Le monde est petit, surtout à Saint-Henri. Après leur conférence de presse dimanche midi, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, et sa candidate Gabrielle Lemieux sont sortis de leur local électoral, ont fait cent pas sur la rue Notre-Dame pour se retrouver dans le café Saint-Henri. Et là, le tandem souverainiste est tombé sur une paire d’adversaires : la chef de Québec solidaire, Françoise David, et sa candidate Marie-Ève Rancourt, elles aussi en plein travail de sollicitation alors que se tenait la première journée du vote par anticipation.
L’élection partielle dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri–Sainte-Anne aura lieu dans une semaine exactement, en même temps que trois autres scrutins. Le gouvernement libéral a déclenché les hostilités deux semaines avant la fin de la longue campagne fédérale. Des deux bords, péquiste comme solidaire, on affirme que les électeurs ont été un peu mêlés par ce chevauchement inusité des scrutins.
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ÉLECTIONS PARTIELLES
Offensive souverainiste dans Saint-Henri
Le PQ et QS courtisent les électeurs du bastion libéral lors du vote par anticipation
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