Mariée 9 mois à un imam en Tanzanie, sa vie tourne au cauchemar

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La conversion à l'islam mène à l'ensauvagement

S’il y a plusieurs histoires d’amour qui naissent sur Internet, celle de la québécoise Danielle Tremblay en est une plutôt particulière.


Trois ans et demi après s’être convertie à l’islam, ici au Québec, cette femme a rencontré un imam qui vivait en Tanzanie via Facebook.


Après plusieurs mois de correspondance, Danielle Tremblay a décidé de sauter dans un avion pour aller rejoindre son prince en Tanzanie.


«On s’est rencontré sur Facebook et on a commencé à se parler de plus en plus. On a même parlé d’enfants, de sexe, de tout pour voir si tout allait marcher entre nous», raconte Danielle Tremblay.


«J’aime les pays musulmans. Je suis capable de m’adapter partout. Pourvu que je sois entourée d'amour, pas de problème. Moi, j'ai laissé ma famille pour lui. J'ai laissé mes enfants, mes petits-enfants!», ajoute-t-elle.


Si leur histoire s’est bien déroulée au début, les choses ont rapidement dérapé; elle a subi de la violence verbale, physique et s’est fait manipuler.


Dès le lendemain de son arrivée en Tanzanie, ils s’étaient mariés.


«Quand je l’ai rencontré en personne pour moi c’était comme si je le connaissais depuis toujours», maintient-elle encore aujourd’hui.


Madame imam


Ce qu’elle ne savait pas c’est qu’il s’attendait à ce qu’elle fasse tout; jusqu’à prendre son linge et le mettre dans le panier de lavage. Danielle Tremblay ne sait pas cuisiner, son mari a donc été «obligé» de lui faire à manger, chose qu’il n’a pas du tout apprécié.


«Un moment donné, il m’a parlé de la soumission. Je pensais qu’il parlait des cinq piliers de l’islam, alors qu’il parlait de tout dans la vie. Que la femme devait tout faire pour son mari», explique-t-elle.


Escalade de la violence


Il lui a aussi souvent fait des remarques désagréables par rapport à son apparence physique, pour ensuite se montrer jaloux par rapport aux conversations qu’elle entretenait avec d’autres personnes sur Facebook. Une escalade de la violence qui s’est rendue jusqu’à la violence physique: un soir, il l'a fouettée.


«Il a pris un fil de chargeur, et il m'a vraiment amené de force dans la chambre. J'ai presque volé, il m'a tiré sur le lit et il m'a administré sept coups de chargeurs de pleine force. J'étais habillée, mais la peau a fendu. Dans mon cou, c’était ouvert, le sang coulait!», se souvient Danielle Tremblay.


C’était la première fois de sa vie qu’elle était confrontée à la violence.


Grâce à des amis dans des agences de voyages, elle a réussi à revenir au Québec. Elle y est restée 15 jours, avant de retourner encore en Tanzanie.


«J'ai réussi à lui pardonner. Nous étions très contents de nous retrouver. Je lui avais dit par contre: ne me retouche pas par exemple, ça ne peut pas marcher comme ça», raconte Danielle Tremblay.


Le bonheur n’a pas duré longtemps. Alors que cette dernière payait pour tout là-bas depuis son arrivée en janvier, une autre dispute a éclaté alors qu’ils devaient payer le loyer; il l’a rebattue.


«Il m’a dit qu’il ne me rembourserait jamais. Pour moi, c'était la panique quand il me dit ça. Plus d'argent au Québec, ce n'est pas comme plus d'argent en Tanzanie», raconte Mme Tremblay.


C’est environ 18 000 $ que Danielle Tremblay a investi dans cette relation.


Environ trois semaines après cette dispute, elle est partie en cachette encore une fois grâce à une amie dans une agence de voyages et maintenant depuis le 22 septembre, elle est de retour au Québec.


Même si elle a voulu y retourner, cela n’arrivera pas puisque c’est lui qui a mis un terme à leur relation. Il lui aurait dit qu’il ne voulait pas qu’elle revienne et habiterait maintenant avec une nouvelle femme.


Malgré sa mauvaise expérience, Danielle Tremblay croit toujours en sa religion. Elle fait une différence entre l’individu qu’il est et sa religion.


«Ce qui me fait peur c’est que cet homme forme d’autres imams, c’est un extrémiste qui salit ma religion et là-bas il n’est pas vu comme tel, il a beaucoup de prestige», conclut-elle.