En regroupant les nationalistes québécois et canadiens

Maxime Bernier doit fonder son propre parti nationaliste canadien

Pour enrayer la multiculturalisation du pays

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Tribune libre

Le député conservateur fédéral de Beauce Maxime Bernier a posé le geste courageux de défendre l'identité nationale canadienne en prenant position publiquement contre les méfaits du multiculturalisme étatique, des méfaits ayant déjà atteint une ampleur qui n'est plus à démontrer.


Ce faisant, il a tout simplement oser exprimer tout haut ce que bon nombre de personnes pensent tout bas.


On ne peut qu'applaudir à cette prise de position lucide et sensée qui rejoint largement ce que pense la grande majorité de la population native, excédée à juste titre de l'envahissement résultant de l'immigration mal calibrée et des migrants outrepasseurs des règles.



Félicitons M. Bernier d'exposer son point de vue mûrement réfléchi clairement et sans détours:


«Le Canada est un pays immense et divers. Cette diversité nous définit et doit être célébrée. Mais où trace-t-on la ligne?», demande M. Bernier. «Le multiculturalisme extrême et le culte de la diversité de Trudeau vont nous diviser en petites tribus qui ont de moins en moins en commun, à part leur dépendance envers le gouvernement (...) des clientèles politiques qu'on achète avec de l'$ des contribuables et des privilèges.»


Le député de Beauce estime que «la balkanisation culturelle amène la méfiance, les conflits sociaux et potentiellement la violence, comme on le voit partout». M. Bernier croit qu'«accueillir des gens qui rejettent les valeurs fondamentales de l'Occident que sont la liberté, l'égalité, la tolérance et l'ouverture ne nous rend pas plus forts» au Canada. Selon lui, «il est temps de renverser cette tendance avant que la situation n'empire», car «plus de diversité ne nous rendra pas plus fort, cela détruira notre pays».


«Mais pourquoi promouvoir toujours plus de diversité? Si tout et n'importe quoi est canadien, que signifie être Canadien?», demande M. Bernier. «Pourquoi ne pas mettre l'accent sur nos traditions culturelles, ce que nous avons en commun qui nous différencie des autres cultures et sociétés?»


Il conclut que «ce qui est diversifié à l'infini n'a plus d'identité propre et cesse d'exister».


(fin des citations de M. Bernier)



Comme les bien-pensants de son parti semblent semble vouloir rejeter son optique, rejoignant en ceci les tout aussi biens-pensants du parti libéral de Justin Trudeau, il ne reste plus à M. Bernier qu'à fonder son propre parti pan-canadien pour regrouper tous les citoyens nationalistes québécois et canadiens qui partagent son point de vue, et qui souhaitent qu'on corrige le tir en commençant tout d'abord par admettre publiquement l'erreur monumentale qu'est l'idéologie multiculturaliste, pour ensuite entreprendre d'en démanteler les rouages inextricables.


Et tous ces opposants à ce dogme constitutionnalisé pourraient être en nombre suffisant pour lui permettre de devenir le prochain premier ministre canadien. En effet, 49% des Canadiens ont pris nettement position contre les vagues d'immigration déferlantes incontrôlées. Un Canadien sur 2 en fait. Une majorité. C'est tout un ras-le-bol.



M. Bernier pourra compter d'un côté sur l'appui des Québécois pour qui la défense de leur identité est de la plus haute importance, puisque c'est pour eux une question de survie. Par ses propos, M. Bernier se fait un précieux allié du Québec au niveau fédéral.


Et dans le reste du Canada, il ira chercher l'appui des Canadiens natifs et non originaires des pays du tiers-monde sous-développé, ainsi que des immigrants de souche occidentale. Cela commence à faire pas mal de monde qui ne veulent rien savoir de la diversité destructrice de la culture majoritaire établie et du mode de vie occidental.



L'article numéro 1 du programme électoral et objectif principal devrait consister à mettre fin à la multiculturalisation sauvage du Canada et de ne reconnaître que les deux cultures officielles du pays: la culture québécoise au Québec, la culture canadienne dans le reste du Canada.


Toutes les autres cultures des minorités seront reléguées à une position accessoire. Le but clairement établi et non facultatif pour tout immigrant deviendra la convergence vers l'une des 2 cultures officielles, selon la province de résidence.


Ce nouveau parti nationaliste canadien s’avérera profitable aux Québécois. Il respectera et remettra au premier plan notre identité collective et sa culture associée. Il sera en mesure de les protéger de l'érosion, de la fragmentation, de la division qu'entraîne la propagation néfaste du multiculturalisme dévastateur.



Cette approche novatrice oblitérera l'axe politique gauche/droite qui ne veut plus dire grand'chose pour le remplacer par l'axe mondialisation/nationalisme qui est devenu la nouvelle dichotomie d'opposition à l'échelle de la planète.


Il n'y a pas qu'au Québec qu'on tienne à rester soi-même, à ne pas se laisser déposséder de nos repères identitaires.


C'est un mouvement universel qui anime l'âme en péril des nations. Cela doit nous confirmer dans la légitimité de notre action et dans nos convictions.



Pour emprunter au jargon franglais du monde de la mode et des tendances branchées: être n'importe qui de n'importe où, c'est "out". Être d'ici et de nulle part ailleurs, c'est "in".


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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