et québécois déplorent l'absence de la scène politique. Il déclarait à l'émission Bazzo.tv sur les ondes de Télé-Québec ce 25 janvier, "Le problème de notre démocratie présentement est que les politiciens changent leur discours pour conserver leur poste; je vois les choses inversement: je suis prêt à perdre mon poste (de député) pour garder mon discours". Si la population a son voyage de la classe politique actuelle, elle sait d'ores et déjà que le député de Nicolet-Yamaska et fondateur d'Option nationale est en politique afin de défendre et se battre pour des idées, et l'idée maîtresse à Option nationale est l'indépendance du Québec. Qu'on se le tienne pour dit!
En conséquence, j'annonce donc publiquement que je choisi d'appuyer Option nationale, d'y devenir membre et de participer à son congrès de fondation le 25 février 2012 à Bécancour.
De Soulanges,
Normand Perry.

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2012

    Monsieur Michel Lalonde: vous devrez faire des concessions, y compris sur le thème de l'immigration, que vous le vouliez ou non. À défaut de quoi vous êtes condamnés à demeurer seuls dans votre coin, à vous demander pourquoi vous n'êtes nulle part.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2012

    Nathalie Grogières a écrit :
    '' Il serait donc bien que les membres du PI joignent les rangs d’ON, et que la philosophie de M. Aussant en matière d’immigration soit adoptée, afin de tourner la page sur ce triste épisode qui a ébranlé le PI. ''
    Vous rêvez...
    S'il y a une question à laquelle les membres du P.I. ne feront JAMAIS de concessions, c'est bien sur la question de l'immigration.
    Faute d'obtenir un moratoire sur l'immigration... nous voulons une diminution substantielle des quotas d'immigration. Déjà que la souveraineté du Québec en deux étapes d'Option nationale nous tape sur les nerfs... faudrait pas en plus nous demander de faire une croix sur la question de l'immigration. Pfff...
    Au risque de me répéter, ce n'est pas l'Saint-Esprit qui nous minorise et qui détruit notre identité nationale, mais l'immigration massive.
    Vous voulez balayer la question de l'immigration sous l'tapis ? Eh bien, soit. je vais demeurer avec le Parti indépendantiste. Il est HORS DE QUESTION que j'adhère à un parti immigrationniste, point à la ligne !
    Sur ce, vive le Parti indépendantiste ! LE véritable parti des indépendantistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Vous avez raison, Monsieur Luc Bertrand, il faut fusionner le PI et ON. Le PI ne décollera pas, il est déjà associé au néo-nazisme, et comme il est fragile et en position de faiblesse, il ne survivra pas longtemps à ce genre d'attaque. Il serait donc bien que les membres du PI joignent les rangs d'ON, et que la philosophie de M. Aussant en matière d'immigration soit adoptée, afin de tourner la page sur ce triste épisode qui a ébranlé le PI.
    Je crois que le PI n'est pas en position d'exiger quoi que ce soit actuellement. C'est définitivement à lui de faire des concessions.
    Mais je suis d'accord que ses premiers militants ont eu le mérite de fonder le parti et de mettre de l'avant la promotion de l'indépendance, ce qu'on n'avait pas vu depuis longtemps. Oui, ça, on doit le reconnaître.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Message à JBouthil
    J'avais l'impression d'avoir répondu à cette question, mais bon, je vais y répondre encore.
    Mme Legault été engagée au cabinet de Bernard Landry parce qu'elle était indépendantiste. Sinon, Bernard ne l'aurais pas engagée.
    Par contre, c'est pour une question de relations de travail et uniquement pour une question de relations de travail qu'elle a été congédiée sur unanimité de tous les membres du cabinet.
    C'est tout ce que je sais.
    Pierre Cloutier

  • François Ricard Répondre

    27 janvier 2012

    J'ai été du PQ depuis sa fondation.
    Je suis maintenant de l'ON.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    M. Perry,
    Je trouve que votre cheminement est impressionnant. Ce n'est pas évidant de changer de monture quand l’ancienne vous a mené si longtemps entre monts et vallées. J’apprécie d’autant plus que votre sincérité, à l’image de Jean-Martin Aussant est authentique. Bien sûr, il aurait avantage à peaufiner sa présentation médiatique sur certains points mais sa fraîcheur et son honnêteté lui vaudra certainement de nombreux appuies. Ensemble, nous mènerons notre peuple à pleine réalisation et épanouissement, n’en doutons pas. Les défis sont énormes et nombreux. Attelons-nous à la tâche.
    Serge Savoie

