Québec, le 16 novembre 2011. – Le Parti indépendantiste annonce la nomination de monsieur Michel Lepage au titre de chef intérimaire du Parti indépendantiste à la suite de la démission de monsieur Éric Tremblay, chef fondateur.
Diplômé en génie physique à l’Université Laval en 1969, dès la fin de ses études, il occupe un poste de météorologue durant deux années. Par la suite, il se joint à Communication Canada en tant qu’ingénieur en télécommunication qu’il quitte en 1975 pour travailler au titre de responsable des sondages d’opinion pour le Parti québécois. Il travaillera auprès des premiers ministres, René Lévesque, Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry durant 30 années qu’il laissera en 2005 pour prendre sa retraite. Dans son livre, Attendez que je me rappelle…, monsieur René Lévesque ne tarit pas d’éloge à son égard : « Michel Lepage faisant irruption dans mon bureau, vint m’informer de son dernier sondage. Bénédictin de ce métier qui est aussi un art, capable de métamorphoser en expert des dizaines de bénévoles, jamais il ne nous a induits en erreur. »
Michel Lepage a toujours eu à cœur l’indépendance du Québec. C’est à la suite des positions de la chef du Parti québécois, madame Pauline Marois, favorable à la bilinguisation du niveau primaire du réseau scolaire francophone et de la remise de plusieurs années de la lutte pour l’indépendance du Québec, que Monsieur Lepage a décidé de quitter la Parti québécois et de joindre le Parti indépendantiste qui propose de déclarer l’indépendance par un vote majoritaire des élus de l’Assemblée nationale sans référendum préalable. Monsieur Lepage a compris que l’indépendance du Québec ne se ferait jamais avec le Parti québécois. Lors de l’élection générale de décembre 2008, Monsieur Lepage est le candidat du Parti indépendantiste dans la circonscription de Borduas. « Si j’ai accepté de devenir le chef intérimaire du Parti indépendantiste, c’est pour que se poursuive ce combat de la nation canadienne-française, vieille de 403 ans, qui est de faire du Québec un pays indépendant de langue et de culture françaises. »
Le Parti indépendantiste est le seul parti indépendantiste au Québec. Un vote pour le P.I. est un vote pour le Pays.
Source : Johanne Lacroix, vice-présidente aux communications
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Après la démission d'Éric Tremblay
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7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 novembre 2011Moi je tiens à féliciter Me Éric Tremblay pour ses années de dévouement à la cause. je suis persuadé qu'il est appelé à jouer un rôle dans la suite des choses. Je sais ce que c'est que d'être d'un Parti indépendantiste...
Michel Lepage est un Patriote de premier plan qui mérite le respect et l'estime de tous les indépendantistes.
Je suis de ceux qui espèrent toutefois que les indépendantistes trouvent le moyen d'additionner leur votes au lieu de les diviser.
GR
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2011Citation :
« Si nous analysons bien les deux programmes sur la question du français et de l’intégration des immigrants, les objectifs sont les mêmes. La différence, selon mon interprétation, est que celui de l’ON a une approche plus positive et moins frileuse. Elle est ouverte sur le monde et elle ne fait pas une fixation de l’identité nationale. »
Euh... Faut-tu s'ouvrir les veines avec ça ?
À 55 000 immigrants par année, moi, j'appelle plus ça d'l'''ouverture'', j'appelle ça du suicide.
L'immigration (de masse génocidaire), voilà le maillon faible de la plateforme d'Option nationale.
Pour M. Aussant, le sujet de l'immigration est un sujet tabou. Il préfère balayer le sujet sous l'tapis en s'imaginant qu'il va disparaître... (mais c'est NOUS qui disparaissons...) EXACTEMENT comme le Pq !
Cela dit, M. Aussant aura beau se cacher la tête dans l'sable tant qu'il voudra ! il n'en demeure pas moins que la question de l'immigration est un sujet extrêmement important pour la survie de notre peuple. Car, ce n'est point le Saint-Esprit qui nous minorise et nous canadianise mais l'immigration de masse. Donc, il est PLUS QUE TEMPS que nos politiciens abordent ce sujet, et ce, sans culpabilité et fausse respectabilité.
Archives de Vigile Répondre
18 novembre 2011M. Pelletier,
Si nous analysons bien les deux programmes sur la question du français et de l’intégration des immigrants, les objectifs sont les mêmes. La différence, selon mon interprétation, est que celui de l’ON a une approche plus positive et moins frileuse. Elle est ouverte sur le monde et elle ne fait pas une fixation de l’identité nationale.
Pierre Grandchamp Répondre
18 novembre 2011En réponse à Monsieur Savoie.
Monsieur, vous voyez beaucoup d'engouement dans la population pour Option nationale? Et beaucoup d'engouement pour le PI?
Le député Aussant n'est pas René Lévesque.En fait, qui connait ce personnage sinon quelques initiés.Et son programme? Qui s'intéresse à cela? Qui?
Advenant que le PQ subisse le même sort que le BLOC, aux prochaines élections, les analystes n'auront pas de difficulté à en expliquer la cause: les divisions exponentielles dans le mouvement indépendantiste.
