À chaque fois que je lis des articles ou que j’entends des reportages sur le phénomène de l’itinérance, je ressens des sentiments de révolte et d’incompréhension face à une situation inacceptable en 2014. Et pourtant, vous avez sans doute déjà entendu comme mois… « On ne laisserait même pas un chien dehors ! » Alors, qu’est-ce qui fait que notre société « moderne » assiste sans scrupule au spectacle scandaleux d’êtres humains sans abri ?
En février 2014, le gouvernement Marois, par l’entremise de l’ex-ministre déléguée aux Services sociaux Véronique Hivon adoptait la première politique nationale de lutte contre l’itinérance. Depuis lors, le gouvernement Couillard s’est engagé à mettre en application cette politique par l’entremise d’un plan d’action qui se fait toujours attendre pendant que l’itinérance continue de prendre de l’ampleur.
De son côté, le gouvernement Harper, selon son habitude, se propose de modifier unilatéralement la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) en réorientant ce programme vers l’approche du Logement d’abord, une mesure condamnée par Québec, d’abord pour son insuffisance, mais surtout parce qu’elle vient s’immiscer dans les compétences provinciales.
Les itinérants feront-ils partie des « vraies affaires » du gouvernement Couillard ou seront-ils emportés par la vague des compressions budgétaires proposées dans le dernier budget du ministre des Finances ? J’ai bien peur que les itinérants ne récoltent que des miettes et qu’ils soient considérés encore une fois comme les marginaux d’un système pourri dans lequel les riches continueront de s’engraisser impunément dans les abris fiscaux !
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3 commentaires
Serge Jean Répondre
29 juillet 2014Oui c'est bien ça, «compétences provinciales» .........il s'en commet beaucoup de crimes contre notre peuple pour justifier ce terme monstrueux qui cache en réalité, l'incompétence provinciale des traînes-savates, qui ne veulent rien savoir de se faire déranger dans leur confort dégueulasse bien assis sur la tête du peuple.
Il ne faut pas s'étonner si Québec vote toujours en se tirant dans le pied. Ils ont bien appris des conquérants anglo-saxon ces générations de fonctionnaires tricotées serrées qui gardent le pays en esclavage en échange de leur petit confort de marde! Le coeur me lève.
SERGE JEAN
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
29 juillet 2014L'idée du regretté Michel Chartrand n'est pas morte:
http://chouard.org/blog/2014/03/25/initiative-citoyenne-europeenne-un-revenu-pour-tous-sans-conditions/
C'est le 1% de riches, haute main sur les partis politiques, qui s'assurent que ces informations ne circulent pas dans leurs médias contrôlés...
Si le Québec existait encore, il ne s'acharnerait pas aux manoeuvres de ressuscitation d'un faux parti indépendantiste qui cache sciemment le mot République, et à dessein!
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2014Souvent, les gens regardent les itinérants comme des personnes qui devraient avoir honte de leur situation. La vérité, c'est que l'itinérance est une honte pour toute la société.
Cela démontre qu'on est loin d'être civilisé malgré toute la technologie et les gadgets modernes.
Comment se fait-il, alors que, comme vous le mentionnez, l'itinérance continue de prendre de l'ampleur, comment se fait-il que plus personne ne parle de l'idée du regretté Michel Chartrand d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent avoir accès à un niveau de vie décent au Québec?