Un théoricien d'envergure qui sait défendre la cause souverainiste

M. Mathieu Bock-Côté, nationaliste éclairant

Il ose remettre en question les idées reçues

Tribune libre


Le jeune sociologue Mathieu Bock-Côté rallie de nombreux nationalistes pour qui le passé peut encore nous éclairer sur la voie à suivre et faire de surcroît notre fierté. Ses idées vont dans le sens de construire dans le prolongement de ce qui nous a précédé, et non de faire table rase et de repartir à zéro sans l'apport et la présence majoritaire du peuple qui fait qu'un pays est une continuité.

Voici pêle-mêle quelques-unes des idées citées de mémoire qu'il défend dans ses articles et ses entrevues dans les médias. Notez bien que je ne prétends pas à l'exhaustivité de sa pensée.

Il combat ardemment les effets niveleurs du multiculturalisme qui entre autres inverse le devoir d'intégration.

Il défend la valeur du concept d'identité nationale solide pour chaque nation.

Il a le respect de l'histoire qui doit faire l'objet de fierté nationale et inspirer nos actions.

Il maintient que la langue française doit primer au Québec.

Il conteste la discrimination positive dans la fonction publique.

Il défend la laïcité mais dans le respect de notre tradition catholique.

Il explique que l'idée de la souveraineté n'est pas l'apanage exclusif de la gauche socialisante ni des syndicats, et que toutes les options peuvent la revendiquer.

Il n'a pas peur de s'opposer aux élites bien-pensantes universitaires déconnectées de la réalité à la Taylor-Bouchard et compagnie. Le fait qu'il soit lui-même de niveau universitaire augmente sa crédibilité face à ces vis-à-vis.
Il remet en question la notion d'état-providence qui engendre une société de dépendants impuissants et de subventionnés gavés et insatiables.

Il se méfie du modernisme à tout crin et des échafaudeurs de "sociétés nouvelles".


M. Bock-Côté possède un style écrit et oral précis et remarquablement articulé qui en fait le théoricien d'une vision des choses toujours actuelle et qui rejoint beaucoup de gens qui croyaient naguère former l'exception.
En conclusion, gardons à l'esprit que le nationalisme a besoin de tous ses partisans, quelle que soit leur allégeance idéologique ou politique, si elle veut atteindre la majorité au prochain référendum. Nous formons en quelque sorte une grande famille élargie!

On peut se demander si M. Bock-Côté envisage un virage vers la politique active en plus de ses activités de commentateur de la société. Le Québec ne s'en portera assurément que mieux.

Pour le lire: http://www.bock-cote.net/

http://www.journaldemontreal.com/auteur/mathieu-bock-cote

http://www.vigile.net/_Bock-Cote-Mathieu,287_

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Réjean Labrie826 articles

  • 1 430 740

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Michel Clermont Répondre

    14 août 2012

    Je suis en accord avec vous. M. Bock-Coté fait la démonstration vivante que l'on peut avoir des opinions claires et franches et en même temps respecter et pouvoir discuter avec ceux qui ont des idées et des points de vue différents ou contraires. La discussion (en lieu et place des basses et bêtes insultes essentiellement stériles) fait que tous les participants en sortent gagnants, en ce que les idées se sont élargies des deux cotés et ont gagné en profondeur et en nuances.
    Je dois avouer qu'au début, quand je l'entendais discourir alors qu'il était étudiant au doctorat, j'avais de lui une perception d'un homme suffisant et condescendant. Peut-être son ton de voix particulier et son style oratoire y étaient-ils pour quelque chose. Mais je me suis toujours fait un devoir de passer outre mes premières impressions et vérifier ses bien-fondées. Ma grille d'analyse en est une de contenu et non de contenant. On reconnaît un con à ce qu'il dit, non à comment il le dit.
    Et plus j'écoutais l'argumentaire de M. Bock-Coté, plus les idées qu'il avançait et l'argumentaire qui les soutenait me paraissait intelligents, nuancés et exacts. Et si je n'étais pas en accord total avec certains de ses propos, je cherchais des faits et des arguments pour les compléter, et non m'attaquer à lui, comme le font certains sur Vigile pour qui l'insulte et les menaces sont les derniers arguments de ceux qui n'en ont pas.
    Car je me suis souvent mis en opposition avec certaines idées reçues, préjugés et idées sectaires étalés par certains donneux d'opinions et gérants d'estrade sur Vigile. Et malheureusement, trop souvent, la seule réaction obtenue en était une d'insultes sans argumentation et de menaces sectaires uniquement parce que j'osais dénoncer ces dérives intellectuelles à la limite du délire paranoïaque (on n'a qu'à se reporter à la crise du H1N1 où certains astrologues dans ces pages avançaient même l'idée inventée sur Internet d'un complot mondial pour réduire la population de la Terre!...).
    M. Bock-Coté n'est pas de ces eaux-là. Et j'espère qu'il enfantera des petits (virtuels) pour que le débat de notre société se fasse sur une base de respect et de discussions d'idées et de faits et non, comme trop souvent maintenant, sur la base de superstitions et d'idéologies creuses.