Qui dit vrai? Le PQ? QS? PI? ON? Chacun a SA vérité, SA solution-miracle ! Les fédéralistes sont morts de rire!
Archives de Vigile Répondre
17 novembre 2011À titre de précision:
Le P.I. existe depuis le 3 février 2008. Il est le seul qui entend faire voter une Déclaration officielle d'Indépendance du Québec à l'Assemblée Nationale. Si ça ce n'est pas indépendantiste, comment le qualifier?
Dans son programme le P.I. entend: créer la Cour suprême du Québec et faire adopter une constitution québécoise, rédigée et approuvée par les québécois. Je résume ici. Sur le site du P.I. vous en trouverez les détails.
(http://www.icihaven.com/pi/parti-independantiste.org/public/le-programme-du-parti-independantiste)
Et souverainiste, ce n'est pas indépedantiste. De grâce, relisez votre dictionnaire français.
La majorité des québécois, critiquent tous de la même façon l'immigration depuis qu'elle s'est vue amplifiée. Mais quand le P.I. entend appliquer les solutions pour la contrôler et l'intégrer, on le qualifie de trop radical, on prèfère encore les accomodements et compromis qui Nous ont amené où Nous en sommes présentement, notamment à Montréal. Ce n'est pas ce que veut le P.I..
Protection du français et intégration citoyenne selon son programme:
- Français langue officielle et commune du Québec
- Citoyenneté québécoise et passeport québécois
- Renforcement de la Charte de la langue française, dont la langue du travail
- Cégep en français pour tous
- Un seul centre hospitalier universitaire (CHU) en français à Montréal
- Abolition des accommodements religieux
- Contrôle plein et entier de l’immigration
- Sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français et du respect de notre culture, de nos lois et de nos valeurs
- Francisation des réfugiés et des résidents d’origines étrangères qui ne maîtrisent pas le français
- Acquisition accélérée de la citoyenneté québécoise pour les Franco-canadiens et les Franco-américains qui choisissent de s’établir au Québec.
Dans le système politique qui nous est imposé depuis 1867, une majorité de sièges accorde à un Parti les plein pouvoirs au nom du peuple. Mais quand le P.I. propose d'utiliser cette faille pour déclarer l'indépendance du Québec, il se trouve des dits indépendantistes pour nier la démocratie de cet acte d'État, plus immédiat que les autres propositions. Pourtant, cette façon de faire est admise depuis 144 ans. À Nous d'en profiter.
Le P.I. entend agir uniquement pour réaliser le Pays du Québec français, indépendant, souverain et responsable. Il n'essaie pas d'épater la galerie. Son but est de libérer la Nation québécoise dans les plus brefs délais.
[Réjean Pelletier]
Archives de Vigile Répondre
17 novembre 2011C’est évidemment la consternation chez beaucoup d’indépendantistes mais il faut avouer que le Parti n’allait nulle part avec M. Éric Tremblay. La communication était défaillante avec les médias et les initiatives politiques étaient plutôt rares. Il y a bien eu une tentative de recruter M. Aussant comme chef du Parti mais ce dernier à refuser l’offre à cause de la position identitaire du PI et une divergence concernant le mode d’accession à l’indépendance.
Par ailleurs, la nomination de M. Michel Lepage est une très bonne nouvelle. Je respecte beaucoup cet homme qui, plus que tout autre, connaît bien les profondeurs de l’âme québécoise. J’ose espérer qu’une éventuelle fusion entre le PI et l’ON reste dans les cartes de l’exécutif du PI. Tous doivent mettre de l’eau dans son vin. Les fiers militants du PI doivent mettre un terme à leur ridicule peur identitaire afin de faire avancer la cause. Ce n’est que par l’indépendance que les problèmes d’intégration des immigrants et de la langue se règleront. Dans sa plateforme de base, l’Option Nationale est d’ailleurs clairement déterminée à ce que "l’identité nationale du Québec passe par la reconnaissance et l’affirmation de notre culture et de notre langue. En assurer la protection doit être un choix de société et une question de fierté. Nous devons également faire perdurer ce qui définit le Québec comme peuple francophone – et de ce fait, singulier en Amérique – en renforçant l’usage de la langue française dans toutes les sphères d’activité". Dans cette plateforme, on y retrouve également les points suivants :
5.1 Le français, langue officielle
5.2 Le français, critère obligatoire pour immigrer
5.3 Interdiction des écoles passerelles
5.4 Intégration de l'immigration en région
5.5 Épreuve annuelle de français obligatoire
5.6 Charte de la langue française dans les entreprises
Alors, est-ce un bien pour un mal ?
Pierre Grandchamp Répondre
17 novembre 2011Il est écrit:"Le Parti indépendantiste est le seul parti indépendantiste au Québec".
Mon commentaire:
Ah oui? Bizarre !!!! Le PQ dit la même chose!....QS dit la même chose!.....ON(Option Nationale) dit la même chose!
Bizarre! Très bizarre!
Quelle désolation! Pendant que la CAQ et l'ADQ travaillent à se fusionner, nous, les indépendantistes, nous nous subdivisons! À quand la prochaine chapelle? La bonne voie, la vraie voie? Le vrai parti?
Triste à en mourir!