Malgré le départ de Martine Ouellet, Québec debout demeure

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Ce qui prouve que c'est l'article numéro un du Bloc qui dérangeait les démissionaires

Après la démission lundi de la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, on apprend que deux des sept députés démissionnaires du parti, Simon Marcil et Michel Boudrias, retournent au Bloc. Les cinq autres resteront au sein de leur nouvelle formation, Québec debout.


En conférence de presse, le député Rhéal Fortin, « le chef intérimaire » de Québec debout, a justifié sa décision et celle de ses collègues, Gabriel Ste-Marie, Luc Thériault, Monique Pauzé et Louis Plamondon, en expliquant que les raisons qui ont mené à fonder le nouveau parti sont toujours présentes.


« Notre choix, c’est les Québécois. Si Mme Ouellet a décidé de partir le 11 juin, les orientations qu’elle a données au Bloc québécois sont toujours là, et la défense des intérêts du Québec passe toujours après la promotion de l’indépendance », a expliqué le député de Québec debout, Rhéal Fortin.


Selon lui, sans Québec debout, les intérêts de la population québécoise ne seraient une priorité pour personne à Ottawa, bien qu’il avoue que « sur plusieurs enjeux, nous serons probablement sur la même longueur d’onde que le Bloc ».



Les Québécois méritent d’avoir des élus à Ottawa strictement dévoués à leurs intérêts.


Le député de Québec debout, Rhéal Fortin


M. Fortin affirme que la décision des cinq députés de créer à Ottawa un deuxième parti exclusivement dévolu aux Québécois reflète l’opinion des militants avec lesquels il discute.


« Si on était seuls à penser ça, on ne serait pas ici ce matin. Les gens à qui j’ai parlé me disent qu’on a pris la bonne décision », dit-il.


Rhéal Fortin sera à la tête de Québec debout jusqu’au congrès de fondation du parti, où un chef sera élu.


Il indique que le parti compte présenter le plus de candidats possible aux prochaines élections fédérales, en 2019.


Sept députés avaient quitté le Bloc québécois le 28 février, afin de protester contre « le leadership belliqueux » de Martine Ouellet et la nouvelle orientation du parti, plus axée sur la promotion de l'indépendance du Québec que sur la défense des intérêts du Québec « dans chacun des projets de loi fédéraux ».