On comprend Carey Price de se moquer du français

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La loi devrait imposer des dénominations entièrement en français — générique et spécifique


Eh oui, il y a un rapport entre les 40 ans de la Charte des abus de Pierre Elliott Trudeau, ce cadeau destiné aux avocats et aux juges, et ce gardien de but vedette du Canadien de Montréal qui ne parle pas un traître mot de la langue de ses dociles admirateurs après 14 ans.


Il y a un rapport entre la Charte de Trudeau et ce président d’Air Canada qui fait semblant de regretter d’avoir avoué qu’il était fier de ne pas parler français, puisqu’à Montréal, pas besoin!


Depuis que la Charte a permis aux ennemis de la loi 101 de la dégriffer et de la neutraliser dans les faits, plus besoin de se forcer!


On comprend Carey de se moquer du français.   






Anglais partout


À Montréal, qui bientôt ne prendra plus d’accent aigu, j’ai récemment été pris dans une gigantesque congestion Bumper to Bumper. Une voiture était la proie des flammes, ça m’a fait penser à la marque Safety First et aux remorques Top Speed.


Comme j’avais faim, j’ai hésité entre le Church St Pub, L’in-time (comme dans à temps en anglais), le Verdun Beach et le Street Monkeys, qui, comme son nom ne l’indique pas, sert des mets cambodgiens.


Finalement, je me suis contenté d’une collation chocolatée Mid-Day Squares, fabriquée à Montréal.


On voit bien l’héritage de la Charte... Et on comprend Carey de se moquer du français. 


En banlieue aussi


Si je sors de Montréal et que je vais dans le Mail Champlain de Brossard, ce n’est guère mieux. Mobile Care veut réparer mon cellulaire. Real Fruit Bubble Tea m’offre à boire.


Fatigué de mon magasinage à la bijouterie Polar Ice ou dans les boutiques Spring, Foot Locker, Urban Planet, Urban Kids ou encore Just Cozy, je m’attable au restaurant White Rabbit.


Encore une fois, on voit bien l’héritage de la Charte... Et on comprend Carey de se moquer du français.











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