Nicolas Girard est un député que j’aime bien. Mais ses discours et interventions publics sont l’archétype de la pleutrerie ambiante qui règne au Pq. Pas un mot sur la question nationale. Même quand une occasion en or se présente, c’est silence total!
Le contexte socio-économique fournit pourtant de magnifiques opportunités de remettre le débat sur la table. Prenez par exemple le pont Champlain. Le Fédéral a choisi de punir les Québécois pour avoir voté du mauvais bord. Les demandes répétées pour une aide provenant d’Ottawa sont restées lettre morte. L’administration canadienne gère nos taxes et impôts comme s’il s’agissait de son argent alors que c’est le nôtre…! Voilà ce qu’il en coûte de rester dans le Canada. Est-ce que Monsieur Girard a tenté de remettre la souveraineté au cœur du débat dans ce contexte qui s’y prête à merveille? Réponse : non!
Et c’est comme ça partout au Pq. La même chose s’est aussi produite pour les garanties de prêts offertes à Terre-Neuve. Le Fédéral va nous forcer à payer des millions pour subventionner notre compétiteur. Voilà ce qu’il en coûte de rester dans le Canada. Est-ce que le Pq a soulevé la question en y incluant une réflexion sur notre présence dans le Canada? Réponse : Non!
Des exemples comme ça, il en pleut. Ça passe par des voyages pour des princes de pacotilles avec leur poudrée, aux avions en papier pour attirer l’intérêt des enfants envers l’armée. Prenez par exemple. Saviez-vous qu’on vient de changer les noms de la marine et de l’aviation pour y rajouter le mot « royal »? Tous les documents, les logos et même les uniformes vont devoir être soit modifiés ou carrément changés. Le tout pour satisfaire le militarisme et la mégalomanie du premier ministre Harper. Qui va payer pour ça? NOUS!
Toutes ces niaiseries coûtent des millions aux Québécois. Or le Parti québécois ne devrait jamais perdre la moindre chance de rappeler ça. La question n’est même plus de savoir si nous désirons faire ou non l’indépendance, mais bien plutôt pendant combien de temps allons-nous continuer d’accepter béatement de payer comme les caves que nous sommes. Allons-nous rester assis encore longtemps dans notre salon à regarder la tivi pendant que le voleur sort avec le reste du mobilier?
La question nationale n’est pas sur les écrans radars selon les Dumont et Legault de ce monde. Pourraient-ils alors m’expliquer pourquoi ils font le choix de laisser tomber et de demeurer dans un Canada qui dilapide nos taxes et impôts dans des conneries? S’il est devenu si important d’assainir les finances publiques, pourquoi alors ne pas commencer par faire l’indépendance, elle qui nous permettrait d’économiser des millions gaspillés par le Fédéral?
Que des pleureuses comme Fernand Daout nous implorent de rentrer au bercail, nous ne demanderions pas mieux. Mais tant et aussi longtemps que le Parti québécois refusera d’engager le combat, je n’y aurai pas ma place. Le Pq est à l’image de cette société qui se laisse vider les poches et taper sur la gueule sans réagir. Au lieu de faire montre de leadership et d’être le fer de lance de celles et ceux qui n’acceptent pas cette situation, le Pq a fait le choix de cacher son option. Il a peur. Il suit les sondages télécommandés par des médias patentés qui se prennent pour l’opinion publique.
Moi des chieux, je déteste! Mais si le Pq se lève debout, alors comme des milliers d’indépendantistes et des millions de Québécois, je serai là à ses côtés. En attendant, on se cherche un parti et un leader avec des couilles.
Réponse à la requête de Fernand Daout
Mais si le PQ se lève debout...
Le PQ est à l’image de cette société qui se laisse vider les poches et taper sur la gueule sans réagir.
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