  • Luc Bertrand Répondre

    27 janvier 2012

    Monsieur Perry, vous avez, vous aussi, participé à la naissance du Parti indépendantiste (PI) à l'été 2007 avant de faire défection aux Éric Tremblay, Richard Gervais et Caroline Moreno peu avant l'assemblée de fondation du parti le 3 février 2008. Je reconnais que le parti a connu des difficultés par la suite, plus de la moitié de l'exécutif national (Caroline Moreno, Michel Sénéchal, Georges Le Gal et Colette Provost - avec la liste des membres!) claquant la porte suite à un déplacement de fonds du PI par le chef d'alors (Éric Tremblay) avec la complicité de Ghislaine Tremblay - trésorière - et son refus de tenir une nouvelle assemblée générale des membres. Mais nous avons tout de même été les premiers à former un parti politique officiel plaçant l'indépendance comme option politique lors de toute élection générale, et ce, malgré des moyens plus que limités et une omertà médiatique à toutes fins pratiques totale.
    Ceci dit, depuis que j'ai entendu Jean-Martin Aussant il y a trois jours, je suis de plus en plus ouvert à l'idée de fusionner les deux partis (PI et ON), même si c'était aux dépens du PI et de ses efforts héroïques pour tenter de percer le mur des sondages. Selon moi, il n'y a plus aucun doute que l'élection sera déclenchée aussi tôt qu'en mars ou avril et qu'il faut impérativement éviter toute division du vote indépendantiste.
    Étant donné que le Conseil national du Parti québécois de cette fin de semaine risque de sceller le sort de ce parti d'ici cette élection, je vais tenter de revenir à la charge auprès de notre chef, Michel Lepage, pour la suite des choses avec le changement imminent de paradigme. En effet, je ne commencerai pas à écoeurer les péquistes et indépendantistes déçu(e)s à joindre un parti pour devoir, un mois plus tard, recommencer l'exercice, cette fois pour le parti qui aura bouffé le premier!
    L'article de Yves Claudé (http://www.vigile.net/Faut-il-crucifier-les-membres-du) m'interpelle également. Je sympathise avec des mouvements respectueux de notre héritage religieux catholique comme la Légion nationale (qui rallie, entre autres, André Drouin et une couche non négligeable de notre société qui a reconnu, depuis Hérouxville, la nécessité de défendre ce qui fait de NOUS des Québécois(e)s), mais il n'est aucunement question de tolérer la présence de purs anarchistes en mal de reconnaissance. Si nous souhaitons une majorité nette en faveur de l'indépendance, il nous faut être le plus inclusif possible, mais sans sacrifier la nécessaire cohérence sociale (langue, histoire et culture communes, valeurs fondamentales, attachement à un territoire défini, etc.) pour être reconnu comme peuple et nation par la communauté internationale.
    Il n'y a aucun doute que Jean-Martin Aussant, Michel Lepage, les membres et sympathisant(e)s des deux partis devront faire montre d'un minimum d'humilité et de réalisme si nous voulons que l'unité des indépendantistes devienne une réalité plutôt qu'un slogan.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Sage décision, je crois M. Perry,
    J'ai aussi joint les rangs d'Option Nationale, et je serai là aussi le 25 février. Des hommes d'expérience comme vous, ex-président d'association du PQ, seront sûrement très utiles à la cause de notre projet de pays. Tout comme vous, j'ai réalisé que seul le parti de J.-M. Aussant représente une option claire et directe sur l'indépendance du Québec.
    De plus, M. Aussant, est clair et honnête, et a affirmé souvent qu'il ne changera pas son discours pour un vote. Il est un homme de conviction et ira jusqu'au bout. Et les causes de la langue, de la culture, et aussi de l'économie - de par sa formation - sont très importantes pour lui.
    Ses discours font salles combles partout, les jeunes l'adorent, ce parti est celui du pays de demain !
    Comme de plus en plus de québécois, tannés de virer en rond, nous joignons L'Option Nationale.
    Bienvenue à tous !

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Bravo et Bienvenue à Option nationale !

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    @ Normand Perry,
    L'engagement de Jean-Martin Aussant me paraît intéressant.
    Il n'en reste pas moins que personne n'a encore répondu à la question que j'ai posé en commentaire sous un article de Pierre Cloutier il y a quelque jours.
    Une certaine remarque à propos des cours d'histoire qui devraient se donner en anglais au Québec m'a passablement refroidi par rapport à un autre parti. Aussi, avant de rejoindre ON j'aimerais bien être un peu mieux éclairé quant à l'engagement de Jean-Martin Aussant vis-à-vis de la défense de la langue française.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2012

    Bravo M. Perry!
    Bienvenue dans le camps d'Option national! Vaut mieux militer pour ce parti, clairement INDÉPENDANTISTE, que de perdre son temps à appuyer le Parti québécois qui tataouine sur la question depuis plusieurs d'années déjà!
    Vive la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU QUÉBEC dans un futur proche et non dans la semaine des 4 jeudis!
    Guy Racicot
    Gatineau, Québec