Les nationalistes et indépendantistes pris à partie

La québécophobie d'un ex-candidat caquiste

Ou lorsque le racisme anti-québécois se donne tous les droits

Tribune libre

Le candidat caquiste excommunié par son parti pour ses propos injurieux envers les Québécois nationalistes et les Québécois tout court par extension, M, Kamal G. Lufti (il a été impossible de déterminer ce que l'initiale G signifie sauf un élément de prétention), a révélé par ces affirmations dans quel camp il se place. On sait que ses études payées par nous se sont faites à McGill et Concordia, ce qui démontre clairement son allégeance fondamentalement "canadian" plutôt que québécoise. Qu'il ait vendu sciemment son âme à l'anglais explique sans doute son orthographe française si pitoyable.

Quelques-unes des ses nombreuses déclarations:

« [est-ce que] si Qc est independant on va fermer les frontieres sur le Canada et le reste du monde », s'interroge M. Lutfi.
Ou encore : « vous nous acceptez pas maintenant. Alors imaginons plutard [sic]. Je pense vous retourneriez au communisme », dit-il des souverainistes.

« J'ai travaille ches [sic] Desjardins et pour la premiere fois de ma vie je me sentais NOIR = racisme des separatistes », écrit-il.

Non seulement il n'a pas daigné s'excuser, mais il en a remis le lendemain...

Si ce triste sire est établi ici depuis 35 ans et que c'est toujours comment il voit les Québécois, il y a de quoi s'interroger sur ses intérêts à s'incruster ici.

Monsieur Kamal déclare être abaissé au rang de Noir. Qu'il se compte chanceux; en France, les arabes sont considérés comme plus bas que les Noirs. Cela explique peut-être pourquoi il a abouti ici.

M. Legault croyait faire un bon coup en recrutant un candidat ethnique, mais il doit s'en mordre les doigts. Le PQ a eu aussi sa part de problèmes avec toutes sortes de déclarations du camerounais Makka Kotto. Mais c'est bon pour l'image d'un parti à ce qu'on prétend, même si les allophones votent à 99% libéral. Dans la période des questions télévisée, on a placé ce député bien en vue juste derrière Mme Marois; hasard d'un quelconque positionnement alphabétique?

Nous les Québécois avons la générosité d'accueillir des gens de toutes provenances, mais est-ce pour en arriver à ce piètre résultat? M. Kamal exprime tout haut ce que bien de ses congénères pensent tout bas. La québécophobie bat son plein dans certaines strates de la population. Et il faudrait refuser de la voir et surtout de la dénoncer, alors qu'eux croient pouvoir tout se permettre.

Sources:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/07/22/001-caq-candidat-propos-twitter-controverses.shtml

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2012/07/20120723-104827.html

Les études de M. Lufti:
http://ca.linkedin.com/pub/kamal-g-lutfi/17/a13/257
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie826 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    4 août 2012

    Dans tout texte dénonçant l'intégration difficile des immigrants au Québec peut se glisser des maladresses.
    Quoi qu'il en soit sur cela l'a priori qui veut que seuls les habitants, les nationaux établis depuis plusieurs générations soient racistes ou xénophobes n'est qu'un a priori.
    Les immigrants sont capables d'être racistes envers les gens de leur terre d'accueil. Des immigrants peuvent se constituer en groupes criminels. Si le capitalisme américain par exemple n'a pas rendu la vie facile à ses immigrants cela n'empêche pas aux É.U comme au Québec et au Canada l'apparition par l'immigration de ces groupes mafieux criminels dont Al Capone est devenu le symbole.
    La commission Bouchard Taylor a fonctionné avec ses a priori. L'humanité est conflictuelle et passablement propice au rejet de l'autre. Les immigrants sont humains et rejettent aussi.
    Ici, une portion majoritaire de l'immigration se rend indifférente de la précarité du Québec français. Il y a des faits qui sont ce qu'ils sont appuyés par l'État minoritaire des Québécois au Canada.
    L'immigration ne prend pas au sérieux une nation la nôtre qui n'est pas encore devenue indépendante, qui ne fait pas son État français en Amérique.
    Cette circonstance objective étant n'empêche pas les difficultés québécoises face à l'immigration majoritaire qui se perçoit canadienne et qui vote résolument systématiquement libéral.
    Y compris parmi une immigration francophone qui parle positivement français qui toutefois ne veut rien savoir majoritairement de la souveraineté.
    En considérant bémol majeur! Cette minorité agissante qui n'en n'existe pas moins francophone ou ayant appris le français qui s'est identifiée au Québec dont les Maria Mourani ou Amir Khadir peuvent servir d'exemple tout comme la candidate péquiste de Trois Rivière dont le nom est écrit ici par copier collé!:Djemila Benhabib.
    Morale de l'affaire de ce texte un peu confus, il faut solidifier les enfants de la loi 101 sur le plan scolaire, il faut améliorer l'immigration francophone indépendamment son refus majoritaire de prime abord de la question nationale québécoise. Il faut parier sur les immigrants qui se détachent de l'identification canadienne, ils existent.
    C'est une question de survie nationale, la démographie québécoise de souche ne sera jamais plus celle sous l'église
    catholique. Sur le moyen terme, dans le contexte politique volatile et pro néolibéral ou conservateur actuel fondé sur le PLQ et l'ombre de la CAQ adéquiste. Le Québec doit éviter la catastrophe par la généralisation sur l'immigration malgré les problèmes d'intégration bien réels et choquants.
    Le résultat de l'élection est éminemment dangereux, le Québec français sur tous les dossiers devra peut être vivre en résistance pour longtemps encore.