«Mauvaise foi» à la veille de l’échéance

8f3b5111809bd3827230c4632425e0c0

Risques de dérapage

À quelques heures de l’échéance pour le dépôt samedi du projet d’accord qui sera soumis à la négociation ministérielle, les tractations climatiques de Paris semblent plus crispées que jamais autour de la question cruciale du financement réclamé par les pays en développement pour s’adapter aux bouleversements irréversibles du climat.
De plus en plus amers et mécontents de la tournure des négociations à la Conférence des parties (COP21), les États émergents ont carrément accusé jeudi les pays riches d’ignorer « les inquiétudes des plus pauvres et des plus vulnérables ».

« Le message que nous recevons des pays développés » en matière de soutien financier pour l’adaptation aux changements climatiques, « c’est qu’il n’y a rien », a dénoncé le délégué bolivien Juan Hoffaister, au nom du groupe G77 + Chine, un poids lourd dans les négociations, puisqu’il représente pas moins de 134 pays émergents. Se disant « profondément inquiet » et « profondément déçu », il a dénoncé la « mauvaise foi » des pays développés, qui s’abstiennent de prendre des engagements fermes.

« Nous sommes à un point des négociations difficile, parce que nous n’avons plus beaucoup de temps. Les gens sont nerveux et irrités », a d’ailleurs reconnu Daniel Reifsnyder, l’un des présidents des travaux.

Les demandes des pays en voie de développement sont très claires : ils réclament que les 100 milliards par an promis d’ici 2020 par les pays du Nord leur soient effectivement versés, que cette enveloppe augmente régulièrement après cette date et qu’une grande partie de ces fonds soit consacrée à l’adaptation aux effets du changement climatique.

> Lire la suite de l'article sur Le Devoir


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->